Le directeur des Journées Cinématographiques de Carthage a été limogé, lundi 14 novembre, par le ministère de la Culture.
Dans un communiqué laconique publié sur sa page Facebook, le ministère demande en outre au bureau exécutif de remettre dans les plus brefs délais les rapports financier et moral au ministère de tutelle.
Pour rappel, cette 27eme édition des Journées Cinématographiques de Carthage a été marquée par de nombreux couacs. L'actrice et comédienne Bahia Rachedi clôturait en larmes sa participation aux Journées cinématographiques de Carthage, dénonçant une "marginalisation" et "une humiliation" de la délégation algérienne lors cet événement.
En outre, plusieurs réalisateurs algériens ont affirmé la volonté des organisateurs des JCC 2016 d'écarter les oeuvres algériennes. En effet, les réalisateurs algériens Hamid Benamra et Damien Ounouri ont démenti, preuves à l'appui, les excuses de l'organisateur de cette 27eme édition des JCC -à savoir Brahim Letaief- qui avait indiqué au journal l'expression que ces films n'ont jamais été envoyés au comité de sélection.
Intervenant, Samedi 12 novembre sur les ondes de Radio Mosaïque Fm, Brahim Letaief est revenu sur le bilan de ces JCC 2016 et a indiqué avoir démissionné "j'ai démissionné, je n'ai pas été viré" a t-il affirmé. "J'avais déjà affirmé avant le déroulement des JCC que je ne continuerai pas après cette édition".
"Aujourd'hui on ne peut demander des comptes aux JCC pour l'absence d'une politique culturelle claire en matière d'infrastructure cinématographique" a t-il indiqué revenant sur les problèmes d'organisations qui ont émaillé lors de ces JCC.
"En 2 éditions, j'ai connu 4 ministres de la Culture (...) Le ministère qui a connu le record de changement c'est le ministère de la Culture. Je travaille sous sa tutelle, malgré mon indépendance et mes appels à l'indépendance, mais en dernier recours, Mohamed Zine El Abidine reste mon patron" a t-il indiqué.
"Il n'a pas été aidant, malheureusement" reproche Brahim Letaief au ministre.
"Il y a eu une campagne ciblée (contre moi) parce que le ministre est plus fort que moi pour faire bouger les médias" a regretté Brahim Letaief.
Revenant sur ses rapports avec l'actuel ministre le Culture, Brahim Letaief indique: "Quand a commencé mon problème avec Mohamed (Zine El Abidine)? Lorsque la veille (des JCC), il est venu me demander qu'il voulait faire un discours lors de la cérémonie d'ouverture. Je lui ai dit 'monsieur le ministre, non! Vous n'avez aucune raison pour monter (sur scène)' " indiquant lui avoir demandé de dire clairement qu'il reconnait l'indépendance des JCC ou qu'il allait y réfléchir.
Quant au mot d'ouverture du chef du gouvernement, Brahim Letaief explique que le ministre de la Culture lui a indiqué que Youssef Chahed souhaitait prendre la parole, ce qu'il n'a pu refuser. "Ma grande surprise fût (...) que le chef du gouvernement n'était même pas au courant qu'il devait prononcer un mot. Il n'était pas au courant!".
Ainsi selon lui, le ministre de la Culture a fait en sorte que le chef du gouvernement puisse prononcer un mot lors de la cérémonie d'ouverture: "C'est normal, quand on court après un poste et avoir tout fait pour devenir ministre...".
Dans un communiqué laconique publié sur sa page Facebook, le ministère demande en outre au bureau exécutif de remettre dans les plus brefs délais les rapports financier et moral au ministère de tutelle.
Pour rappel, cette 27eme édition des Journées Cinématographiques de Carthage a été marquée par de nombreux couacs. L'actrice et comédienne Bahia Rachedi clôturait en larmes sa participation aux Journées cinématographiques de Carthage, dénonçant une "marginalisation" et "une humiliation" de la délégation algérienne lors cet événement.
En outre, plusieurs réalisateurs algériens ont affirmé la volonté des organisateurs des JCC 2016 d'écarter les oeuvres algériennes. En effet, les réalisateurs algériens Hamid Benamra et Damien Ounouri ont démenti, preuves à l'appui, les excuses de l'organisateur de cette 27eme édition des JCC -à savoir Brahim Letaief- qui avait indiqué au journal l'expression que ces films n'ont jamais été envoyés au comité de sélection.
Intervenant, Samedi 12 novembre sur les ondes de Radio Mosaïque Fm, Brahim Letaief est revenu sur le bilan de ces JCC 2016 et a indiqué avoir démissionné "j'ai démissionné, je n'ai pas été viré" a t-il affirmé. "J'avais déjà affirmé avant le déroulement des JCC que je ne continuerai pas après cette édition".
"Aujourd'hui on ne peut demander des comptes aux JCC pour l'absence d'une politique culturelle claire en matière d'infrastructure cinématographique" a t-il indiqué revenant sur les problèmes d'organisations qui ont émaillé lors de ces JCC.
"En 2 éditions, j'ai connu 4 ministres de la Culture (...) Le ministère qui a connu le record de changement c'est le ministère de la Culture. Je travaille sous sa tutelle, malgré mon indépendance et mes appels à l'indépendance, mais en dernier recours, Mohamed Zine El Abidine reste mon patron" a t-il indiqué.
"Il n'a pas été aidant, malheureusement" reproche Brahim Letaief au ministre.
"Il y a eu une campagne ciblée (contre moi) parce que le ministre est plus fort que moi pour faire bouger les médias" a regretté Brahim Letaief.
Revenant sur ses rapports avec l'actuel ministre le Culture, Brahim Letaief indique: "Quand a commencé mon problème avec Mohamed (Zine El Abidine)? Lorsque la veille (des JCC), il est venu me demander qu'il voulait faire un discours lors de la cérémonie d'ouverture. Je lui ai dit 'monsieur le ministre, non! Vous n'avez aucune raison pour monter (sur scène)' " indiquant lui avoir demandé de dire clairement qu'il reconnait l'indépendance des JCC ou qu'il allait y réfléchir.
Quant au mot d'ouverture du chef du gouvernement, Brahim Letaief explique que le ministre de la Culture lui a indiqué que Youssef Chahed souhaitait prendre la parole, ce qu'il n'a pu refuser. "Ma grande surprise fût (...) que le chef du gouvernement n'était même pas au courant qu'il devait prononcer un mot. Il n'était pas au courant!".
Ainsi selon lui, le ministre de la Culture a fait en sorte que le chef du gouvernement puisse prononcer un mot lors de la cérémonie d'ouverture: "C'est normal, quand on court après un poste et avoir tout fait pour devenir ministre...".
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