Une femelle macaque du parc Essaada de la Marsa a fait parler d'elle.
Une publication a été partagée sur le groupe citoyen "on a été embêté pour vous" et a suscité la colère de beaucoup d'internautes. En effet, un enfant a été mordu par l'un des singes. Sa mère, indignée, a posté un statut sur Facebook, pour dénoncer ce fait.
HuffPost Tunisie a voulu en savoir plus, la mère ainsi que la responsable du parc ont été contactées.
Néanmoins, l'affaire reste floue, les deux versions ne collent pas. Une affaire judiciaire est en cours, c'est pourquoi les déclarations de la part des responsables du parc ont été assez restreintes.
HuffPost Tunisie a d'abord contacté la mère de l'enfant. Pour elle, qui a emmené son fils au parc samedi 17 septembre, les mesures de sécurité étaient quasi-inexistantes. "Il n'y avait pas de grillage autour de la cage pour assurer la distance de sécurité.".
Le petit garçon s'est approché du singe et l'a pointé du doigt pour le montrer à son père et c'est là qu'il a été mordu. L'enfant a été de suite emmené à l'hôpital pour se faire vacciner.
En demandant le carnet de vaccination de l'animal afin de s'assurer qu'il n'a pas la rage et qu'il était bien vacciné, celle-ci a eu un refus.
Elle a ainsi porté plainte contre le parc Essaada.
HuffPost Tunisie s'est rendu audit parc en question, lundi, 19 septembre. La cage qui abrite les singes était protégée par des cartons, il y avait aussi une barrière tout autour.
Une pancarte affichait une consigne indiquant aux visiteurs de ne pas s'approcher de la cage.
La responsable a préféré ne pas se prononcer. Le directeur du parc étant absent, elle ne voulait pas faire de déclaration qui pourrait les gêner en justice.
Les informations sont donc incomplètes quant à l'installation, récente ou pas, de la barrière.
Qui est le parfait coupable?
Les macaques, cela va sans dire, ne peuvent être blâmés. Ceci rappelle l'affaire de "Harambe". Un gorille de 17 ans, appartenant à une espèce menacée qui a été tué dans un zoo de Cincinnati, dans l'est des États-Unis, là où il avait grandi. Il avait traîné un bébé tombé dans son enclos. Il n'était pas en train d'attaquer l'enfant, selon certains, il pensait à le protéger.
C'est une affaire bien complexe, pour l'affaire Harambe, certains ont blâmé les parents pour négligence, d'autres ont pointé du doigt le manquement de sécurité du zoo.
Mais ce qui inquiète d'autres, plus précisément les défenseurs d'animaux, c'est cette pratique humaine-inhumaine d'enfermer les animaux dans des cages, loin de leur habitat naturel. Le concept du zoo serait à revoir.
Les humains ont voulu créer un échantillon du monde sauvage, mais sans dangers... En imposant leurs règles et leurs mesures de sécurité aux animaux. Avec pareils accidents, s'avère que ceci n'est pas possible.
Une publication a été partagée sur le groupe citoyen "on a été embêté pour vous" et a suscité la colère de beaucoup d'internautes. En effet, un enfant a été mordu par l'un des singes. Sa mère, indignée, a posté un statut sur Facebook, pour dénoncer ce fait.
HuffPost Tunisie a voulu en savoir plus, la mère ainsi que la responsable du parc ont été contactées.
Néanmoins, l'affaire reste floue, les deux versions ne collent pas. Une affaire judiciaire est en cours, c'est pourquoi les déclarations de la part des responsables du parc ont été assez restreintes.
HuffPost Tunisie a d'abord contacté la mère de l'enfant. Pour elle, qui a emmené son fils au parc samedi 17 septembre, les mesures de sécurité étaient quasi-inexistantes. "Il n'y avait pas de grillage autour de la cage pour assurer la distance de sécurité.".
Le petit garçon s'est approché du singe et l'a pointé du doigt pour le montrer à son père et c'est là qu'il a été mordu. L'enfant a été de suite emmené à l'hôpital pour se faire vacciner.
En demandant le carnet de vaccination de l'animal afin de s'assurer qu'il n'a pas la rage et qu'il était bien vacciné, celle-ci a eu un refus.
Elle a ainsi porté plainte contre le parc Essaada.
HuffPost Tunisie s'est rendu audit parc en question, lundi, 19 septembre. La cage qui abrite les singes était protégée par des cartons, il y avait aussi une barrière tout autour.
Une pancarte affichait une consigne indiquant aux visiteurs de ne pas s'approcher de la cage.
La responsable a préféré ne pas se prononcer. Le directeur du parc étant absent, elle ne voulait pas faire de déclaration qui pourrait les gêner en justice.
Les informations sont donc incomplètes quant à l'installation, récente ou pas, de la barrière.
Qui est le parfait coupable?
Les macaques, cela va sans dire, ne peuvent être blâmés. Ceci rappelle l'affaire de "Harambe". Un gorille de 17 ans, appartenant à une espèce menacée qui a été tué dans un zoo de Cincinnati, dans l'est des États-Unis, là où il avait grandi. Il avait traîné un bébé tombé dans son enclos. Il n'était pas en train d'attaquer l'enfant, selon certains, il pensait à le protéger.
C'est une affaire bien complexe, pour l'affaire Harambe, certains ont blâmé les parents pour négligence, d'autres ont pointé du doigt le manquement de sécurité du zoo.
Mais ce qui inquiète d'autres, plus précisément les défenseurs d'animaux, c'est cette pratique humaine-inhumaine d'enfermer les animaux dans des cages, loin de leur habitat naturel. Le concept du zoo serait à revoir.
Les humains ont voulu créer un échantillon du monde sauvage, mais sans dangers... En imposant leurs règles et leurs mesures de sécurité aux animaux. Avec pareils accidents, s'avère que ceci n'est pas possible.
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