Dans une interview accordée à l'hebdomadaire français "La Tribune", le ministre tunisien de l'Investissement, du Développement et de la Coopération internationale Fadhel Abdelkefi a réfuté l'idée d'une dévaluation du dinar tunisien.
"Non jamais de la vie!" a-t-il répondu à une question dans ce sens du journaliste expliquant que "nous avons connu une dévaluation compétitive implicite, pas une dévaluation administrative" réfutant ainsi le signal d'alarme envoyé par l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) dans son dernier rapport.
En effet, l'IACE s'est interrogée si la Banque Centrale tunisienne ne suivrait pas sa collègue égyptienne qui a procédé à la dévaluation de sa monnaie. Selon celle-ci, la possibilité que la Banque Centrale de Tunisie puisse décider un flottement du taux de change -comme préconisé par le FMI- pourrait inciter par la suite l'institution à procéder à la dévaluation du dinar tunisien.
Faire preuve de pragmatisme
Revenant sur la situation économique de la Tunisie, Fadhel Abdelkefi a indiqué penser être "pragmatique". En deux mois, il affirme que le gouvernement a réussi à faire redémarrer le phosphate "qui était en panne depuis 4 années", à régler le problème de Petrofac et à ne plus avoir de bateaux en rade dans le port de Radès.
Tunisia 2020 en point de mire
Selon le ministre de l'Investissement, Tunisia 2020 sera l'occasion de "restaurer l'image économique de la Tunisie dans le bassin méditerranéen", faisant le lien entre l'Europe et l'Afrique en mettant en place des Hub dans différents secteurs à l'instar de la santé, le textile, le tourisme....
Pour ce faire, Fadhel Abdelkefi insiste sur le rôle de la loi d'urgence économique qui facilitera les investissements privés: "vous avez désormais un seul interlocuteur, c'est notre Ministère" a-t-il affirmé, indiquant que cela facilitera les démarches administratives pour ceux qui souhaitent s'installer en Tunisie.
Pas de guichet unique, en revanche, mais Abdelkefi affirme dérouler "un tapis rouge" pour faire réussir les projets d'investissements en Tunisie.
"Non jamais de la vie!" a-t-il répondu à une question dans ce sens du journaliste expliquant que "nous avons connu une dévaluation compétitive implicite, pas une dévaluation administrative" réfutant ainsi le signal d'alarme envoyé par l'Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) dans son dernier rapport.
En effet, l'IACE s'est interrogée si la Banque Centrale tunisienne ne suivrait pas sa collègue égyptienne qui a procédé à la dévaluation de sa monnaie. Selon celle-ci, la possibilité que la Banque Centrale de Tunisie puisse décider un flottement du taux de change -comme préconisé par le FMI- pourrait inciter par la suite l'institution à procéder à la dévaluation du dinar tunisien.
Faire preuve de pragmatisme
Revenant sur la situation économique de la Tunisie, Fadhel Abdelkefi a indiqué penser être "pragmatique". En deux mois, il affirme que le gouvernement a réussi à faire redémarrer le phosphate "qui était en panne depuis 4 années", à régler le problème de Petrofac et à ne plus avoir de bateaux en rade dans le port de Radès.
Tunisia 2020 en point de mire
Selon le ministre de l'Investissement, Tunisia 2020 sera l'occasion de "restaurer l'image économique de la Tunisie dans le bassin méditerranéen", faisant le lien entre l'Europe et l'Afrique en mettant en place des Hub dans différents secteurs à l'instar de la santé, le textile, le tourisme....
Pour ce faire, Fadhel Abdelkefi insiste sur le rôle de la loi d'urgence économique qui facilitera les investissements privés: "vous avez désormais un seul interlocuteur, c'est notre Ministère" a-t-il affirmé, indiquant que cela facilitera les démarches administratives pour ceux qui souhaitent s'installer en Tunisie.
Pas de guichet unique, en revanche, mais Abdelkefi affirme dérouler "un tapis rouge" pour faire réussir les projets d'investissements en Tunisie.
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