Les sachets plastiques à usage unique (inférieures à 50 microns) seront interdits, au niveau des caisses, dans les grandes surfaces à partir du 1er mars 2017, c’est ce qui ressort de la convention signée, mardi, par le ministère des Affaires locales et de l’environnement et la Chambre syndicale des grandes surfaces (relevant de l’UTICA).
Un milliard de sachets plastiques sont utilisés en Tunisie, annuellement, dont près de 315 millions de sachets sont distribués par les grandes enseignes commerciales, a affirmé Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’environnement soulignant les méfaits des sachets plastiques dont la production se fait " en une minute du temps ", alors que sa dégradation nécessite plus de 400 ans.
"Une fois cette convention sera appliquée, nous cibleront en deuxième phase, les petits espaces commerciaux qui distribuent environ 150 millions de sachets par an, pour porter le nombre total des sachets éliminés du territoire tunisien à environ 500 millions sachets ", a-t-il ajouté, précisant que ces sachets seront remplacés par d'autres sachets qui respectent l’environnement.
La troisième phase, portera sur la publication d’un arrêté qui interdit totalement la production et l’importation, ainsi que l’usage des sachets plastiques inférieurs à 50 microns, a-t-il dit.
"Pour se faire, nous devons, tout d’abord, débattre avec les professionnels du secteur de plastique (la Chambre syndicale nationale des fabricants et transformateurs de plastiques) pour qu’ils orientent leur activité vers d’autres produits dont les sachets de poubelle... ", a fait remarqué le ministre.
Une telle annonce a été effectuée au mois de janvier 2016 par le directeur de la division de la qualité de vie au ministère, Hédi Chbili, promettant d'interdire "d'ici le mois de mars (2016) l'usage des sacs en plastique", sans pour autant y parvenir faisant face à une levée de boucliers des professionnels du secteur.
Au mois de juillet dernier, l'ancien ministre de l'Environnement Néjib Derouiche avait affirmer que l'État financera pas moins de 70% des dépenses relatifs à la fabrication des sacs en plastique biodégradable afin d'aider les industriels ne soient totalement lésés.
Une police environnementale d'ici 2017
Par ailleurs, Mouakher a indiqué à l’agence TAP, qu’environ 350 agents de la police environnementale seront déployés, au début de l’année prochaine (janvier ou février 2017), dans 74 communes réparties sur les grandes villes du pays, dont le grand Tunis et les régions touristiques. Ces agents, qui disposeront de véhicules équipés de GPRS, seront chargés du contrôle et du suivi des infractions en matière d’atteinte à l’environnement.
Un milliard de sachets plastiques sont utilisés en Tunisie, annuellement, dont près de 315 millions de sachets sont distribués par les grandes enseignes commerciales, a affirmé Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’environnement soulignant les méfaits des sachets plastiques dont la production se fait " en une minute du temps ", alors que sa dégradation nécessite plus de 400 ans.
"Une fois cette convention sera appliquée, nous cibleront en deuxième phase, les petits espaces commerciaux qui distribuent environ 150 millions de sachets par an, pour porter le nombre total des sachets éliminés du territoire tunisien à environ 500 millions sachets ", a-t-il ajouté, précisant que ces sachets seront remplacés par d'autres sachets qui respectent l’environnement.
La troisième phase, portera sur la publication d’un arrêté qui interdit totalement la production et l’importation, ainsi que l’usage des sachets plastiques inférieurs à 50 microns, a-t-il dit.
"Pour se faire, nous devons, tout d’abord, débattre avec les professionnels du secteur de plastique (la Chambre syndicale nationale des fabricants et transformateurs de plastiques) pour qu’ils orientent leur activité vers d’autres produits dont les sachets de poubelle... ", a fait remarqué le ministre.
Une telle annonce a été effectuée au mois de janvier 2016 par le directeur de la division de la qualité de vie au ministère, Hédi Chbili, promettant d'interdire "d'ici le mois de mars (2016) l'usage des sacs en plastique", sans pour autant y parvenir faisant face à une levée de boucliers des professionnels du secteur.
LIRE AUSSI: La Tunisie veut interdire les sacs en plastique pour protéger l'environnement
Au mois de juillet dernier, l'ancien ministre de l'Environnement Néjib Derouiche avait affirmer que l'État financera pas moins de 70% des dépenses relatifs à la fabrication des sacs en plastique biodégradable afin d'aider les industriels ne soient totalement lésés.
Une police environnementale d'ici 2017
Par ailleurs, Mouakher a indiqué à l’agence TAP, qu’environ 350 agents de la police environnementale seront déployés, au début de l’année prochaine (janvier ou février 2017), dans 74 communes réparties sur les grandes villes du pays, dont le grand Tunis et les régions touristiques. Ces agents, qui disposeront de véhicules équipés de GPRS, seront chargés du contrôle et du suivi des infractions en matière d’atteinte à l’environnement.
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