SCIENCE - Des scientifiques japonais sont parvenus à créer en laboratoire des ovules de souris qui ont donné une descendance fertile après avoir été fécondés, une première scientifique saluée avec prudence par des experts en reproduction humaine.
La technique, décrite dans la revue scientifique Nature lundi, est encore beaucoup trop risquée et controversée pour être reproduite chez l'homme, selon les spécialistes.
La méthode repose sur l'utilisation de cellules souches pour aboutir à l'obtention d'ovules matures.
C'est la "première étude" indiquant que des chercheurs ont réussi développer en laboratoire des ovules pleinement matures et fécondables "à partir des premiers stades de développement de l'ovocyte", souligne Richard Anderson de l'Université d'Edimbourg, spécialiste de la reproduction.
Un processus "loin d'être optimisé"
La technique pourrait être "un jour" utile pour traiter l'infertilité, mais l'article montre "la complexité du processus" qui est "loin d'être optimisé", estime-t-il. Seul un petit nombre des embryons issus de ces ovules ont permis de donner naissance à des souriceaux normaux. Ces ovules sont plus susceptibles d'avoir des anomalies chromosomiques.
Les auteurs ont utilisé deux types de cellules souches. Dans le premier cas, il s'agissait de cellules provenant directement d'embryons de souris tandis que dans le deuxième, les chercheurs ont reprogrammé des cellules de peau prélevées sur la queue de rongeurs adultes pour les ramener à un stade jeune à partir duquel elles ont pu se respécialiser en cellules sexuelles.
Les embryons ainsi obtenus ont été transférés dans des souris "mères porteuses". Parmi ceux qui ont survécu, les mâles et femelles étaient fertiles et ont produit une nouvelle génération de souris, indiquent les auteurs.
Selon les spécialistes, d'autres études sont nécessaires pour déterminer pourquoi certains embryons ne se sont pas développés normalement. En février dernier, des chercheurs chinois avaient annoncé être parvenus à créer du sperme de souris viable en laboratoire.
La technique, décrite dans la revue scientifique Nature lundi, est encore beaucoup trop risquée et controversée pour être reproduite chez l'homme, selon les spécialistes.
La méthode repose sur l'utilisation de cellules souches pour aboutir à l'obtention d'ovules matures.
C'est la "première étude" indiquant que des chercheurs ont réussi développer en laboratoire des ovules pleinement matures et fécondables "à partir des premiers stades de développement de l'ovocyte", souligne Richard Anderson de l'Université d'Edimbourg, spécialiste de la reproduction.
Un processus "loin d'être optimisé"
La technique pourrait être "un jour" utile pour traiter l'infertilité, mais l'article montre "la complexité du processus" qui est "loin d'être optimisé", estime-t-il. Seul un petit nombre des embryons issus de ces ovules ont permis de donner naissance à des souriceaux normaux. Ces ovules sont plus susceptibles d'avoir des anomalies chromosomiques.
Les auteurs ont utilisé deux types de cellules souches. Dans le premier cas, il s'agissait de cellules provenant directement d'embryons de souris tandis que dans le deuxième, les chercheurs ont reprogrammé des cellules de peau prélevées sur la queue de rongeurs adultes pour les ramener à un stade jeune à partir duquel elles ont pu se respécialiser en cellules sexuelles.
Les embryons ainsi obtenus ont été transférés dans des souris "mères porteuses". Parmi ceux qui ont survécu, les mâles et femelles étaient fertiles et ont produit une nouvelle génération de souris, indiquent les auteurs.
Selon les spécialistes, d'autres études sont nécessaires pour déterminer pourquoi certains embryons ne se sont pas développés normalement. En février dernier, des chercheurs chinois avaient annoncé être parvenus à créer du sperme de souris viable en laboratoire.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.