INTERNATIONAL - Cet homme sauve la vie des hommes, des femmes et des enfants d'Alep, deuxième ville de Syrie, meurtrie par le conflit. Mais aussi celle des chats.
Cet électricien avait pour habitude depuis 2011 de circuler dans Alep au volant d'une ambulance pour secourir les victimes de bombardements et les acheminer vers les hôpitaux les plus proches. Dans son temps libre, il nourrissait une vingtaine de chats abandonnés.
Mais leur nombre a tellement crû qu'une Italo-Libanaise, Alessandra Abidin, artiste travaillant dans les relations internationales, a lancé une collecte sur les réseaux sociaux avec Syria charity, une ONG installée en France qui organise des galas caritatifs, pour créer un refuge, "il gattaro di Aleppo", aussi appelée "La maison d'Ernesto", en mémoire du chat du secouriste. Il compte aujourd'hui quelque 170 chats dont les propriétaires sont morts ou bien ont fui la Syrie.
Avec l'argent récolté, l'électricien Mohammad Alaa Jaleel a pu acheter une voiture, puisque son ambulance avait été abîmée dans un bombardement, et fabriquer quelques goodies. Il racontait en septembre au micro de la BBC qu'il avait commencé par recueillir les chats des gens en partance.
"L'homme des chats d'Alep" comme il a été surnommé par la BBC, explique qu'il "considère les animaux et les humains de la même façon. Chacun ressent de la souffrance et chacun mérite de la compassion."
L'électricien essaie de varier leurs plats et de tenir le refuge propre et accueillant. D'après Syria Charity, il figurerait parmi les potentiels lauréats du Prix Nobel de la paix, à l'instar des Casques blancs de Syrie. Tous les jours, le bilan humain s'alourdit à Alep. L'Observatoire syrien des droits de l'homme écrivait dans un rapport daté du 5 octobre que 300 Aleppins étaient morts fin septembre.
Mohammad Alaa semble pourtant déterminé à ne jamais quitter ses chats.
Cet électricien avait pour habitude depuis 2011 de circuler dans Alep au volant d'une ambulance pour secourir les victimes de bombardements et les acheminer vers les hôpitaux les plus proches. Dans son temps libre, il nourrissait une vingtaine de chats abandonnés.
Mais leur nombre a tellement crû qu'une Italo-Libanaise, Alessandra Abidin, artiste travaillant dans les relations internationales, a lancé une collecte sur les réseaux sociaux avec Syria charity, une ONG installée en France qui organise des galas caritatifs, pour créer un refuge, "il gattaro di Aleppo", aussi appelée "La maison d'Ernesto", en mémoire du chat du secouriste. Il compte aujourd'hui quelque 170 chats dont les propriétaires sont morts ou bien ont fui la Syrie.
Avec l'argent récolté, l'électricien Mohammad Alaa Jaleel a pu acheter une voiture, puisque son ambulance avait été abîmée dans un bombardement, et fabriquer quelques goodies. Il racontait en septembre au micro de la BBC qu'il avait commencé par recueillir les chats des gens en partance.
"Une fois, une petite fille m'a amené son chat, elle a pleuré en me le donnant. Je lui envoie des photos de lui. Elle vit aujourd'hui en Turquie. Elle me demande d'autres photos, me dit qu'il lui manque et m'a demandé de promettre de le lui rendre quand ils reviendront."
"L'homme des chats d'Alep" comme il a été surnommé par la BBC, explique qu'il "considère les animaux et les humains de la même façon. Chacun ressent de la souffrance et chacun mérite de la compassion."
L'électricien essaie de varier leurs plats et de tenir le refuge propre et accueillant. D'après Syria Charity, il figurerait parmi les potentiels lauréats du Prix Nobel de la paix, à l'instar des Casques blancs de Syrie. Tous les jours, le bilan humain s'alourdit à Alep. L'Observatoire syrien des droits de l'homme écrivait dans un rapport daté du 5 octobre que 300 Aleppins étaient morts fin septembre.
Mohammad Alaa semble pourtant déterminé à ne jamais quitter ses chats.
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