Le parti islamiste radical Hizb Ettahrir s'est lui aussi exprimé sur la Conférence internationale Tunisia 2020.
Selon plusieurs affiches collées dans la capitale Tunis, Hizb Ettahrir estime que cette conférence est une "enchère publique pour vendre la Tunisie".
Adoptant une forme interrogative le parti se demande: "Ouvrir la porte de l'investissement dans notre pays à des forces colonisatrices, n'est-ce pas donner aux forces de dominations internationales nos capacités et empêcher notre éveil?".
Autre question posée par Hizb Ettahrir: "N'est-ce pas donner aux forces de dominations colonisatrices de nos terres agricoles ce qui donnera notre alimentation à nos ennemis?" avant d'ajouter: "Compter sur les usines industrielles de l'investisseur étranger n'est-ce pas éliminer notre production chancelante, et la destruction de notre base industrielle?".
Si le parti Ettahrir pose ces questions, il conclut: "N'avons nous pas reconnu que les causes des crises que l'on vit (...) sont dues à la mise à l'écart de la Chariaa, c'est à dire, l'absence d'un État basé sur le Coran, un Califat islamique?".
Créé au début des années 1980, le parti "Ettahrir" n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, ce parti qui réclame l'instauration de la charia, ou loi islamique, est toutefois fréquemment accusé de troubles à l'ordre public. En juin, son congrès annuel a été interdit pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une vague d'attaques jihadistes sanglantes.
Le gouvernement tunisien a saisi en septembre 2016 la justice militaire pour le faire interdire.
Selon plusieurs affiches collées dans la capitale Tunis, Hizb Ettahrir estime que cette conférence est une "enchère publique pour vendre la Tunisie".
Selon des affiches de hezb ettahrir collées un peu partout, le #Tunisia2020 est une "vente aux enchères" du pays. pic.twitter.com/ILrBtBea3j
— Fhtagn! (@Fhtagn) 28 novembre 2016
Adoptant une forme interrogative le parti se demande: "Ouvrir la porte de l'investissement dans notre pays à des forces colonisatrices, n'est-ce pas donner aux forces de dominations internationales nos capacités et empêcher notre éveil?".
Autre question posée par Hizb Ettahrir: "N'est-ce pas donner aux forces de dominations colonisatrices de nos terres agricoles ce qui donnera notre alimentation à nos ennemis?" avant d'ajouter: "Compter sur les usines industrielles de l'investisseur étranger n'est-ce pas éliminer notre production chancelante, et la destruction de notre base industrielle?".
Si le parti Ettahrir pose ces questions, il conclut: "N'avons nous pas reconnu que les causes des crises que l'on vit (...) sont dues à la mise à l'écart de la Chariaa, c'est à dire, l'absence d'un État basé sur le Coran, un Califat islamique?".
Créé au début des années 1980, le parti "Ettahrir" n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, ce parti qui réclame l'instauration de la charia, ou loi islamique, est toutefois fréquemment accusé de troubles à l'ordre public. En juin, son congrès annuel a été interdit pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une vague d'attaques jihadistes sanglantes.
Le gouvernement tunisien a saisi en septembre 2016 la justice militaire pour le faire interdire.
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