La Présidence du gouvernement s'est exprimée quant à l'affaire Petrofac, dans une conférence de presse qui a suivi une réunion de la cellule de crise tenue mercredi 21 septembre et présidée par le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement a indiqué que le problème Petrofac "a été hérité" par le gouvernement actuel et que les solutions proposées actuellement n'ont pas été faites précédemment par une quelconque partie impliquée dans les négociations.
Et d'ajouter que "le gouvernement a dit la vérité au peuple sur l'affaire en question afin d'éviter les surprises suite aux décisions du gouvernement".
Le porte-parole du gouvernement a ajouté que le gouvernement a présenté un accord qui comporte 7 articles et qui répond aux réclamations des sitinneurs. Mais "les protestataires ont refusé la demande émise par le gouvernement, à savoir présenter des solutions écrites à la crise", a-t-il précisé.
Iyed Dahmani a, toutefois, démenti l'information selon laquelle un recours à l'armée serait envisagé pour solutionner la crise, au stade actuel, rappelant à l'opinion publique qu'il est nécessaire qu'elle se pose des questions sur les volontés réelles de certaines parties que des solutions soient trouvées".
L'UGTT y croit encore
De son côté, l''Union générale tunisienne du Travail (UGTT) a indiqué, dans un communiqué rendu public mercredi 21 septembre, que les "revendications des chômeurs de Kerkennah sont légitimes et que l'UGTT les a soutenues en refusant qu'elles soient instrumentalisées pour des raisons partisanes ou personnelles".
L'action de la centrale syndicale dans ce dossier "émane de sa conscience de son rôle national mais également de l'insistance de certaines parties pour que l'UGTT joue le rôle d'intermédiaire", ajoute le communiqué
Et d'avancer que le dossier en question "a été géré dans la nonchalance pendant plus d'une année, ce qui n'a fait qu'empirer la situation".
Pour l'UGTT, "certaines pistes auxquelles les négociations en cours ont abouties pourraient être des solutions à la situation des chômeurs de Kerkennah dans le cadre d'un développement durable en respect de la Constitution et de la spécificité de l'île".
Pour rappel, la société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique Petrofac, quitte définitivement la Tunisie après avoir cessé ses activités mardi 20 septembre, a affirmé une source du ministère de l'Energie et des Mines au Huffpost Tunisie.
Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement a indiqué que le problème Petrofac "a été hérité" par le gouvernement actuel et que les solutions proposées actuellement n'ont pas été faites précédemment par une quelconque partie impliquée dans les négociations.
"Petrofac avait d'ores et déjà prévenu le gouvernement de sa décision de fermeture et notamment des décisions conséquentes à savoir la cessation de paiement des salaires" a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter que "le gouvernement a dit la vérité au peuple sur l'affaire en question afin d'éviter les surprises suite aux décisions du gouvernement".
Le porte-parole du gouvernement a ajouté que le gouvernement a présenté un accord qui comporte 7 articles et qui répond aux réclamations des sitinneurs. Mais "les protestataires ont refusé la demande émise par le gouvernement, à savoir présenter des solutions écrites à la crise", a-t-il précisé.
Iyed Dahmani a, toutefois, démenti l'information selon laquelle un recours à l'armée serait envisagé pour solutionner la crise, au stade actuel, rappelant à l'opinion publique qu'il est nécessaire qu'elle se pose des questions sur les volontés réelles de certaines parties que des solutions soient trouvées".
L'UGTT y croit encore
De son côté, l''Union générale tunisienne du Travail (UGTT) a indiqué, dans un communiqué rendu public mercredi 21 septembre, que les "revendications des chômeurs de Kerkennah sont légitimes et que l'UGTT les a soutenues en refusant qu'elles soient instrumentalisées pour des raisons partisanes ou personnelles".
L'action de la centrale syndicale dans ce dossier "émane de sa conscience de son rôle national mais également de l'insistance de certaines parties pour que l'UGTT joue le rôle d'intermédiaire", ajoute le communiqué
Et d'avancer que le dossier en question "a été géré dans la nonchalance pendant plus d'une année, ce qui n'a fait qu'empirer la situation".
Pour l'UGTT, "certaines pistes auxquelles les négociations en cours ont abouties pourraient être des solutions à la situation des chômeurs de Kerkennah dans le cadre d'un développement durable en respect de la Constitution et de la spécificité de l'île".
Le syndicat a appelé enfin Petrofac à interagir positivement avec les négociations avançant que les ouvriers de la société sont disposés à reprendre leur travail.
Pour rappel, la société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique Petrofac, quitte définitivement la Tunisie après avoir cessé ses activités mardi 20 septembre, a affirmé une source du ministère de l'Energie et des Mines au Huffpost Tunisie.
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