L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) sa présenté samedi les résultats de son rapport annuel "Attractivité régionale 2016".
Le rapport 2016 couvre 539 entreprises et mesure l’évolution de la compétitivité des entreprises dans les 24 gouvernorats du pays sur la base d’indicateurs de référence à savoir : les services municipaux, l’approche participative, la transparence et accès à l’information, infrastructure et cadre de vie et la disponibilité de la main d’œuvre.
Tunis leader du classement général
Le baromètre annuel de la compétitivité régionale de l’IACE fait montre d’une détérioration du climat général des affaires et ce dans tous les gouvernorats du pays. L’indice général 2016 a reflué en passant de 3,34 en 2015 à 2,12 cette année. Le gouvernorat de Tunis demeure sans surprise le leader du classement général. Tunis est classée première en matière de qualité des services municipaux et en matière d’approche participative. Par contre les gouvernorats de Nabeul et Siliana sont les moins compétitifs au niveau des services municipaux.
La région de Ben Arous arrive en tête des régions en matière de transparence et de facilité d’accès à l’information alors que les gouvernorats de l’Ariana et de Nabeul arrivent en bas du classement.
TOP 10 des régions les plus compétitifs
Le TOP 10 des régions les mieux compétitifs sont : Tunis, Sfax, Ben Arous, Sousse, Gabès, Médenine, Nableul Monastir, Kairouan et Bizerte. Certaines régions ont enregistré une amélioration notable de leur indice général et donc une amélioration de leur attractivité. Il s’agit principalement de Sidi Bouzid, Jendouba, Kairouan et Médenine. Une avancée expliquée par l’amélioration de la transparence et par l’approche participative engagée dans ces régions.
D’autres régions ont enregistré un recul en matière de compétitivité dont principalement les gouvernorats de l’Ariana, Zaghouan, Manouba et Kef.
Au niveau de la disponibilité de la main d’œuvre, sept gouvernorats souffrent d’un manque de débouchés. Ainsi il ressort d’après le rapport annuel de l’IACE que les régions de Mahdia, Siliana, Kasserine, Kébili, Zaghouan, Tataouine et Tozeur souffrent d’une indisponibilité de la main d’œuvre et ce selon les entreprises interviewées.
Le rapport 2016 de l’IACE confirme que les entreprises tunisiennes souffrent d’une faible compétitivité et d’un enveniment du climat des affaires. La loi de Finances 2017 qui devra être discutée en plénière ce vendredi ne plaide pas pour une amélioration du climat des affaires. D’ailleurs les différentes organisations patronales dénoncent des mesures désavantageuses.
Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) relevant de l’UTICA souligne dans un communiqué rendu public que "plusieurs dispositions de ce projet viennent abroger, supprimer ou réactiver d’anciennes mesures, engendrant une instabilité pour les investisseurs nationaux et étrangers, qui seront sans visibilité à moyen et long terme". Et d’ajouter : "La contribution de 7.5% du bénéficie est de nature à augmenter sensiblement la pression fiscale pour les entreprises, cette mesure aura un impact négatif surtout sur le réinvestissement des bénéfices".
Ainsi la compétitivité ou l’avantage concurrentiel des entreprises tunisiennes risque de s’affaiblir davantage en 2017.
Le rapport 2016 couvre 539 entreprises et mesure l’évolution de la compétitivité des entreprises dans les 24 gouvernorats du pays sur la base d’indicateurs de référence à savoir : les services municipaux, l’approche participative, la transparence et accès à l’information, infrastructure et cadre de vie et la disponibilité de la main d’œuvre.
Tunis leader du classement général
Le baromètre annuel de la compétitivité régionale de l’IACE fait montre d’une détérioration du climat général des affaires et ce dans tous les gouvernorats du pays. L’indice général 2016 a reflué en passant de 3,34 en 2015 à 2,12 cette année. Le gouvernorat de Tunis demeure sans surprise le leader du classement général. Tunis est classée première en matière de qualité des services municipaux et en matière d’approche participative. Par contre les gouvernorats de Nabeul et Siliana sont les moins compétitifs au niveau des services municipaux.
La région de Ben Arous arrive en tête des régions en matière de transparence et de facilité d’accès à l’information alors que les gouvernorats de l’Ariana et de Nabeul arrivent en bas du classement.
TOP 10 des régions les plus compétitifs
Le TOP 10 des régions les mieux compétitifs sont : Tunis, Sfax, Ben Arous, Sousse, Gabès, Médenine, Nableul Monastir, Kairouan et Bizerte. Certaines régions ont enregistré une amélioration notable de leur indice général et donc une amélioration de leur attractivité. Il s’agit principalement de Sidi Bouzid, Jendouba, Kairouan et Médenine. Une avancée expliquée par l’amélioration de la transparence et par l’approche participative engagée dans ces régions.
D’autres régions ont enregistré un recul en matière de compétitivité dont principalement les gouvernorats de l’Ariana, Zaghouan, Manouba et Kef.
Au niveau de la disponibilité de la main d’œuvre, sept gouvernorats souffrent d’un manque de débouchés. Ainsi il ressort d’après le rapport annuel de l’IACE que les régions de Mahdia, Siliana, Kasserine, Kébili, Zaghouan, Tataouine et Tozeur souffrent d’une indisponibilité de la main d’œuvre et ce selon les entreprises interviewées.
Le rapport 2016 de l’IACE confirme que les entreprises tunisiennes souffrent d’une faible compétitivité et d’un enveniment du climat des affaires. La loi de Finances 2017 qui devra être discutée en plénière ce vendredi ne plaide pas pour une amélioration du climat des affaires. D’ailleurs les différentes organisations patronales dénoncent des mesures désavantageuses.
Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) relevant de l’UTICA souligne dans un communiqué rendu public que "plusieurs dispositions de ce projet viennent abroger, supprimer ou réactiver d’anciennes mesures, engendrant une instabilité pour les investisseurs nationaux et étrangers, qui seront sans visibilité à moyen et long terme". Et d’ajouter : "La contribution de 7.5% du bénéficie est de nature à augmenter sensiblement la pression fiscale pour les entreprises, cette mesure aura un impact négatif surtout sur le réinvestissement des bénéfices".
Ainsi la compétitivité ou l’avantage concurrentiel des entreprises tunisiennes risque de s’affaiblir davantage en 2017.
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