TRAVAIL- Dans le cadre de son doctorat en psychologie judiciaire, l'Australien Nathan Brooks a mené une étude sur 261 professionnels hauts responsables. Les résultats font peur!
21% d'entre eux ont des niveaux cliniquement significatifs de traits psychopathiques, un taux élevé par rapport à celui de la population générale qui se situe à 1% et identique à celui de la population carcérale.
1 CEO sur 5 serait psychopathe, "psychopathe à succès" donc. Nathan Brooks dit que ce terme a émergé en 2008 avec la crise financière mondiale, qui a déclenché un éventail de nouvelles études.
"Psychopathe à succès" vient décrire les managers qui présentent des traits psychopathiques comme le manque de sincérité, le manque d'empathie, l'égocentrisme mais aussi le charisme.
Selon Brooks, ces personnes qui occupent des postes importants dans une entreprise et qui présentent ces traits de la personnalité ont un effet toxique sur les employés. "Ils créent le chaos et ont généralement tendance à monter les gens les uns contre les autres." a-t-il expliqué.
Le chercheur a aussi développé un outil qui permettrait d'accompagner les entreprises dans l'évaluation des désordres de personnalité durant la procédure de recrutement.
"Trop souvent, les entreprises s'intéressent en premier aux compétences, avant de regarder les traits de personnalité du candidat". Mais pour Brooks, l'inverse serait plus judicieux.
21% d'entre eux ont des niveaux cliniquement significatifs de traits psychopathiques, un taux élevé par rapport à celui de la population générale qui se situe à 1% et identique à celui de la population carcérale.
1 CEO sur 5 serait psychopathe, "psychopathe à succès" donc. Nathan Brooks dit que ce terme a émergé en 2008 avec la crise financière mondiale, qui a déclenché un éventail de nouvelles études.
"Psychopathe à succès" vient décrire les managers qui présentent des traits psychopathiques comme le manque de sincérité, le manque d'empathie, l'égocentrisme mais aussi le charisme.
Selon Brooks, ces personnes qui occupent des postes importants dans une entreprise et qui présentent ces traits de la personnalité ont un effet toxique sur les employés. "Ils créent le chaos et ont généralement tendance à monter les gens les uns contre les autres." a-t-il expliqué.
Le chercheur a aussi développé un outil qui permettrait d'accompagner les entreprises dans l'évaluation des désordres de personnalité durant la procédure de recrutement.
"Trop souvent, les entreprises s'intéressent en premier aux compétences, avant de regarder les traits de personnalité du candidat". Mais pour Brooks, l'inverse serait plus judicieux.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.