CORRUPTION-L'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration appelle le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, à s'abstenir d'avancer des indicateurs sur la corruption au sein de l'administration sans s'assurer de leur véracité au préalable. L'Union lui demande, également, de transférer les dossiers de la corruption devant la justice.
En outre, l'Union appelle les pouvoirs publics à notifier les actes de corruption et à en aviser les parties compétentes, soulignant la nécessité de promouvoir l'administration et de procéder à la réforme du service administratif, en évitant «les campagnes de dénigrement et de diabolisation».
Cette prise de position intervient après les déclarations récentes de Chawki Tabib sur l'ampleur de la corruption dans le marché public.
En effet, jeudi 12 mai 2016, la députée à l’Assemblée des Représentants du Peuple Bochra Belhaj Hmida a affirmé, via une publication Facebook, qu’un fonctionnaire public ayant été chargé récemment par la présidence du gouvernement d’une mission au sein de l’Instance de lutte contre la corruption a été pris en flagrant délit de corruption. La députée a expliqué que le fonctionnaire en question a exigé un pot de vin à un fournisseur de matériels informatiques.
Informé par le fournisseur en question, le président de l’Instance Chawki Tabib, il a décidé de renvoyer le fonctionnaire accusé de corruption de façon immédiate. Chawki Tabib a aussi porté plainte auprès du procureur de la République à l’encontre de ce fonctionnaire.
Dans une déclaration rendue publique, vendredi 13 mai, l'Union tunisienne du service public et de la neutralité de l'administration dénonce une «campagne féroce» contre l'administration et les agents administratifs, accusés de corruption et de bureaucratie, sur la base d'indicateurs et de statistiques non vérifiés.
En outre, l'Union appelle les pouvoirs publics à notifier les actes de corruption et à en aviser les parties compétentes, soulignant la nécessité de promouvoir l'administration et de procéder à la réforme du service administratif, en évitant «les campagnes de dénigrement et de diabolisation».
Cette prise de position intervient après les déclarations récentes de Chawki Tabib sur l'ampleur de la corruption dans le marché public.
En effet, jeudi 12 mai 2016, la députée à l’Assemblée des Représentants du Peuple Bochra Belhaj Hmida a affirmé, via une publication Facebook, qu’un fonctionnaire public ayant été chargé récemment par la présidence du gouvernement d’une mission au sein de l’Instance de lutte contre la corruption a été pris en flagrant délit de corruption. La députée a expliqué que le fonctionnaire en question a exigé un pot de vin à un fournisseur de matériels informatiques.
Informé par le fournisseur en question, le président de l’Instance Chawki Tabib, il a décidé de renvoyer le fonctionnaire accusé de corruption de façon immédiate. Chawki Tabib a aussi porté plainte auprès du procureur de la République à l’encontre de ce fonctionnaire.
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