La tension est montée d’un cran entre le Conseil de l’Ordre national des avocats et le gouvernement d’union nationale après que ce dernier ait officiellement déposé le projet de la loi de Finances 2017 à l’Assemblée des représentants du peuple.
Les avocats estiment que ce projet de loi les vise particulièrement et qu’il représente une menace pour la paix sociale. Suite à une réunion tenue en début de cette semaine, le Conseil de l’ordre a décidé d’observer une grève générale, vendredi 21 octobre, appelant, ainsi, à la fermeture de tous les bureaux et à la présence obligatoire des avocats dans les différents tribunaux de la République.
Suite à un marathon de réunions, le 19 octobre, les membres du Conseil de l’Ordre ont pris part à plusieurs plateaux médiatiques afin de revenir sur les raisons qui les ont amenés à décider la grève générale.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, Ameur Meherzi, bâtonnier des avocats tunisiens, a commencé par rappeler les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les avocats en Tunisie. "Nous sommes plus de 8000 et aucun gouvernement de ceux qui se sont succédé n’a pris la peine de revoir les mesures qui régularisent ce secteur. En Tunisie, un avocat peut rester à attendre jusqu’à six mois avant de pouvoir prêter serment".
Enchaînant sur ces conditions, le bâtonnier a expliqué que les avocats ne travaillent pas tous de la même sorte: alors que certains peuvent traiter dix affaires par jour, d’autres n’arrivent pas à atteindre le même chiffre en une année. De ce fait, payer une avance, sous forme d’un timbre fiscal, est "une mesure injuste que l’on impose à tous les avocats" indépendamment de leur vrai chiffre d’affaires.
Ameur Meherzi a, de même, rappelé que les avocats ont eux-mêmes proposé la formule du timbre mais dans le cadre d’un projet entier. Selon l’intéressé, le gouvernement n’a pris en compte que la mesure du timbre fiscal en jetant tout le reste.
Sur un autre plateau radiophonique, Ameur Meherzi a dénoncé l’attitude du gouvernement tout en insistant sur le fait que les avocats n’ont fait que supporter les erreurs gouvernementales et ce dans l’intérêt des citoyens. Campant sur ses positions, Meherzi a déclaré que les avocats pourraient même aller vers la fermeture de tous leurs cabinets si jamais leurs contestations tomberaient dans de sourdes oreilles.
Quelques heures plus tard, le membre du Conseil de l’Ordre, Ramzi Ben Dhia, a indiqué, lors d’une déclaration accordée à Express FM, que les avocats pourraient très bien aller vers la désobéissance fiscale si jamais le gouvernement leur imposait une loi "anticonstitutionnelle".
Les avocats estiment que ce projet de loi les vise particulièrement et qu’il représente une menace pour la paix sociale. Suite à une réunion tenue en début de cette semaine, le Conseil de l’ordre a décidé d’observer une grève générale, vendredi 21 octobre, appelant, ainsi, à la fermeture de tous les bureaux et à la présence obligatoire des avocats dans les différents tribunaux de la République.
Suite à un marathon de réunions, le 19 octobre, les membres du Conseil de l’Ordre ont pris part à plusieurs plateaux médiatiques afin de revenir sur les raisons qui les ont amenés à décider la grève générale.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, Ameur Meherzi, bâtonnier des avocats tunisiens, a commencé par rappeler les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les avocats en Tunisie. "Nous sommes plus de 8000 et aucun gouvernement de ceux qui se sont succédé n’a pris la peine de revoir les mesures qui régularisent ce secteur. En Tunisie, un avocat peut rester à attendre jusqu’à six mois avant de pouvoir prêter serment".
Enchaînant sur ces conditions, le bâtonnier a expliqué que les avocats ne travaillent pas tous de la même sorte: alors que certains peuvent traiter dix affaires par jour, d’autres n’arrivent pas à atteindre le même chiffre en une année. De ce fait, payer une avance, sous forme d’un timbre fiscal, est "une mesure injuste que l’on impose à tous les avocats" indépendamment de leur vrai chiffre d’affaires.
Ameur Meherzi a, de même, rappelé que les avocats ont eux-mêmes proposé la formule du timbre mais dans le cadre d’un projet entier. Selon l’intéressé, le gouvernement n’a pris en compte que la mesure du timbre fiscal en jetant tout le reste.
Sur un autre plateau radiophonique, Ameur Meherzi a dénoncé l’attitude du gouvernement tout en insistant sur le fait que les avocats n’ont fait que supporter les erreurs gouvernementales et ce dans l’intérêt des citoyens. Campant sur ses positions, Meherzi a déclaré que les avocats pourraient même aller vers la fermeture de tous leurs cabinets si jamais leurs contestations tomberaient dans de sourdes oreilles.
Quelques heures plus tard, le membre du Conseil de l’Ordre, Ramzi Ben Dhia, a indiqué, lors d’une déclaration accordée à Express FM, que les avocats pourraient très bien aller vers la désobéissance fiscale si jamais le gouvernement leur imposait une loi "anticonstitutionnelle".
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