ASSEMBLÉE - L’adoption jeudi dernier de la loi bancaire et des institutions financières en obtenant la majorité réconfortante des voix à l’Assemblée des Représentants du Peuple, déplaît à ses détracteurs qui dénoncent des vices de fond et de forme dans les dispositions de ladite loi.
Frappée d’ostracisme, l’opposition tente une motion de censure et se pourvoit pour non constitutionnalité de la loi nouvellement approuvée.
"D’ailleurs le Front populaire, et le bloc parlementaire d’Al-Horra devront déposer aujourd’hui même la motion de censure", nous a affirmé Walid Jalled, député du bloc Al Horra.
Fathi Chamkhi, député du Front populaire dénonce quant à lui les dysfonctionnalités de la loi bancaire notamment en ce qui concerne le volet de la finance islamique, qui constitue selon ses dires une menace pour le secteur bancaire.
En effet, l’opposition conteste l’instauration d’un comité de supervision Charaïque et craint les risques de morcellement des banques de la place. "La cohabitation entre les banques islamiques et les banques traditionnelles pourrait favoriser la finance de l’ombre, la finance fantôme ou encore le système bancaire parallèle", pensent les antagonistes pour certaines dispositions ou articles controversés de la loi bancaire.
Frappée d’ostracisme, l’opposition tente une motion de censure et se pourvoit pour non constitutionnalité de la loi nouvellement approuvée.
"D’ailleurs le Front populaire, et le bloc parlementaire d’Al-Horra devront déposer aujourd’hui même la motion de censure", nous a affirmé Walid Jalled, député du bloc Al Horra.
Fathi Chamkhi, député du Front populaire dénonce quant à lui les dysfonctionnalités de la loi bancaire notamment en ce qui concerne le volet de la finance islamique, qui constitue selon ses dires une menace pour le secteur bancaire.
"Nous avons jusqu’au jeudi 19 mai pour déposer la motion de censure, actuellement nous sommes à une quinzaine de signatures", explique M. Chamkhi.
En effet, l’opposition conteste l’instauration d’un comité de supervision Charaïque et craint les risques de morcellement des banques de la place. "La cohabitation entre les banques islamiques et les banques traditionnelles pourrait favoriser la finance de l’ombre, la finance fantôme ou encore le système bancaire parallèle", pensent les antagonistes pour certaines dispositions ou articles controversés de la loi bancaire.
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