Adulée de son vivant par le Président Gamal Abdel Nasser comme par les gens du peuple, devenue un mythe après sa mort tant pour son lyrisme que pour son patriotisme, la petite paysanne de Tmaë s’est forgée un destin hors du commun digne des plus beaux contes orientaux.
La vie foisonnante de cette enfant du siècle dernier, à la fois chanteuse et femme politique, féministe avant l’heure, fait l’objet d’une biographie rééditée aux Editions du Rocher Oum Kalsoum, "L’Etoile de l’Orient" plus que jamais d’actualité.
La journaliste Ysabel Saïah-Baudis s’est nourrie des témoignages de proches et d’admirateurs d’Oum Kalsoum ainsi que des articles de presse pour étayer son récit qui fait la part belle à l’émotion.
On y découvre entre autres que, petite fille lors de ses débuts sur scène, la diva s’habillait en garçon, pudeur oblige... Son courage lorsqu’en juin 1967 après la guerre des Six Jours, elle maintient ses concerts parisiens malgré l’affront de la défaite, et son militantisme lorsqu’elle fait don à l’Etat égyptien de son cachet mirifique.
"Je ne suis pas une personnalité politique, soulignera-t- elle d’emblée dans les salons de l’hôtel George-V lors de la conférence de presse. Je suis une chanteuse qui aime son pays". Et d’ajouter: "J’aime mon pays et je suis fière, car c’est l’Egypte qui a gagné avec moi à l’Olympia".
Ses combats enfin pour conquérir la liberté des femmes, ces femmes qui au siècle dernier jettent leurs voiles à la mer pour se battre aux côtés des hommes, cette "moitié de l’humanité" qu’elle exhorte inlassablement à s’instruire.
Celle qui considérait sa voix comme un don de Dieu s’est éteinte en 1975. Son musée au Caire accueille toujours plus d’admirateurs et elle continue d’exister, inspirant les artistes à travers le monde. Mieux qu’une icône Oum Kalsoum est devenue une muse.
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