Du 12 au 15 novembre s'est tenu le "Bootcamp de l'Entrepreneuriat Social SEED Euro-MED", une sorte de camp d'entrainement pour les entrepreneurs sociaux, comme son nom l'indique. 4 journées de formation intensive à l'entrepreneuriat, organisé par Lab'Ess et Euclid Network, incubateur de projets implanté en Tunisie et financé par l'Union Européenne.
Pendant 4 jours, 27 entrepreneurs maghrébins et européens ont vécu ensemble 4 journées d'apprentissage, de collaboration et aussi beaucoup d'émotions.
Les 3 formateurs, Carlos Azevedo de l'IES Social Business School, Mohamed Rafik Ben Ayed de l'ESB Coaching et Mahmoud Krimi.
Théorie et pratique s'alternaient, mais encore, les activités de "team-building" qui ont rapproché les participants et créé une bouffée de solidarité et une résolution à collaborer. Les festivités aussi étaient au rendez-vous.
Networking et collaborations
Le partage et l'échange étaient au centre. Des intervenants expérimentés sont venus présenter leurs projets sociaux.
Karin Reinders, des Pays-bas, fondatrice de "Fair Fabrics" était l'invitée de la première journée, son entreprise sociale pourrait être définie comme l'ambassadrice des produits artisanaux des pays en développement, aux pays-bas.
Le fondateur de "Mutum", une plateforme de prêts et d'emprunts gratuits, Frédéric Griffaton, s'était présenté lors de la deuxième journée avec sa solution pour la sur-consommation qui l'a amené à créer son entreprise sociale.
Et enfin la troisième journée, Josette Dijkhuizen, qui a assisté à la quasi-totalité du programme, a présenté son entreprise sociale "Enpower", qui oeuvre pour l'entrepreneuriat inclusif parmi les réfugiés, spécialement les femmes.
Interactivité et échange d'idées et de conseils ont animé les présentations, et selon les organisateurs, des collaborations pourront bientôt naître.
De nouveaux projets
Entretemps, les participants, qui s'étaient répartis en groupes, ont travaillé sur la conception de nouveaux projets. Chaque groupe avait un problème "important et négligé", auquel il devait trouver une solution. La solution se présentera sous la forme d'une entreprise sociale, qui aura pour but de résoudre le problème tout en veillant à trouver les ressources nécessaires, pour le bon déroulement de ses activités.
Le dernier jour était consacré aux pitches et au jury. Le groupe gagnant avait présenté une solution pour les artisans qui manquent de soutien en marketing. Les autres groupes se sont penchés sur d'autres affaires sociales telles que l'éducation, l'éco-construction, le chômage ou encore la négligence des personnes âgées. La cérémonie de clôture a vu les participants recevoir des certificats, mais aussi, le livre "The Social Entrepreneur's Guide to Changing the World", dont l'un des auteurs est Carlos Azevedo, leader et formateur du Bootcamp.
L'entrepreneuriat social: Pourquoi?
L'entrepreneuriat social s'enregistre dans le cadre d'une économie alternative, ou collaborative, qui va servir à résoudre un problème sociétal, et donc l'intérêt général.
L'entrepreneur social est passionné et altruiste, il veut changer le monde. Il vient alors avec ses solutions, alternatives à celles institutionnalisées.
Les exemples ne sont pas des moindres en Tunisie. "YallaRead", l'entreprise sociale de Ahmed Hadhri, qui était présent parmi les participants, est une plateforme d'échange de livres. Récemment, il avait établi un partenariat avec la start-up "E-Taxi" pour inciter les gens à lire dans les taxis, et bientôt, pourquoi pas, dans tous les transports en commun.
"Qartaj", lancée par Moncef Ben Rejeb, qui a lui aussi participé au Bootcamp, est une plateforme e-commerce pour les produits artisanaux. Avec son entreprise sociale, Moncef rend justice aux artisans en les accompagnant, notamment dans la détermination des prix de vente.
En Tunisie, ce phénomène de collaboration se propage dans les esprits, de plus en plus, avec des plateformes pour le covoiturage par exemple, mais aussi des groupes Facebook, tels que "On a mangé pour vous", "On a lu pour vous", "Les bons plans de la Tunisie", etc.
C'est le partage, l'échange, la promotion de l'écologie, entre autres, qui font de l'entrepreneuriat social un acteur vers le changement positif, pour le bien de tous.
C'est aussi un moyen vers la réduction du chômage, une incitation au travail indépendant. Nombre de jeunes passent des années à attendre l'opportunité d'un travail décent, ils se plaignent du manque d'opportunités dans leurs domaines, alors que la solution est sous leurs yeux et très simple. Entreprendre son propre projet et être l'opérateur de changement dont le monde a besoin.
