Invité par Jean Pierre ElKabach sur la matinale d'Europe 1, le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed est revenu sur les défis qu'attend la Tunisie mais aussi sur sa visite officielle de 3 jours en France.
Revenant sur la question sécuritaire, Yosusef Chahed a affirmé que "la coopération sécuritaire entre la Tunisie et la France doit s'élever à un niveau supérieur" indiquant que "nous recevons des menaces".
Cependant, il se veut optimiste: "En Tunisie, nous avons stabilisé la situation sécuritaire depuis un an, la situation est maîtrisée", lance-t-il, affirmant que la Tunisie a "réalisé des succès importants ces derniers mois, puisque nous n'avons pas eu d'attentats dans les villes".
Quant au danger libyen évoqué par le journaliste, Youssef Chahed affirme: "Nous sommes le seul pays qui a gardé sa frontière ouverte avec la Libye (...) Nous avons reçu en 2011 1,7 million Libyens en Tunisie, nous en avons beaucoup en Tunisie" car "c'est la seule issue pour nos frères libyens".
Revenant sur l'urgence économique en Tunisie, le chef du gouvernement évoque une crainte: "La consolidation de cette démocratie passe par une relance économique" sinon la transition démocratique est en danger: "c'est ça la crainte" a t-il affirmé.
Concernant l'avenir des relations tuniso-américaines avec l'élection de Donald Trump, Youssef Chahed ne pense pas que cela aura un impact négatif: "Les relations tuniso-américaines sont vieilles de 200 ans. L'élection du président américain ne changera pas la relation de la Tunisie avec les États-Unis. Je pense que l'administration américaine continuera de travailler de manière excellente avec la Tunisie" indiquant que les États-Unis sont "un partenaire stratégique important à la Tunisie".
Cependant, selon lui, les États-Unis peuvent mieux aider la Tunisie: "Nous achetons nos équipements militaires (aux États-Unis) au prix du marché et à des conditions de livraisons normales" a-t-il regretté.
Quant à l'aide internationale vis-à-vis de la Tunisie, Youssef Chahed souhaite que ces pays en fassent plus: "Nous avons reçu beaucoup moins" que les 25 milliards promis lors du G8 de Deauville, a-t-il indiqué confirmant la somme de 1 milliard citée par ElKabach.
Revenant sur la loi de Finances 2017, Youssef Chahed affirme que son gouvernement continuera malgré les résistances: "Nous avons commencé très rapidement les réformes, nous allons réformer la fiscalité (...) Il y a une résistance au changement, la conduite du changement est un peu difficile, mais nous nous sommes engagés et nous avons été courageux après deux mois de notre investiture d'aller dans des réformes profondes".
Répondant à la question de la soif politique de Hafedh Caid Essebsi, fils du président de la République Béji Caid Essebsi, et à la menace dynastique que cela pourrait être, le chef du gouvernement a indiqué qu'en Tunisie "tout ça est une histoire scellée, nous avons une constitution et des institutions (...) tout fonctionne au suffrage universel direct, celui qui arrive à travers les urnes est le bienvenu".
"Nous évoluons dans un carré démocratique(...) tous ceux qui croient aux valeurs de la démocratie peuvent évoluer dans ce carré, le reste va être marginalisé" a-t-il conclu.
Revenant sur la question sécuritaire, Yosusef Chahed a affirmé que "la coopération sécuritaire entre la Tunisie et la France doit s'élever à un niveau supérieur" indiquant que "nous recevons des menaces".
Cependant, il se veut optimiste: "En Tunisie, nous avons stabilisé la situation sécuritaire depuis un an, la situation est maîtrisée", lance-t-il, affirmant que la Tunisie a "réalisé des succès importants ces derniers mois, puisque nous n'avons pas eu d'attentats dans les villes".
Quant au danger libyen évoqué par le journaliste, Youssef Chahed affirme: "Nous sommes le seul pays qui a gardé sa frontière ouverte avec la Libye (...) Nous avons reçu en 2011 1,7 million Libyens en Tunisie, nous en avons beaucoup en Tunisie" car "c'est la seule issue pour nos frères libyens".
"Il en reste que j'ai voulu transmettre un message à la France et à la communauté internationale pour leur dire que la Tunisie ce n'est pas une question économique uniquement, ce n'est pas une question d'arithmétique et de comptabilité. C'est aussi un enjeu géopolitique" a indiqué Youssef Chahed sur Europe 1
Revenant sur l'urgence économique en Tunisie, le chef du gouvernement évoque une crainte: "La consolidation de cette démocratie passe par une relance économique" sinon la transition démocratique est en danger: "c'est ça la crainte" a t-il affirmé.
Concernant l'avenir des relations tuniso-américaines avec l'élection de Donald Trump, Youssef Chahed ne pense pas que cela aura un impact négatif: "Les relations tuniso-américaines sont vieilles de 200 ans. L'élection du président américain ne changera pas la relation de la Tunisie avec les États-Unis. Je pense que l'administration américaine continuera de travailler de manière excellente avec la Tunisie" indiquant que les États-Unis sont "un partenaire stratégique important à la Tunisie".
Cependant, selon lui, les États-Unis peuvent mieux aider la Tunisie: "Nous achetons nos équipements militaires (aux États-Unis) au prix du marché et à des conditions de livraisons normales" a-t-il regretté.
Quant à l'aide internationale vis-à-vis de la Tunisie, Youssef Chahed souhaite que ces pays en fassent plus: "Nous avons reçu beaucoup moins" que les 25 milliards promis lors du G8 de Deauville, a-t-il indiqué confirmant la somme de 1 milliard citée par ElKabach.
"Il y a des pays en taille comparable à la Tunisie qui ont reçu 1000 fois plus que la Tunisie" a rappelé Youssef Chahed, indiquant que ces pays n'étaient pas une des premières démocraties du monde arabe
Revenant sur la loi de Finances 2017, Youssef Chahed affirme que son gouvernement continuera malgré les résistances: "Nous avons commencé très rapidement les réformes, nous allons réformer la fiscalité (...) Il y a une résistance au changement, la conduite du changement est un peu difficile, mais nous nous sommes engagés et nous avons été courageux après deux mois de notre investiture d'aller dans des réformes profondes".
Répondant à la question de la soif politique de Hafedh Caid Essebsi, fils du président de la République Béji Caid Essebsi, et à la menace dynastique que cela pourrait être, le chef du gouvernement a indiqué qu'en Tunisie "tout ça est une histoire scellée, nous avons une constitution et des institutions (...) tout fonctionne au suffrage universel direct, celui qui arrive à travers les urnes est le bienvenu".
"Nous évoluons dans un carré démocratique(...) tous ceux qui croient aux valeurs de la démocratie peuvent évoluer dans ce carré, le reste va être marginalisé" a-t-il conclu.
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