La commission administrative de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé d'entrer en grève dans la fonction publique le 8 décembre prochain "en cas de non-application de l'accord sur les majorations salariales", lit-on dans un communiqué publié jeudi soir sur le site officiel de l'UGTT.
La commission administrative confie au bureau exécutif de l'UGTT de coordonner avec le groupement de la fonction publique les procédures de grève.
Pour le secteur privé, la commission administrative a décidé la grève générale dont la date sera fixée par le groupement du secteur privé, apprend-on de même source.
S'exprimant face à la presse, le secrétaire-général de l'UGTT Houcine Abbassi a affirmé: "ce qui a été proposé ne répond pas à nos attentes parce que, nous, nos droits sont clairs et que nous ne voulons pas revenir dessus".
Selon lui, la proposition du gouvernement n'est pas à la hauteur car elle brisera la politique contractuelle, affaiblira les négociations collectives et le dialogue social, sans compter les répercussions sociales sur les salariés, a-t-il indiqué.
Cependant, Houcine Abbassi ne ferme pas la porte au dialogue indiquant qu'une réunion est prévue aujourd'hui avec le gouvernement.
De son côté, le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance Abid Briki a exprimé sur la Chaîne Attessia la vision du gouvernement sur le sujet. Affirmant avoir accepté le dialogue depuis le début. Le ministre affirme que la proposition du gouvernement a évolué: "il ne s'agit plus d'un report de 2 ans, d'un an, de 9 mois. La nouvelle proposition appliquera l'accord dans son ensemble mais il sera simplement ajourné de 9 mois. On a dit qu'on commencera dès le mois d'octobre (à payer) les augmentations prévues au mois de janvier".
Pour Abid Briki, au vu de la situation délicate que va traverser le pays en 2017, cela est "nécessaire" malgré le fait que "le montant (des augmentations) restera le même (que prévu dans l'accord)".
"Le seul problème se trouve dans le calendrier des hausses de salaires pour l'année 2017" a-t-il ajouté, indiquant que le gouvernement voudrait trouver une solution générale aux problèmes sociaux notamment ceux des professeurs ou encore des imams "payés la moitié du revenu minimum".
Alors que le gouvernement tunisien avait présenté une nouvelle proposition concernant l’augmentation salariale pour 2017 et proposé de verser la majoration salariale, prévue au titre de l’année 2017, au mois de novembre 2017, la centrale syndicale avait refusé catégoriquement cette proposition le 17 novembre dernier, menaçant d'une grève général si un accord n'était pas trouvé rapidement.
L'UGTT avait alors exprimé sa "protestation contre le gouvernement d'union nationale et ses politiques qui appellent à revenir sur des décisions signées et sur l'Accord de Carthage" et rejeté "toute responsabilité" sur le gouvernement de quelconques "tensions du climat social".
Rappelons que la centrale syndicale avait signé avec le gouvernement Essid une hausse des salaires dans le secteur public pour l'année 2017 et avait indiqué que tout report des augmentations salariales signifierait que le gouvernement de Youssef Chahed a violé l'accord de Carthage et que l’Etat n’est plus en mesure de respecter ses engagements.
La commission administrative confie au bureau exécutif de l'UGTT de coordonner avec le groupement de la fonction publique les procédures de grève.
Pour le secteur privé, la commission administrative a décidé la grève générale dont la date sera fixée par le groupement du secteur privé, apprend-on de même source.
S'exprimant face à la presse, le secrétaire-général de l'UGTT Houcine Abbassi a affirmé: "ce qui a été proposé ne répond pas à nos attentes parce que, nous, nos droits sont clairs et que nous ne voulons pas revenir dessus".
Selon lui, la proposition du gouvernement n'est pas à la hauteur car elle brisera la politique contractuelle, affaiblira les négociations collectives et le dialogue social, sans compter les répercussions sociales sur les salariés, a-t-il indiqué.
Cependant, Houcine Abbassi ne ferme pas la porte au dialogue indiquant qu'une réunion est prévue aujourd'hui avec le gouvernement.
De son côté, le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance Abid Briki a exprimé sur la Chaîne Attessia la vision du gouvernement sur le sujet. Affirmant avoir accepté le dialogue depuis le début. Le ministre affirme que la proposition du gouvernement a évolué: "il ne s'agit plus d'un report de 2 ans, d'un an, de 9 mois. La nouvelle proposition appliquera l'accord dans son ensemble mais il sera simplement ajourné de 9 mois. On a dit qu'on commencera dès le mois d'octobre (à payer) les augmentations prévues au mois de janvier".
Pour Abid Briki, au vu de la situation délicate que va traverser le pays en 2017, cela est "nécessaire" malgré le fait que "le montant (des augmentations) restera le même (que prévu dans l'accord)".
"Le seul problème se trouve dans le calendrier des hausses de salaires pour l'année 2017" a-t-il ajouté, indiquant que le gouvernement voudrait trouver une solution générale aux problèmes sociaux notamment ceux des professeurs ou encore des imams "payés la moitié du revenu minimum".
Alors que le gouvernement tunisien avait présenté une nouvelle proposition concernant l’augmentation salariale pour 2017 et proposé de verser la majoration salariale, prévue au titre de l’année 2017, au mois de novembre 2017, la centrale syndicale avait refusé catégoriquement cette proposition le 17 novembre dernier, menaçant d'une grève général si un accord n'était pas trouvé rapidement.
L'UGTT avait alors exprimé sa "protestation contre le gouvernement d'union nationale et ses politiques qui appellent à revenir sur des décisions signées et sur l'Accord de Carthage" et rejeté "toute responsabilité" sur le gouvernement de quelconques "tensions du climat social".
Rappelons que la centrale syndicale avait signé avec le gouvernement Essid une hausse des salaires dans le secteur public pour l'année 2017 et avait indiqué que tout report des augmentations salariales signifierait que le gouvernement de Youssef Chahed a violé l'accord de Carthage et que l’Etat n’est plus en mesure de respecter ses engagements.
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