Quelques jours seulement nous séparent des premières vacances scolaires alors que plusieurs écoles primaires des différentes régions du pays enregistrent à ce jour un manque d’enseignants, s’indignent des parents d’élèves.
"Les emplois du temps sont encore variables et aucune décision définitive n’a encore été prise concernant le concours de la sixième année alors que les cours particuliers ont bien démarré ", dénoncent-ils, inquiétés par une situation "incertaine" et "imprécise".
Selon le Secrétaire général du syndicat de l’enseignement primaire relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Mastouri Gammoudi, il existe actuellement environ 10 mille postes vacants sur l’ensemble du territoire.
"Il a été convenu avec le ministère de l’Education d’affecter d’ici la fin du mois en cours 1000 enseignants en attendant le recrutement du reste d’instituteurs sur trois ans (2017-2018-2019)" , a-t-il précisé.
La commission tripartite (UGTT-ministère de l’Education et l’Institut Arabe des Droits de l’Homme) chargée du dialogue sur la réforme du système éducatif n’a pas encore tranché sur la question de la sixième année, a-t-il encore indiqué.
Concrètement, il n’y a à ce jour aucune circulaire ou note officielle stipulant que le concours de la sixième année est obligatoire pour tous les élèves.
Des parents d’élèves de différentes écoles du Grand Tunis interrogés par l’agence TAP, ont dénoncé ce manque d’enseignants qui perdure depuis presque un mois, surtout pour les classes de la sixième année.
"Depuis le 15 septembre, et jusqu’à ce jour, la classe de ma fille est sans instituteur d’anglais, ni de matières sociales", déplore Habiba.
"Dans la classe de mon fils, qui est aussi en 6ème année, il n’y a pas à ce jour un enseignant de français", regrette pour sa part Leila, une autre parente inquiète.
Dans plusieurs écoles, les emplois du temps ne sont pas encore définitifs. "Chaque semaine, nous avons de nouveaux changements dans les emplois du temps" , souligne Mariem, directrice d’une garderie scolaire.
Le changement des enseignants est aussi monnaie courante, relèvent les élèves.
"Après presque un mois de cours, une nouvelle enseignante est entrée hier dans notre classe pour remplacer notre instituteur de français, alors que personne ne nous a informé de ce changement", affirme Ahmed, un élève en sixième année.
"Dès la première séance, la nouvelle enseignante a commencé à nous parler de cours particuliers et elle nous a demandé de nouvelles fournitures scolaires", rapporte sa camarade Ahlem.
"En effet, les cours particuliers sont devenus obligatoires dans les écoles. Beaucoup d’enseignants disent à leurs élèves que tout le monde doit s’inscrire, celui qui refuse est automatiquement placé dans le collimateur", dénonce Abdelkader, un parent qui se dit scandalisé par de telles pratiques.
"L’interdiction des cours particuliers à domicile, censée garantir l’égalité des chances et réduire les charges liées aux études, a eu l’effet contraire sur les parents, puisque maintenant nous sommes obligés d’inscrire nos enfants aux cours particuliers de l’école pour éviter qu’ils soient marginalisés par l’enseignant en classe. Il faut payer 20 dinars par matière et il n’y a aucun résultat, puisque le groupe est très chargé, c’est quasiment toute la classe!", s’exclame Rachida, une autre parente d’élève en colère.
Pourtant, la circulaire du ministère de l’Education organisant les cours particuliers dans les établissements scolaires énonce que ces cours sont facultatifs et qu’il ne faut pas dépasser 15 élèves par groupe.
"A cause des cours particuliers, les enfants n’ont plus assez de temps pour s’épanouir et pour jouer", estiment encore les parents.
"Avec les emplois du temps chargés et les devoirs à faire à la maison, les enfants n’ont plus assez de temps libre", souligne Fayçal, faisant observer que même les séances de sport ne sont pas planifiées dans plusieurs écoles.
"Les emplois du temps sont encore variables et aucune décision définitive n’a encore été prise concernant le concours de la sixième année alors que les cours particuliers ont bien démarré ", dénoncent-ils, inquiétés par une situation "incertaine" et "imprécise".
Selon le Secrétaire général du syndicat de l’enseignement primaire relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Mastouri Gammoudi, il existe actuellement environ 10 mille postes vacants sur l’ensemble du territoire.
"Il a été convenu avec le ministère de l’Education d’affecter d’ici la fin du mois en cours 1000 enseignants en attendant le recrutement du reste d’instituteurs sur trois ans (2017-2018-2019)" , a-t-il précisé.
La commission tripartite (UGTT-ministère de l’Education et l’Institut Arabe des Droits de l’Homme) chargée du dialogue sur la réforme du système éducatif n’a pas encore tranché sur la question de la sixième année, a-t-il encore indiqué.
Concrètement, il n’y a à ce jour aucune circulaire ou note officielle stipulant que le concours de la sixième année est obligatoire pour tous les élèves.
Des parents d’élèves de différentes écoles du Grand Tunis interrogés par l’agence TAP, ont dénoncé ce manque d’enseignants qui perdure depuis presque un mois, surtout pour les classes de la sixième année.
"Depuis le 15 septembre, et jusqu’à ce jour, la classe de ma fille est sans instituteur d’anglais, ni de matières sociales", déplore Habiba.
"Dans la classe de mon fils, qui est aussi en 6ème année, il n’y a pas à ce jour un enseignant de français", regrette pour sa part Leila, une autre parente inquiète.
Dans plusieurs écoles, les emplois du temps ne sont pas encore définitifs. "Chaque semaine, nous avons de nouveaux changements dans les emplois du temps" , souligne Mariem, directrice d’une garderie scolaire.
Le changement des enseignants est aussi monnaie courante, relèvent les élèves.
"Après presque un mois de cours, une nouvelle enseignante est entrée hier dans notre classe pour remplacer notre instituteur de français, alors que personne ne nous a informé de ce changement", affirme Ahmed, un élève en sixième année.
"Dès la première séance, la nouvelle enseignante a commencé à nous parler de cours particuliers et elle nous a demandé de nouvelles fournitures scolaires", rapporte sa camarade Ahlem.
"En effet, les cours particuliers sont devenus obligatoires dans les écoles. Beaucoup d’enseignants disent à leurs élèves que tout le monde doit s’inscrire, celui qui refuse est automatiquement placé dans le collimateur", dénonce Abdelkader, un parent qui se dit scandalisé par de telles pratiques.
"L’interdiction des cours particuliers à domicile, censée garantir l’égalité des chances et réduire les charges liées aux études, a eu l’effet contraire sur les parents, puisque maintenant nous sommes obligés d’inscrire nos enfants aux cours particuliers de l’école pour éviter qu’ils soient marginalisés par l’enseignant en classe. Il faut payer 20 dinars par matière et il n’y a aucun résultat, puisque le groupe est très chargé, c’est quasiment toute la classe!", s’exclame Rachida, une autre parente d’élève en colère.
Pourtant, la circulaire du ministère de l’Education organisant les cours particuliers dans les établissements scolaires énonce que ces cours sont facultatifs et qu’il ne faut pas dépasser 15 élèves par groupe.
"A cause des cours particuliers, les enfants n’ont plus assez de temps pour s’épanouir et pour jouer", estiment encore les parents.
"Avec les emplois du temps chargés et les devoirs à faire à la maison, les enfants n’ont plus assez de temps libre", souligne Fayçal, faisant observer que même les séances de sport ne sont pas planifiées dans plusieurs écoles.
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