Le débat a continué aujourd’hui après que l’article 30 du projet de la loi des Finances de 2017 –relatif à la levée du secret bancaire– ait été rejeté par l’Assemblée des représentants du peuple. Les partisans de cet article ont accusé ses détracteurs de vouloir, notamment, eux-mêmes se préserver de toute menace.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, le président du conseil de la Choura du mouvement d’Ennahdha, Abdelkrim Harouni, a estimé que les députés ont fait le bon choix en rejetant l’article 30 du projet de la loi des Finances de 2017.
Pour lui, ce rejet est une démonstration de l’efficacité des institutions de l’État, comprendre ici l’efficacité du Parlement. Pour Ennahdha, la levée du secret bancaire ne peut avoir lieu que suite à une requête judiciaire en exceptant les hommes d’affaires impliqués dans l’action politique et les politiciens eux-mêmes. Abdelkrim Harouni a estimé qu’il est impératif que le gouvernement présente des garanties avant de faire passer une loi pareille.
Rejetant l’idée qui dit qu’Ennahdha a empêché le passage d’une telle loi par peur d’être lui-même impliqué dans des affaires louches, le président de la Choura a assuré que ses collègues et lui-même ont intégré le pouvoir proprement, l’ont quitté proprement et y sont revenus proprement.
Autre son de cloche de la part du dirigeant du même mouvement, Samir Dilou, qui a annoncé, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, qu’il était pour la levée du secret bancaire. Pour le député, la situation actuelle du pays exige qu’il ait un cadre de transparence totale afin que l’économie puisse être sauvée et relancée.
De son côté, le président de la commission des Finances et député du Front populaire, Mongi Rahoui, a expliqué que les élus qui se sont opposés à l’article 30 ont utilisé les mêmes arguments que ceux qui étaient utilisés à l’époque de Ben Ali. Et d’ajouter que le prétexte du chantage qu’emploient certains peut être facilement détourné grâce à quelques rectifications au niveau de l’article en question.
Intervenant sur les ondes d’Express FM, Mongi Rahoui a rappelé que tous les pays démocratiques et développés ont adopté le principe de la levée du secret bancaire et que les seuls pays qui ne l’ont pas fait sont ceux mêmes que l’on nomme les paradis fiscaux. Pour le député du Front populaire, le rejet de cet article représente, en réalité, un nouveau obstacle que dressent les deux grands partis majoritaires du pays contre le gouvernement d’union nationale qui aura, désormais, un grand handicap dans sa lutte contre la corruption.
Après de longs débats au sein de la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), l’article relatif à la levée du secret bancaire – qui survient dans le cadre du projet de la loi des Finances de 2017 – a finalement été rejeté. Les députés du mouvement d’Ennahdha et de celui de Nidaa Tounes ont en effet voté contre l’article en question. Rappelons que lors de cette même séance de vote, les députés qui font partie de la coalition des partis au pouvoir ont voté contre l’article en question tandis que ceux de l’opposition ont voté pour.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, le président du conseil de la Choura du mouvement d’Ennahdha, Abdelkrim Harouni, a estimé que les députés ont fait le bon choix en rejetant l’article 30 du projet de la loi des Finances de 2017.
Pour lui, ce rejet est une démonstration de l’efficacité des institutions de l’État, comprendre ici l’efficacité du Parlement. Pour Ennahdha, la levée du secret bancaire ne peut avoir lieu que suite à une requête judiciaire en exceptant les hommes d’affaires impliqués dans l’action politique et les politiciens eux-mêmes. Abdelkrim Harouni a estimé qu’il est impératif que le gouvernement présente des garanties avant de faire passer une loi pareille.
Rejetant l’idée qui dit qu’Ennahdha a empêché le passage d’une telle loi par peur d’être lui-même impliqué dans des affaires louches, le président de la Choura a assuré que ses collègues et lui-même ont intégré le pouvoir proprement, l’ont quitté proprement et y sont revenus proprement.
Autre son de cloche de la part du dirigeant du même mouvement, Samir Dilou, qui a annoncé, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, qu’il était pour la levée du secret bancaire. Pour le député, la situation actuelle du pays exige qu’il ait un cadre de transparence totale afin que l’économie puisse être sauvée et relancée.
De son côté, le président de la commission des Finances et député du Front populaire, Mongi Rahoui, a expliqué que les élus qui se sont opposés à l’article 30 ont utilisé les mêmes arguments que ceux qui étaient utilisés à l’époque de Ben Ali. Et d’ajouter que le prétexte du chantage qu’emploient certains peut être facilement détourné grâce à quelques rectifications au niveau de l’article en question.
Intervenant sur les ondes d’Express FM, Mongi Rahoui a rappelé que tous les pays démocratiques et développés ont adopté le principe de la levée du secret bancaire et que les seuls pays qui ne l’ont pas fait sont ceux mêmes que l’on nomme les paradis fiscaux. Pour le député du Front populaire, le rejet de cet article représente, en réalité, un nouveau obstacle que dressent les deux grands partis majoritaires du pays contre le gouvernement d’union nationale qui aura, désormais, un grand handicap dans sa lutte contre la corruption.
Après de longs débats au sein de la commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), l’article relatif à la levée du secret bancaire – qui survient dans le cadre du projet de la loi des Finances de 2017 – a finalement été rejeté. Les députés du mouvement d’Ennahdha et de celui de Nidaa Tounes ont en effet voté contre l’article en question. Rappelons que lors de cette même séance de vote, les députés qui font partie de la coalition des partis au pouvoir ont voté contre l’article en question tandis que ceux de l’opposition ont voté pour.
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