CULTURE-Un joyau de la médina de Tunis, fondé en 1934, la Rachidia était le berceau de nombreux artistes tunisiens, elle abrite le trésor du patrimoine musical tunisien "le Malouf" de célèbres et moins connus "Sheikhs" avec des morceaux musicaux inédits arabo-andalous et des instruments musicaux. Toutefois, ce monument historique court à sa ruine et a besoin d'une restauration dans l'urgence, alerte un collectif d'associations tunisiennes, qui s'est mobilisé pour sa restauration.
"Ces archives sont aujourd’hui en danger, compte tenu de l’âge de ces documents et des conditions d’archivages non adaptées. Leur état se dégrade, ce qui rend leur utilisation difficile. La Rachidia a dû en restreindre temporairement l'accès afin d’en assurer la conservation" mettent en garde les associations, en l'occurrence Aswar Al Médina, Carthagina, Dar Ben Gacem, Doolesha et Enauvateur.
En effet, ces cinq associations et entreprises culturelles ont lancé une opération de crowdfunding pour chercher des donateurs. Le but est de "restaurer dans un premier temps les archives en mettant en place une nouvelle bibliothèque sécurisée. On souhaite également établir une centre de recherche et développement du Malouf, la restauration du palais "Dar El dey", a déclaré au HuffPost Tunisie, Leila Ben Gacem, fondatrice de "Dar Ben Gacem", maison d’hôte et entreprise sociale travaillant sur la médina.
Et le collectif d'associations voit grand: "On souhaite redonner vie au palais en le convertissant en un musée dédié au Malouf, mais un musée vivant avec une salle de lecture et de co-working space,etc", a ajouté Leila Ben Gacem.
Pour commencer, le crowdfunding est à la recherche de 1.5 million dinars, a révélé la fondatrice de "Dar Ben Gacem".
Le travail de restauration qui constitue la première étape de ce projet a été entamé depuis avril 2016 grâce à quelques soutiens. Trois archivistes se sont attelés sur les archives datant de 1934 à 1956. Ce travail a permis "d’inventorier une soixantaine d’instruments (Oud, Rabab, Tar) et plusieurs documents manuscrits, photographiques et dossiers spécifiques à certains artistes (Khmais Tarnane, Ali Riahi etc.). La phase d’archivage de la période allant de 1957 à 2016 est la prochaine étape, il faudra compter environ 4 mois pour la finaliser" d'où la nécessité d'avoir des dons pour terminer l'étape d'archivage, a annoncé le collectif.
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En effet, ces cinq associations et entreprises culturelles ont lancé une opération de crowdfunding pour chercher des donateurs. Le but est de "restaurer dans un premier temps les archives en mettant en place une nouvelle bibliothèque sécurisée. On souhaite également établir une centre de recherche et développement du Malouf, la restauration du palais "Dar El dey", a déclaré au HuffPost Tunisie, Leila Ben Gacem, fondatrice de "Dar Ben Gacem", maison d’hôte et entreprise sociale travaillant sur la médina.
Et le collectif d'associations voit grand: "On souhaite redonner vie au palais en le convertissant en un musée dédié au Malouf, mais un musée vivant avec une salle de lecture et de co-working space,etc", a ajouté Leila Ben Gacem.
Pour commencer, le crowdfunding est à la recherche de 1.5 million dinars, a révélé la fondatrice de "Dar Ben Gacem".
Le travail de restauration qui constitue la première étape de ce projet a été entamé depuis avril 2016 grâce à quelques soutiens. Trois archivistes se sont attelés sur les archives datant de 1934 à 1956. Ce travail a permis "d’inventorier une soixantaine d’instruments (Oud, Rabab, Tar) et plusieurs documents manuscrits, photographiques et dossiers spécifiques à certains artistes (Khmais Tarnane, Ali Riahi etc.). La phase d’archivage de la période allant de 1957 à 2016 est la prochaine étape, il faudra compter environ 4 mois pour la finaliser" d'où la nécessité d'avoir des dons pour terminer l'étape d'archivage, a annoncé le collectif.
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