L'abattage des chiens errants est une méthode qui a été adoptée, et qui continue à être pratiquée, depuis le siècle dernier. En Tunisie, en 2016, bien que les alternatives existent, on continue de massacrer ces bêtes, jour et nuit.
Une vétérinaire canin a expliqué au HuffPost Tunisie que le recours à cette méthode, qu'elle qualifie de barbare, est dû au manque de moyens. Les solutions qui existent ailleurs, tels que la vaccination antirabique dissimulée dans les appâts, ne sont pas possibles ici. Il faut beaucoup de contrôle pour pouvoir les réaliser.
Manque de moyens? Kaouther Ben Jannet, qui s'est longtemps battue afin d'éradiquer ce plan d'abattage et assurer aux animaux leurs droits n'est pas de cet avis.
D'après son expérience, c'est la volonté qui manque. Plusieurs actions ont été proposées par des bénévoles, tunisiens et étrangers. Des initiatives individuelles ont été entreprises mais n'ont pas été encouragées.
Il est à noter qu'un vaccin contre la rage coûte 800 millimes. L'abattage par balle coûterait 5 dinars par cadavre, sans compter les ressources matérielles et humaines mobilisées.
Mercredi 12 octobre 2016, il est 8h à la Marsa, quand 2 chiens ont été abattus.
Du sang partout, des entrailles... Les agents de la municipalité seraient passés par là, devant la résidence de l'ambassadeur de France.
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Mona Ghachem, bénévole dans une association de protection des animaux était dans les parages, "J'ai couru vers la scène de crime, l'un des chiens était déjà mort, l'autre agonisait" raconte-t-elle au HuffPost Tunisie, "J'ai emmené le deuxième chien au vétérinaire, à mon retour, il n y avait plus que du sang, du sable et des journaux."
La nuit tombée, la barbarie continue. Cette fois, les cadavres sont restés sur place, ils serviront à la manifestation le lendemain.
Jeudi 13 octobre, la manifestation, organisée la veille, a pu réunir une dizaine de personnes à La Marsa. Les cadavres étaient allongés et les slogans élevés.
Une solution beaucoup plus simple a été proposée par la fondation Brigitte Bardot, dans une lettre adressée à Mehdi Jomaa en 2014, incite à l'adoption de ces chiens sans refuge, au lieu de payer pour acheter des chiens "de race".
Une vétérinaire canin a expliqué au HuffPost Tunisie que le recours à cette méthode, qu'elle qualifie de barbare, est dû au manque de moyens. Les solutions qui existent ailleurs, tels que la vaccination antirabique dissimulée dans les appâts, ne sont pas possibles ici. Il faut beaucoup de contrôle pour pouvoir les réaliser.
Manque de moyens? Kaouther Ben Jannet, qui s'est longtemps battue afin d'éradiquer ce plan d'abattage et assurer aux animaux leurs droits n'est pas de cet avis.
D'après son expérience, c'est la volonté qui manque. Plusieurs actions ont été proposées par des bénévoles, tunisiens et étrangers. Des initiatives individuelles ont été entreprises mais n'ont pas été encouragées.
Il est à noter qu'un vaccin contre la rage coûte 800 millimes. L'abattage par balle coûterait 5 dinars par cadavre, sans compter les ressources matérielles et humaines mobilisées.
Mercredi 12 octobre 2016, il est 8h à la Marsa, quand 2 chiens ont été abattus.
Du sang partout, des entrailles... Les agents de la municipalité seraient passés par là, devant la résidence de l'ambassadeur de France.
LIRE AUSSI: Tunisie: L'abattage des chiens "accentue" les problèmes sanitaires, selon une association de défense des animaux
Mona Ghachem, bénévole dans une association de protection des animaux était dans les parages, "J'ai couru vers la scène de crime, l'un des chiens était déjà mort, l'autre agonisait" raconte-t-elle au HuffPost Tunisie, "J'ai emmené le deuxième chien au vétérinaire, à mon retour, il n y avait plus que du sang, du sable et des journaux."
La nuit tombée, la barbarie continue. Cette fois, les cadavres sont restés sur place, ils serviront à la manifestation le lendemain.
Jeudi 13 octobre, la manifestation, organisée la veille, a pu réunir une dizaine de personnes à La Marsa. Les cadavres étaient allongés et les slogans élevés.
Une solution beaucoup plus simple a été proposée par la fondation Brigitte Bardot, dans une lettre adressée à Mehdi Jomaa en 2014, incite à l'adoption de ces chiens sans refuge, au lieu de payer pour acheter des chiens "de race".
LIRE AUSSI: Indignée par l'abattage de chiens errants, une pétition en ligne demande le boycott du tourisme en Tunisie et au Maroc
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