ARTISANAT- Incontournables pour une tenue réussie, les bijoux et autres accessoires inondent le marché. Ils sont pour tous les goûts: en argent, or, fantaisie, et pour tous les prix.
A la recherche d'une certaine authenticité et originalité, certains optent pour les bijoux artisanaux. Un choix en vogue ces derniers temps, faisant ainsi les affaires des artisans spécialisés en la matière.
Revisités, modernisés, les professionnels les adaptent à la mode d'aujourd'hui et cela marche, nous confie Salah Layeb designer-artisan, qui expose à la foire internationale de l'artisanat au parc des expositions du Kram.
"D'ailleurs, les bijoux artisanaux n'ont jamais perdu leur clientèle. Ils sont tout le temps adaptés à la mode de l'époque", estime-t-il.
Pour le succès de cette édition de la foire, il considère que l' "office de l'artisanat a fait un énorme travail au niveau du marketing publicitaire cette année. La fréquentation est meilleure que celle des années précédentes."
Il déplore néanmoins "les anarchies qui persistent dans les stands, devenus des fourre-tout où on y vend des bijoux, la soie, les belghas. On ne sait plus qui est qui, les spécialités de chaque métier se perdent".
En effet, les bijoux artisanaux sont présents dans toute la foire. Idem à l'extérieur de celle-ci, que ce soit dans les étalages des vendeurs ambulants ou aux domiciles d'apprentis artisans qui offrent des modèles plus ou moins similaires.
Comment déceler le vrai du faux produit artisanal, notamment au niveau de la qualité?
Salah Layeb, universitaire spécialisé en design, dit ne pas être dérangé par le nombre croissant de vendeurs de bijoux artisanaux: "Ces personnes sont en général sans emploi, s'ils trouvent dans l'artisanat de quoi vivre, pourquoi les empêcher? Au final, c'est la qualité et l'originalité qui font la différence."
Une vision positive qu'il étend aux perspectives d'évolution du marché à l'étranger: "L'artisanat tunisien est désormais demandé à l'étranger. D'ailleurs, j'ai des offres en France et au Canada prochainement", nous confie-t-il.
Pour son projet, Salah Layeb fait appel à "deux collaborateurs réguliers et quatre autres en sous-traitance".
Et de conclure: "A la différence des bijoux à la turque, très chargés, l'artisanat tunisien mise sur la simplicité des ornements. Une valeur ajoutée pour une mise en beauté pour tous les jours".
A la recherche d'une certaine authenticité et originalité, certains optent pour les bijoux artisanaux. Un choix en vogue ces derniers temps, faisant ainsi les affaires des artisans spécialisés en la matière.
Revisités, modernisés, les professionnels les adaptent à la mode d'aujourd'hui et cela marche, nous confie Salah Layeb designer-artisan, qui expose à la foire internationale de l'artisanat au parc des expositions du Kram.
"D'ailleurs, les bijoux artisanaux n'ont jamais perdu leur clientèle. Ils sont tout le temps adaptés à la mode de l'époque", estime-t-il.
Pour le succès de cette édition de la foire, il considère que l' "office de l'artisanat a fait un énorme travail au niveau du marketing publicitaire cette année. La fréquentation est meilleure que celle des années précédentes."
Il déplore néanmoins "les anarchies qui persistent dans les stands, devenus des fourre-tout où on y vend des bijoux, la soie, les belghas. On ne sait plus qui est qui, les spécialités de chaque métier se perdent".
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En effet, les bijoux artisanaux sont présents dans toute la foire. Idem à l'extérieur de celle-ci, que ce soit dans les étalages des vendeurs ambulants ou aux domiciles d'apprentis artisans qui offrent des modèles plus ou moins similaires.
Comment déceler le vrai du faux produit artisanal, notamment au niveau de la qualité?
"Les bijoux authentiques, qu'ils soient en argent ou en or, on y trouve le poinçon. La loi l'exige. Toutefois, cette règle n'est pas toujours respectée puisqu'on trouve sur le marché des bijoux vendus comme étant fabriqués en argent alors qu'il s'agit de cuivre trempé dans de l'argent et sans poinçon".
Salah Layeb, universitaire spécialisé en design, dit ne pas être dérangé par le nombre croissant de vendeurs de bijoux artisanaux: "Ces personnes sont en général sans emploi, s'ils trouvent dans l'artisanat de quoi vivre, pourquoi les empêcher? Au final, c'est la qualité et l'originalité qui font la différence."
Une vision positive qu'il étend aux perspectives d'évolution du marché à l'étranger: "L'artisanat tunisien est désormais demandé à l'étranger. D'ailleurs, j'ai des offres en France et au Canada prochainement", nous confie-t-il.
"Nos artisans excellent en la matière et notre savoir-faire est un atout qui nous permettra un développement du secteur à l'international", estime Salah Layeb.
Pour son projet, Salah Layeb fait appel à "deux collaborateurs réguliers et quatre autres en sous-traitance".
Et de conclure: "A la différence des bijoux à la turque, très chargés, l'artisanat tunisien mise sur la simplicité des ornements. Une valeur ajoutée pour une mise en beauté pour tous les jours".
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