La présidente de l’Association des magistrats tunisiens, Raoudha Karafi, était l’invitée de la radio Shems FM où elle est revenue sur le verdict du non-lieu annoncé dans l’affaire de l’assassinat de Lotfi Nagudh.
La juge a commencé par exprimer sa surprise quant au traitement médiatique réservé à cette affaire ; expliquant que l’association et ses dirigeants sont toujours très sollicités par les médias lorsqu’il s’agit d’intervenir sur des affaires relevant de la Justice, Raoudha Karafi a assuré qu’aucun organe médiatique n’a fait appel à cette même association pour l’affaire Nagudh.
Pour elle, cela démontre que tout ce qui a été dit après l’annonce du verdict survient dans le cadre de toute une campagne de dénigrement visant l’appareil judiciaire et son indépendance.
Dénonçant l’instrumentalisation politique du dossier, la juge a assuré qu’aucune autre affaire dans aucun notre pays démocratique n’a connu la présence d’individus portant des banderoles devant le Tribunal et scandant soit à la libération des accusés soit à leur emprisonnement. Pour la présidente de l’association des juges, l’affaire Nagudh a pris des tournures très graves pouvant porter préjudices à tous ceux qui l’on traitée.
Par ailleurs, Raoudha Karafi s’est questionnée sur le comportement de tous les politiciens et les journalistes qui se sont engagés dans cette campagne de dénigrement à l’encontre des juges si jamais la Cour d’appel venait à en décider autrement pour le sort des accusés. "Celui ou celle qui a accusé les juges de dépendance et qui les a comparés aux terroristes de Daech, comment pourra-t-il s’expliquer si jamais la Cour d’appel cassait le verdict du Tribunal de première instance ?"
Lors d’une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, Raoudha Karafi a annoncé que l’association tiendra une conférence de presse jeudi prochain au cours de laquelle elle annoncera son soutien aux juges qui se sont occupé de l’affaire en question. La présidente de l’association des juges tunisiens a indiqué que ces mêmes juges sont diffamés publiquement et au vu et au su des autorités sans que personne ne prenne d’initiative pour mettre fin à cette injustice.
Rappelons que quelques heures après l’annonce du même verdict, plusieurs partis politiques, à l’instar de Nidaa Tounes et d’Al Massar, ont exprimé leur mécontentement surtout après la relaxation immédiate des suspects.
Le mouvement de Nidaa Tounes en a payé lourdement les frais après le bureau de ses jeunes à Sousse et l’un de ses députés à l’Assemblée des représentants du peuple, Abdelaziz Kotti, aient présenté leur démission du mouvement.
La juge a commencé par exprimer sa surprise quant au traitement médiatique réservé à cette affaire ; expliquant que l’association et ses dirigeants sont toujours très sollicités par les médias lorsqu’il s’agit d’intervenir sur des affaires relevant de la Justice, Raoudha Karafi a assuré qu’aucun organe médiatique n’a fait appel à cette même association pour l’affaire Nagudh.
Pour elle, cela démontre que tout ce qui a été dit après l’annonce du verdict survient dans le cadre de toute une campagne de dénigrement visant l’appareil judiciaire et son indépendance.
Dénonçant l’instrumentalisation politique du dossier, la juge a assuré qu’aucune autre affaire dans aucun notre pays démocratique n’a connu la présence d’individus portant des banderoles devant le Tribunal et scandant soit à la libération des accusés soit à leur emprisonnement. Pour la présidente de l’association des juges, l’affaire Nagudh a pris des tournures très graves pouvant porter préjudices à tous ceux qui l’on traitée.
Par ailleurs, Raoudha Karafi s’est questionnée sur le comportement de tous les politiciens et les journalistes qui se sont engagés dans cette campagne de dénigrement à l’encontre des juges si jamais la Cour d’appel venait à en décider autrement pour le sort des accusés. "Celui ou celle qui a accusé les juges de dépendance et qui les a comparés aux terroristes de Daech, comment pourra-t-il s’expliquer si jamais la Cour d’appel cassait le verdict du Tribunal de première instance ?"
Lors d’une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, Raoudha Karafi a annoncé que l’association tiendra une conférence de presse jeudi prochain au cours de laquelle elle annoncera son soutien aux juges qui se sont occupé de l’affaire en question. La présidente de l’association des juges tunisiens a indiqué que ces mêmes juges sont diffamés publiquement et au vu et au su des autorités sans que personne ne prenne d’initiative pour mettre fin à cette injustice.
Rappelons que quelques heures après l’annonce du même verdict, plusieurs partis politiques, à l’instar de Nidaa Tounes et d’Al Massar, ont exprimé leur mécontentement surtout après la relaxation immédiate des suspects.
Le mouvement de Nidaa Tounes en a payé lourdement les frais après le bureau de ses jeunes à Sousse et l’un de ses députés à l’Assemblée des représentants du peuple, Abdelaziz Kotti, aient présenté leur démission du mouvement.
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