ENNAHDHA- À le veille du congrès du parti Ennhdha qui se tiendra le 20 et 21 mail, le leader du parti Rached Ghannouchi a accordé une interview au journal français "Le Monde", publiée le 19 mai.
Le HuFFPost Tunisie a relevé les trois points à retenir de cette interview:
La nouvelle doctrine du parti
Rached Ghannouchi définit Ennahdha comme "un parti politique, démocratique et civil qui a un référentiel de valeurs en relation avec la civilisation musulmane et moderne". Il annonce que l'un des sujets de discussions lors du prochain congrès c'est les rapports entre politique et religion au sein du parti. Un débat qu'il semble lui-même trancher en avançant que l'islam politique "a perdu sa justification".
"Nous voulons qu’un imam ne soit ni dirigeant, ni même membre, à terme, d’aucun parti", a-t-il renchéri.
L'égalité homme/femme et l'homosexualité
S'agissant des droits des femmes, Rached Ghannouchi estime que le débat est clos avec la promulgation de la Constitution de 2014:
"La plupart des Tunisiens, et même au sein de l’élite, considèrent que c’est un faux problème pour faire diversion".
Idem pour la question de la dépénalisation de l'homosexualité qui serait selon lui un faux débat. "Nous sommes respectueux de la loi tunisienne, qui fait la différence entre les libertés individuelles et l’espace public" en parlant d'homosexualité.
L'alliance Ennahdha et Nida Tounes
Rached Ghannouchi estime que son alliance avec le parti Nida Tounes est "dans l’intérêt du pays".
"On y fait l’apprentissage de la gestion d’intérêts divergents, surtout dans un pays comme le nôtre qui a connu pendant très longtemps le monopole de la décision politique. On a donc besoin d’apprendre à coexister, à cohabiter avec la différence", a-t-il ajouté.
Le HuFFPost Tunisie a relevé les trois points à retenir de cette interview:
La nouvelle doctrine du parti
Rached Ghannouchi définit Ennahdha comme "un parti politique, démocratique et civil qui a un référentiel de valeurs en relation avec la civilisation musulmane et moderne". Il annonce que l'un des sujets de discussions lors du prochain congrès c'est les rapports entre politique et religion au sein du parti. Un débat qu'il semble lui-même trancher en avançant que l'islam politique "a perdu sa justification".
"Nous voulons qu’un imam ne soit ni dirigeant, ni même membre, à terme, d’aucun parti", a-t-il renchéri.
L'égalité homme/femme et l'homosexualité
S'agissant des droits des femmes, Rached Ghannouchi estime que le débat est clos avec la promulgation de la Constitution de 2014:
"La plupart des Tunisiens, et même au sein de l’élite, considèrent que c’est un faux problème pour faire diversion".
Idem pour la question de la dépénalisation de l'homosexualité qui serait selon lui un faux débat. "Nous sommes respectueux de la loi tunisienne, qui fait la différence entre les libertés individuelles et l’espace public" en parlant d'homosexualité.
L'alliance Ennahdha et Nida Tounes
Rached Ghannouchi estime que son alliance avec le parti Nida Tounes est "dans l’intérêt du pays".
"On y fait l’apprentissage de la gestion d’intérêts divergents, surtout dans un pays comme le nôtre qui a connu pendant très longtemps le monopole de la décision politique. On a donc besoin d’apprendre à coexister, à cohabiter avec la différence", a-t-il ajouté.
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