Le Tribunal de première instance de Sousse a rendu, lundi 14 novembre, dans la soirée son verdict concernant l'affaire de la mort de l'ancien coordinateur régional de Nidaa Tounes à Tataouine, Lotfi Nagdh.
Accusés de meurtre prémédité, deux suspects ainsi que deux de leurs complices ont bénéficié d'un non-lieu.
En marge d'affrontements entre des partisans de Nidaa Tounes et des membres de la Ligue de protection de la révolution -proches du parti islamiste d'Ennahdha- à Tataouine en octobre 2012, Lotfi Nagdh est décédé dans des circonstances troubles, après avoir été roué de coups. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur de l'époque Khaled Tarrouche avait confirmé la violence mais avait indiqué que le militant était mort d'une crise cardiaque.
Intervenant sur la radio Mosaïque Fm, l'avocat des suspects, Hatem Chalghoumi a indiqué que "La justice aujourd'hui a prouvé qu'on a voulu coller cette affaire sur les dos de mes clients, que la mort était naturelle, qu'elle n'a aucun lien avec un quelconque meurtre, ni violences".
Les 4 accusés ont été libérés mardi 15 novembre.
Par ailleurs, le Tribunal de première instance de Sousse a condamné quatre autres accusés pour rassemblement illégal à des peines allant de 3 à 6 mois de prisons. D'autres partisans du mouvement Nidaa Tounes à Tataouine ont, quant à eux, été condamnés pour jets de cocktails molotov à des peines allant de 6 mois à 1 an de prison.
La toile sous le choc
A l'annonce du verdict, la majorité de la toile tunisienne a exprimé son désarroi face au prononcé du jugement, jugé "honteux" par les-uns, d'une mascarade alliant Nidaa Tounes à Ennahdha pour d'autres.
Légende: "De quelle justice indépendante vous parlez? Ils nous ont tués (...) puis ils ont dit qu'il n'y avait pas de crime. En Tunisie, un mort sans assassin (...) Martyr, Merde à tous ceux qui t'ont trahi" clame cette députée à l'Assemblée des représentants du peuple.
Légende: "Il n'y a aucune justice dans ce pays...Il ne reste que la justice divine, l'originelle"
Légende: "Quand j'ai entendu (la nouvelle) je me suis demandé si je rêvais! Non-lieu? Et Chokri Belaïd? Passez le bonjour à la loi et à la justice! Quel pays et quelles Nidaa et Ennahdha! Le citoyen, même dans sa tombe n'obtient pas ses droits"
Légende: "Béji Caid Essebsi a trahi le pays et les gens...Nidaa est terminée, paix à ton âme Lotfi, et Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi connaîtront le même jugement"
Accusés de meurtre prémédité, deux suspects ainsi que deux de leurs complices ont bénéficié d'un non-lieu.
En marge d'affrontements entre des partisans de Nidaa Tounes et des membres de la Ligue de protection de la révolution -proches du parti islamiste d'Ennahdha- à Tataouine en octobre 2012, Lotfi Nagdh est décédé dans des circonstances troubles, après avoir été roué de coups. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur de l'époque Khaled Tarrouche avait confirmé la violence mais avait indiqué que le militant était mort d'une crise cardiaque.
Intervenant sur la radio Mosaïque Fm, l'avocat des suspects, Hatem Chalghoumi a indiqué que "La justice aujourd'hui a prouvé qu'on a voulu coller cette affaire sur les dos de mes clients, que la mort était naturelle, qu'elle n'a aucun lien avec un quelconque meurtre, ni violences".
Les 4 accusés ont été libérés mardi 15 novembre.
Par ailleurs, le Tribunal de première instance de Sousse a condamné quatre autres accusés pour rassemblement illégal à des peines allant de 3 à 6 mois de prisons. D'autres partisans du mouvement Nidaa Tounes à Tataouine ont, quant à eux, été condamnés pour jets de cocktails molotov à des peines allant de 6 mois à 1 an de prison.
La toile sous le choc
A l'annonce du verdict, la majorité de la toile tunisienne a exprimé son désarroi face au prononcé du jugement, jugé "honteux" par les-uns, d'une mascarade alliant Nidaa Tounes à Ennahdha pour d'autres.
Légende: "De quelle justice indépendante vous parlez? Ils nous ont tués (...) puis ils ont dit qu'il n'y avait pas de crime. En Tunisie, un mort sans assassin (...) Martyr, Merde à tous ceux qui t'ont trahi" clame cette députée à l'Assemblée des représentants du peuple.
Légende: "Il n'y a aucune justice dans ce pays...Il ne reste que la justice divine, l'originelle"
Légende: "Quand j'ai entendu (la nouvelle) je me suis demandé si je rêvais! Non-lieu? Et Chokri Belaïd? Passez le bonjour à la loi et à la justice! Quel pays et quelles Nidaa et Ennahdha! Le citoyen, même dans sa tombe n'obtient pas ses droits"
Légende: "Béji Caid Essebsi a trahi le pays et les gens...Nidaa est terminée, paix à ton âme Lotfi, et Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi connaîtront le même jugement"
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