6 français, victimes de l'attentat du Bardo ont refusé une invitation pour une cérémonie d'hommage du président de la République tunisienne Béji Caid Essebsi le 18 novembre prochain rapporte le Canard Enchainé.
Selon le média français, ces victimes ont qualifié cette invitation de "poudre aux yeux médiatique" au vu du piétinement de l'enquête.
Ainsi, 6 complices présumés des terroristes ont été arrêtés et relâchés après s'être rétractés de leurs propos arguant la torture rapporte le Canard Enchaîné avant d'ajouter que le juge qui les a relâchés, devenu par la suite procureur fait office d'une enquête du ministère de la Justice.
Par ailleurs, toujours selon le Canard enchaîné, deux syndicalistes policiers -à savoir Issam Dardouri et Walid Zarrouk- sont actuellement en prison pour avoir dénoncé "des défauts" au niveau de l'enquête.
Enfin affirme le média, Hatem Kharbouch, commissaire divisionnaire du district du Bardo a été limogé après avoir affirmé avoir demandé des renforts la veille de l'attentat après avoir reçu des informations d'un possible attentat contre le musée.
Partagé sur Twitter par l'avocat des victimes françaises de l'attentat du Bardo, Philippe de Veulle, celui-ci qualifie cette enquête de "scandale" affirmant que "les juges islamistes étouffent la vérité en Tunisie".
Le 18 mars 2015, deux jeunes Tunisiens armés de kalachnikovs ont ouvert le feu sur des touristes au musée du Bardo faisant 22 morts (21 touristes étrangers et un policier tunisien).
L'attentat a été revendiqué par l'organisation Etat islamique (EI) mais les autorités tunisiennes ont affirmé qu'il avait été "dirigé" par Lokmane Abou Sakhr, un chef jihadiste de nationalité algérienne considéré comme l'un des dirigeants de Okba Ibn Nafaa, un groupe affilié à Al-Qaïda. Ce dernier a été abattu par les forces de l'ordre tunisiennes.
Selon toute vraisemblance la cérémonie à laquelle étaient conviées les victimes françaises, est l’exposition “Lieux Saints Partagés” qui aura lieu le 18 novembre au Musée du Bardo et qui sera inaugurée par le président de la République Béji Caid Essebsi.
Le canard enchaîné ce matin: affaire du Bardo pic.twitter.com/qW8WrgRFMm
— Philippe de Veulle (@PDVeulle) 16 novembre 2016
Selon le média français, ces victimes ont qualifié cette invitation de "poudre aux yeux médiatique" au vu du piétinement de l'enquête.
Ainsi, 6 complices présumés des terroristes ont été arrêtés et relâchés après s'être rétractés de leurs propos arguant la torture rapporte le Canard Enchaîné avant d'ajouter que le juge qui les a relâchés, devenu par la suite procureur fait office d'une enquête du ministère de la Justice.
Par ailleurs, toujours selon le Canard enchaîné, deux syndicalistes policiers -à savoir Issam Dardouri et Walid Zarrouk- sont actuellement en prison pour avoir dénoncé "des défauts" au niveau de l'enquête.
Enfin affirme le média, Hatem Kharbouch, commissaire divisionnaire du district du Bardo a été limogé après avoir affirmé avoir demandé des renforts la veille de l'attentat après avoir reçu des informations d'un possible attentat contre le musée.
Partagé sur Twitter par l'avocat des victimes françaises de l'attentat du Bardo, Philippe de Veulle, celui-ci qualifie cette enquête de "scandale" affirmant que "les juges islamistes étouffent la vérité en Tunisie".
@PDVeulle Le canard enchaîné parle de ce scandale qui nous concerne tous!
— Philippe de Veulle (@PDVeulle) 16 novembre 2016
@PDVeulle Les juges islamistes étouffent la vérité en Tunisie sur le Bardo
— Philippe de Veulle (@PDVeulle) 16 novembre 2016
Le 18 mars 2015, deux jeunes Tunisiens armés de kalachnikovs ont ouvert le feu sur des touristes au musée du Bardo faisant 22 morts (21 touristes étrangers et un policier tunisien).
L'attentat a été revendiqué par l'organisation Etat islamique (EI) mais les autorités tunisiennes ont affirmé qu'il avait été "dirigé" par Lokmane Abou Sakhr, un chef jihadiste de nationalité algérienne considéré comme l'un des dirigeants de Okba Ibn Nafaa, un groupe affilié à Al-Qaïda. Ce dernier a été abattu par les forces de l'ordre tunisiennes.
Selon toute vraisemblance la cérémonie à laquelle étaient conviées les victimes françaises, est l’exposition “Lieux Saints Partagés” qui aura lieu le 18 novembre au Musée du Bardo et qui sera inaugurée par le président de la République Béji Caid Essebsi.
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