ÉCONOMIE- La Tunisie a annoncé vendredi, 23 septembre, être parvenue à un accord avec le groupe britannique de services pétroliers Petrofac pour qu'il reprenne ses activités sur un champ gazier bloqué depuis plusieurs mois par un conflit social.
"Nous avons signé un accord avec Petrofac (...) après des négociations qui ont duré jusqu'à trois heures du matin", a dit à l'AFP le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
"Le problème est terminé et la compagnie va déterminer, sur le plan technique, quand elle va reprendre ses activités", a-t-il ajouté.
Après des jours de spéculations dans la presse, le gouvernement tunisien avait annoncé mercredi que Petrofac avait entamé les procédures pour quitter le champ de Chergui, au large des îles Kerkennah (sud-est), qui fournit 12% de la production nationale.
Cette production était à "l'arrêt total" depuis janvier en raison d'un conflit social, des manifestants réclamant des emplois permanents, selon la ministre de l'Energie Hela Cheikhrouhou.
L'accord, négocié en présence de représentants de la société civile de Kerkennah (pêcheurs, manifestants, syndicalistes et diplômés chômeurs), prévoit "d'employer (les protestataires) sur trois ans, de créer une société pour le développement de Kerkennah (...) et la reprise de la production de Petrofac", a précisé M. Trabelsi. Petrofac n'était pas joignable dans l'immédiat.
La crise avait éclaté à l'arrêt d'un programme temporaire créé après la révolution de 2011, en grande partie financé par Petrofac au nom de la responsabilité sociale des entreprises.
Des diplômés chômeurs avaient alors été employés dans des institutions publiques et rémunérés par des compagnies pétrolières par le biais de l'Etat, sans toutefois disposer de contrat, d'assurance ou de retraite.
La société britannique a expliqué en début d'année ne plus pouvoir continuer à financer ce programme, et appelé l'Etat tunisien "à faire son travail".
Les protestataires "étaient mis à la disposition de compagnies (publiques) mais sans contrats de travail, sans avenir, et recevaient une rémunération qui a été interrompue il y a neuf mois. Ils se sont donc retrouvés dans la précarité", a reconnu le ministre des Affaires sociales.
Le conflit avec Petrofac a fait remonter plusieurs problèmes à la surface à Kerkennah, où l'exploitation de pétrole et de gaz a eu selon de nombreux habitants un impact sur la pêche et le tourisme.
L'annonce de la résolution de la crise intervient alors que la Tunisie se prépare à accueillir fin novembre une conférence internationale sur l'investissement en présence de plus d'un millier d'entreprises.
"Nous avons signé un accord avec Petrofac (...) après des négociations qui ont duré jusqu'à trois heures du matin", a dit à l'AFP le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
"Le problème est terminé et la compagnie va déterminer, sur le plan technique, quand elle va reprendre ses activités", a-t-il ajouté.
Après des jours de spéculations dans la presse, le gouvernement tunisien avait annoncé mercredi que Petrofac avait entamé les procédures pour quitter le champ de Chergui, au large des îles Kerkennah (sud-est), qui fournit 12% de la production nationale.
Cette production était à "l'arrêt total" depuis janvier en raison d'un conflit social, des manifestants réclamant des emplois permanents, selon la ministre de l'Energie Hela Cheikhrouhou.
L'accord, négocié en présence de représentants de la société civile de Kerkennah (pêcheurs, manifestants, syndicalistes et diplômés chômeurs), prévoit "d'employer (les protestataires) sur trois ans, de créer une société pour le développement de Kerkennah (...) et la reprise de la production de Petrofac", a précisé M. Trabelsi. Petrofac n'était pas joignable dans l'immédiat.
La crise avait éclaté à l'arrêt d'un programme temporaire créé après la révolution de 2011, en grande partie financé par Petrofac au nom de la responsabilité sociale des entreprises.
Des diplômés chômeurs avaient alors été employés dans des institutions publiques et rémunérés par des compagnies pétrolières par le biais de l'Etat, sans toutefois disposer de contrat, d'assurance ou de retraite.
La société britannique a expliqué en début d'année ne plus pouvoir continuer à financer ce programme, et appelé l'Etat tunisien "à faire son travail".
Les protestataires "étaient mis à la disposition de compagnies (publiques) mais sans contrats de travail, sans avenir, et recevaient une rémunération qui a été interrompue il y a neuf mois. Ils se sont donc retrouvés dans la précarité", a reconnu le ministre des Affaires sociales.
Le conflit avec Petrofac a fait remonter plusieurs problèmes à la surface à Kerkennah, où l'exploitation de pétrole et de gaz a eu selon de nombreux habitants un impact sur la pêche et le tourisme.
L'annonce de la résolution de la crise intervient alors que la Tunisie se prépare à accueillir fin novembre une conférence internationale sur l'investissement en présence de plus d'un millier d'entreprises.
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.