ÉTATS-UNIS - Le cauchemar qu'a été la campagne présidentielle pendant 17 mois a connu mardi 8 novembre la fin qu'aucun sondage ou outil de prévision n'avait prévue: Donald Trump a remporté l'élection américaine 2016.
À 70 ans, le magnat de l'immobilier new-yorkais a remporté la majorité des 538 grands électeurs qui étaient en jeu, selon les projections des médias. Le candidat républicain deviendra ainsi le 20 janvier 2017, contre toute attente, le 45e président des États-Unis. Selon les chaînes CNN et NBC, Hillary Clinton a appelé Donald Trump pour reconnaître sa défaite.
Après une nuit électorale interminable, Donald Trump -impulsif, agressif et dépourvu de toute expérience politique- l'a donc emporté face à Hillary Clinton -Première Dame, sénatrice de New York et Secrétaire d'État- à la surprise générale. Comme il l'a fait à chaque étape depuis l'annonce de sa candidature l'an dernier.
Connu pour son immense fortune, ses gigantesques buildings, ses divorces et son émission de télé-réalité "The Apprentice" qu'il animait depuis 2004, celui qui remplacera Barack Obama avait fait sourire bien des Américains en descendant de son escalator doré de la Trump Tower à New York en juin 2015 pour se lancer dans la course à la Maison Blanche.
Il a tout osé, mais rien ne l'a jamais arrêté
Il a cependant rapidement bondi dans les sondages et mis hors-jeu ses adversaires républicains à grands coups de discours outranciers, jouant sur les frustrations et les peurs des Américains et promettant de "rendre aux États-Unis leur grandeur".
Il a tout osé: il a dénoncé "un système truqué", accuser responsables politiques et médias de "corruption", proposé de construire un mur à la frontière mexicaine -payé par le Mexique- pour empêcher l'immigration, d'expulser 11 millions de clandestins, d'interdire l'entrée du territoire aux musulmans pour se protéger du terrorisme. Mais rien n'a arrêté son ascension.
Quand est venu le temps d'affronter Hillary Clinton en face-à-face, il s'est contredit, a changé d'avis, a montré les limites de ses connaissances sur de nombreux dossiers, il a insulté les femmes, les électeurs hispaniques et noirs. Encore une fois, rien n'y a fait. Les sondages nationaux ont de temps en temps flanché, mais Donald Trump a toujours réussi à remonter la pente.
Le magnat de l'immobilier, qui habite un triplex tout en dorures au sommet de la Trump Tower sur la 5e Avenue à Manhattan, a aussi été accusé par une dizaine de femmes de baisers volés et gestes sexuels déplacés, s'est lancé dans des altercations puériles sur Twitter, a refusé de publier ses feuilles d'impôt comme le veut la tradition et a menti un nombre incalculable de fois. Jusqu'au 8 novembre 2016, personne n'a donc jamais vraiment cru à sa victoire.
Aussi incompréhensible que cela puisse sembler, elle est aujourd'hui bien réelle.
À 70 ans, le magnat de l'immobilier new-yorkais a remporté la majorité des 538 grands électeurs qui étaient en jeu, selon les projections des médias. Le candidat républicain deviendra ainsi le 20 janvier 2017, contre toute attente, le 45e président des États-Unis. Selon les chaînes CNN et NBC, Hillary Clinton a appelé Donald Trump pour reconnaître sa défaite.
Après une nuit électorale interminable, Donald Trump -impulsif, agressif et dépourvu de toute expérience politique- l'a donc emporté face à Hillary Clinton -Première Dame, sénatrice de New York et Secrétaire d'État- à la surprise générale. Comme il l'a fait à chaque étape depuis l'annonce de sa candidature l'an dernier.
Connu pour son immense fortune, ses gigantesques buildings, ses divorces et son émission de télé-réalité "The Apprentice" qu'il animait depuis 2004, celui qui remplacera Barack Obama avait fait sourire bien des Américains en descendant de son escalator doré de la Trump Tower à New York en juin 2015 pour se lancer dans la course à la Maison Blanche.
Il a tout osé, mais rien ne l'a jamais arrêté
Il a cependant rapidement bondi dans les sondages et mis hors-jeu ses adversaires républicains à grands coups de discours outranciers, jouant sur les frustrations et les peurs des Américains et promettant de "rendre aux États-Unis leur grandeur".
Il a tout osé: il a dénoncé "un système truqué", accuser responsables politiques et médias de "corruption", proposé de construire un mur à la frontière mexicaine -payé par le Mexique- pour empêcher l'immigration, d'expulser 11 millions de clandestins, d'interdire l'entrée du territoire aux musulmans pour se protéger du terrorisme. Mais rien n'a arrêté son ascension.
Quand est venu le temps d'affronter Hillary Clinton en face-à-face, il s'est contredit, a changé d'avis, a montré les limites de ses connaissances sur de nombreux dossiers, il a insulté les femmes, les électeurs hispaniques et noirs. Encore une fois, rien n'y a fait. Les sondages nationaux ont de temps en temps flanché, mais Donald Trump a toujours réussi à remonter la pente.
Le magnat de l'immobilier, qui habite un triplex tout en dorures au sommet de la Trump Tower sur la 5e Avenue à Manhattan, a aussi été accusé par une dizaine de femmes de baisers volés et gestes sexuels déplacés, s'est lancé dans des altercations puériles sur Twitter, a refusé de publier ses feuilles d'impôt comme le veut la tradition et a menti un nombre incalculable de fois. Jusqu'au 8 novembre 2016, personne n'a donc jamais vraiment cru à sa victoire.
Aussi incompréhensible que cela puisse sembler, elle est aujourd'hui bien réelle.
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