ECONOMIE- La société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique Petrofac, quitte définitivement la Tunisie après avoir cessé ses activités mardi 20 septembre, a affirmé une source du ministère de l'Energie et des Mines au Huffpost Tunisie.
Le chef du gouvernement d'Union nationale Youssef Chahed a présidé, dans ce cadre, mercredi 21 septembre, une réunion de la cellule de crise en charge du dossier avec la participation du ministre des Affaires Sociales, du ministre de la défense et de la ministre de l'Energie et des mines.
Le dilemme c'est que les protestataires exigent de choisir la liste des 266 personnes qui seront embauchées par le fonds de développement qui sera créé à Kerkennah, dont le capital social devait être estimé à 2,5MD que les protestataires appellent aussi à revoir à la hausse pour atteindre les 10MD, rappelle la représentante du ministère de l'Energie et des Mines.
Le Huffpost Tunisie a tenté de contacter le PDG de Petrofac, Imed Derouich, qui a refusé de donner une quelconque déclaration en faisant savoir via son assistante que "la société mère fera le nécessaire pour communiquer depuis Londres"
De son côté, Mohamed Akrout, PDG de l'ETAP a déclaré à Shems Fm que Petrofac a procédé au licenciement de 250 employés en soulignant que la société avait accepté les solutions proposées par le convoi ministériel. Cependant, les protestataires ont rejeté les solutions en question.
Et d'ajouter: "Petrofac pourrait se rétracter si la convention avec la présidence du Gouvernement et l'UGTT est signée".
L'UGTT se défend
Sami Tahri, Secrétaire Général adjoint de l'UGTT a, quant à lui, déclaré sur les ondes de Shems fm que dans cette affaire le syndicat n'a été qu'un simple médiateur et qu'il n'est pas responsable de la fermeture de Petrofac contrairement à ce qu'ont rapporté certains médias, selon ses dires.
"L'UGTT ne cautionne pas les revendications des chômeurs de la région mais, il est responsable seulement des revendications des employés" a-t-il précisé.
Mardi, Tahri déclarait sur les ondes de Mosaique Fm que la décision prise par Petrofac de plier bagages et de remercier ses employés est une sorte de" fuite". Selon lui, les négociations auraient pu continuer.
De son côté, le gouverneur de Sfax, Habib Chaouat a annoncé, sur Shems Fm, que durant les réunions de samedi et dimanche le gouvernement a présenté une offre jugée positive, que les protestataires ont refusée pour présenter d'autres revendications.
L'affaire monopolise l'opinion publique
Le dossier Petrofac est suivi de près par les internautes tunisiens. Nombreux sont ceux qui se disent inquiets du départ de ladite société. Des entrepreneurs notamment, ont commenté cette fermeture:
Fin de l'ultimatum
Pour revenir aux faits, Petrofac avait menacé la semaine dernière de quitter l'île de Kerkennah si les autorités n'interviennent pas pour mettre fin au sit-in d'habitants protestataires de la région.
Il ne s'agit pas de la première crise que connait Petrofac. Un accord avait été conclu, jeudi 16 avril 2015, permettant la poursuite des activités et ce à la suite de l’engagement de l’administration de la société à fournir une indemnité de soutien au profit de 266 employés de la société, selon un communiqué rendu public, à l'époque, par le ministère des Affaires sociales. A ce jour, les tentatives de sauvetage semblent être épuisées.
Le chef du gouvernement d'Union nationale Youssef Chahed a présidé, dans ce cadre, mercredi 21 septembre, une réunion de la cellule de crise en charge du dossier avec la participation du ministre des Affaires Sociales, du ministre de la défense et de la ministre de l'Energie et des mines.
Le dilemme c'est que les protestataires exigent de choisir la liste des 266 personnes qui seront embauchées par le fonds de développement qui sera créé à Kerkennah, dont le capital social devait être estimé à 2,5MD que les protestataires appellent aussi à revoir à la hausse pour atteindre les 10MD, rappelle la représentante du ministère de l'Energie et des Mines.
Il est à noter que la société compterait porter plainte auprès des tribunaux internationaux contre le gouvernement tunisien qui n’a pas su faire régner l’Etat de droit et protéger un investisseur étranger des abus des occupants de son site de production à Kerkennah.
Le Huffpost Tunisie a tenté de contacter le PDG de Petrofac, Imed Derouich, qui a refusé de donner une quelconque déclaration en faisant savoir via son assistante que "la société mère fera le nécessaire pour communiquer depuis Londres"
De son côté, Mohamed Akrout, PDG de l'ETAP a déclaré à Shems Fm que Petrofac a procédé au licenciement de 250 employés en soulignant que la société avait accepté les solutions proposées par le convoi ministériel. Cependant, les protestataires ont rejeté les solutions en question.
Et d'ajouter: "Petrofac pourrait se rétracter si la convention avec la présidence du Gouvernement et l'UGTT est signée".
L'UGTT se défend
Sami Tahri, Secrétaire Général adjoint de l'UGTT a, quant à lui, déclaré sur les ondes de Shems fm que dans cette affaire le syndicat n'a été qu'un simple médiateur et qu'il n'est pas responsable de la fermeture de Petrofac contrairement à ce qu'ont rapporté certains médias, selon ses dires.
"L'UGTT ne cautionne pas les revendications des chômeurs de la région mais, il est responsable seulement des revendications des employés" a-t-il précisé.
Mardi, Tahri déclarait sur les ondes de Mosaique Fm que la décision prise par Petrofac de plier bagages et de remercier ses employés est une sorte de" fuite". Selon lui, les négociations auraient pu continuer.
Et d 'ajouter: "Petrofac et les anciens gouvernements sont responsables de la crise"
De son côté, le gouverneur de Sfax, Habib Chaouat a annoncé, sur Shems Fm, que durant les réunions de samedi et dimanche le gouvernement a présenté une offre jugée positive, que les protestataires ont refusée pour présenter d'autres revendications.
L'affaire monopolise l'opinion publique
Le dossier Petrofac est suivi de près par les internautes tunisiens. Nombreux sont ceux qui se disent inquiets du départ de ladite société. Des entrepreneurs notamment, ont commenté cette fermeture:
Fin de l'ultimatum
Pour revenir aux faits, Petrofac avait menacé la semaine dernière de quitter l'île de Kerkennah si les autorités n'interviennent pas pour mettre fin au sit-in d'habitants protestataires de la région.
Réuni le 8 septembre, le Conseil d’administration de Petrofac avait en effet décidé d’arrêter ses activités à l’île de Kerkennah (gouvernorat de Sfax) le 20 septembre courant, suite aux protestations sociales répétées.
Il ne s'agit pas de la première crise que connait Petrofac. Un accord avait été conclu, jeudi 16 avril 2015, permettant la poursuite des activités et ce à la suite de l’engagement de l’administration de la société à fournir une indemnité de soutien au profit de 266 employés de la société, selon un communiqué rendu public, à l'époque, par le ministère des Affaires sociales. A ce jour, les tentatives de sauvetage semblent être épuisées.
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