Et la bonne nouvelle, c’est que nombre d’organismes, à l'instar de “Lab’ess”, sont là pour les accompagner et les guider à réaliser leurs rêves.
Pendant 4 jours, 27 entrepreneurs maghrébins et européens ont vécu ensemble 4 journées d'apprentissage, de collaboration et aussi beaucoup d'émotions.
Les 3 formateurs, Carlos Azevedo de l'IES Social Business School, Mohamed Rafik Ben Ayed de l'ESB Coaching et Mahmoud Krimi.
Théorie et pratique s'alternaient, mais encore, les activités de "team-building" qui ont rapproché les participants et créé une bouffée de solidarité et une résolution à collaborer. Les festivités aussi étaient au rendez-vous.
Networking et collaborations
Le partage et l'échange étaient au centre. Des intervenants expérimentés sont venus présenter leurs projets sociaux.
Karin Reinders, des Pays-bas, fondatrice de "Fair Fabrics" était l'invitée de la première journée, son entreprise sociale pourrait être définie comme l'ambassadrice des produits artisanaux des pays en développement, aux pays-bas.
Le fondateur de "Mutum", une plateforme de prêts et d'emprunts gratuits, Frédéric Griffaton, s'était présenté lors de la deuxième journée avec sa solution pour la sur-consommation qui l'a amené à créer son entreprise sociale.
Et enfin la troisième journée, Josette Dijkhuizen, qui a assisté à la quasi-totalité du programme, a présenté son entreprise sociale "Enpower", qui oeuvre pour l'entrepreneuriat inclusif parmi les réfugiés, spécialement les femmes.
Interactivité et échange d'idées et de conseils ont animé les présentations, et selon les organisateurs, des collaborations pourront bientôt naître.
De nouveaux projets
Entretemps, les participants, qui s'étaient répartis en groupes, ont travaillé sur la conception de nouveaux projets. Chaque groupe avait un problème "important et négligé", auquel il devait trouver une solution. La solution se présentera sous la forme d'une entreprise sociale, qui aura pour but de résoudre le problème tout en veillant à trouver les ressources nécessaires, pour le bon déroulement de ses activités.
Le dernier jour était consacré aux pitches et au jury. Le groupe gagnant avait présenté une solution pour les artisans qui manquent de soutien en marketing. Les autres groupes se sont penchés sur d'autres affaires sociales telles que l'éducation, l'éco-construction, le chômage ou encore la négligence des personnes âgées. La cérémonie de clôture a vu les participants recevoir des certificats, mais aussi, le livre "The Social Entrepreneur's Guide to Changing the World", dont l'un des auteurs est Carlos Azevedo, leader et formateur du Bootcamp.
L'entrepreneuriat social: Pourquoi?
L'entrepreneuriat social s'enregistre dans le cadre d'une économie alternative, ou collaborative, qui va servir à résoudre un problème sociétal, et donc l'intérêt général.
L'entrepreneur social est passionné et altruiste, il veut changer le monde. Il vient alors avec ses solutions, alternatives à celles institutionnalisées.
Les exemples ne sont pas des moindres en Tunisie. "YallaRead", l'entreprise sociale de Ahmed Hadhri, qui était présent parmi les participants, est une plateforme d'échange de livres. Récemment, il avait établi un partenariat avec la start-up "E-Taxi" pour inciter les gens à lire dans les taxis, et bientôt, pourquoi pas, dans tous les transports en commun.
"Qartaj", lancée par Moncef Ben Rejeb, qui a lui aussi participé au Bootcamp, est une plateforme e-commerce pour les produits artisanaux. Avec son entreprise sociale, Moncef rend justice aux artisans en les accompagnant, notamment dans la détermination des prix de vente.
En Tunisie, ce phénomène de collaboration se propage dans les esprits, de plus en plus, avec des plateformes pour le covoiturage par exemple, mais aussi des groupes Facebook, tels que "On a mangé pour vous", "On a lu pour vous", "Les bons plans de la Tunisie", etc.
C'est le partage, l'échange, la promotion de l'écologie, entre autres, qui font de l'entrepreneuriat social un acteur vers le changement positif, pour le bien de tous.
C'est aussi un moyen vers la réduction du chômage, une incitation au travail indépendant. Nombre de jeunes passent des années à attendre l'opportunité d'un travail décent, ils se plaignent du manque d'opportunités dans leurs domaines, alors que la solution est sous leurs yeux et très simple. Entreprendre son propre projet et être l'opérateur de changement dont le monde a besoin.
Et la bonne nouvelle, c’est que nombre d’organismes, à l'instar de “Lab’ess”, sont là pour les accompagner et les guider à réaliser leurs rêves.
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