"Tunisian Yankee" est un livre racontant l'histoire d'un Tunisien, Daoud, qui, voulant fuir le système colonial imposé à la Tunisie, s'installe aux États-Unis, avant de combattre en Europe aux côtés de l'armée américaine durant la première guerre mondiale.
Tout a commencé par une liste de noms lue au musée de l'immigration à Ellis Island à New-York rapporte son auteure Cécile Oumhani au site Géopolis: "Sur cette liste, j’ai vu le nom d’un Tunisien arrivé à New York en août 1912. Pour moi, ce nom et cette date ont été le point de départ du livre" y déclare t-elle.
D'autant plus qu'en novembre 1911 éclatent en Tunisie les émeutes du Djellaz qui feront de nombreuses arrestations et la condamnation à mort de deux manifestants: "le nom du Tunisien que j’ai trouvé dans le musée d’Ellis Island a peut-être un lien avec cette affaire. En tous les cas, chronologiquement, cela correspond" indique l'auteure à Géopolis.
De là se met en place la trame de l'histoire.
Son côté citoyenne du monde donne de l'humanité à l'histoire du "Tunisian Yankee". D'origine écossaise et belge de par sa mère, française de par son père, Cécile Oumhani entretient des liens étroits avec la Tunisie de par son mari. Cette multitude culturelle, elle la fait rejaillir sur son héros à "l'identité multiple".
A travers ce roman, Cécile Oumhani veut faire le lien entre l'immigration passée qui a permis de construire les États-Unis et aujourd'hui où on laisse les migrants se noyer tout en essayant de décloisonner le repli identitaire actuel, rappelant à quel point l'ouverture sur les autres peut-être salvatrice.
"Qui est ce soldat blessé sur une route de l'Oise en 1917, débarqué avec les troupes américaines ? Tunisien, épris de liberté, Daoud a quitté son pays pour échapper au poids de l'autorité, celle du père et celle du protectorat français. Et c'est à New York, dans le quartier bouillonnant de Little Syria qu'il pose ses valises, et trouve (enfin) l'amour. Mais la tourmente de l'histoire change le cours de ses rêves. Sa vie est un voyage foisonnant dans un siècle en plein essor, entre inventions merveilleuses et changements sociaux et politiques, de l'esclavage à la guerre des tranchées en passant par Ellis Island" Quatrième de couverture du livre "Tunisian Yankee" de Cécile Oumhani, aux éditions Elyzad, paru le 13 septembre 2016
Tout a commencé par une liste de noms lue au musée de l'immigration à Ellis Island à New-York rapporte son auteure Cécile Oumhani au site Géopolis: "Sur cette liste, j’ai vu le nom d’un Tunisien arrivé à New York en août 1912. Pour moi, ce nom et cette date ont été le point de départ du livre" y déclare t-elle.
D'autant plus qu'en novembre 1911 éclatent en Tunisie les émeutes du Djellaz qui feront de nombreuses arrestations et la condamnation à mort de deux manifestants: "le nom du Tunisien que j’ai trouvé dans le musée d’Ellis Island a peut-être un lien avec cette affaire. En tous les cas, chronologiquement, cela correspond" indique l'auteure à Géopolis.
De là se met en place la trame de l'histoire.
Son côté citoyenne du monde donne de l'humanité à l'histoire du "Tunisian Yankee". D'origine écossaise et belge de par sa mère, française de par son père, Cécile Oumhani entretient des liens étroits avec la Tunisie de par son mari. Cette multitude culturelle, elle la fait rejaillir sur son héros à "l'identité multiple".
A travers ce roman, Cécile Oumhani veut faire le lien entre l'immigration passée qui a permis de construire les États-Unis et aujourd'hui où on laisse les migrants se noyer tout en essayant de décloisonner le repli identitaire actuel, rappelant à quel point l'ouverture sur les autres peut-être salvatrice.
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