Le Premier ministre français Manuel Valls est arrivé lundi à Tunis, où il a notamment rencontré en soirée le président Béji Caïd Essebsi, avant de participer mardi à une conférence internationale des investisseurs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Après avoir été accueilli à l'aéroport par son homologue tunisien Youssef Chahed, vers 17H30 (16H30 GMT), M. Valls, qui est notamment accompagné du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, s'est rendu au palais présidentiel, pour un entretien d'environ une demi-heure avec M. Essebsi.
Il a paraphé, au terme de cet échange, une "déclaration contre le terrorisme et pour la tolérance et la solidarité entre les peuples, les cultures et les religions" et souligné la "responsabilité" de la France "à l'égard de la Tunisie dans cette période cruciale qu'elle traverse".
"Le monde de demain a besoin d'une Tunisie et d'une France main dans la main (...). Plus que jamais nous devons être au côté de la Tunisie", "seul exemple d'une transition réussie après les printemps arabes de 2011", a affirmé Manuel Valls lors d'une rencontre avec des acteurs économiques à la résidence de France.
A l'issue de cette réception, le chef du gouvernement devait retrouver M. Chahed pour signer des accords bilatéraux et tenir un point de presse conjoint.
M. Valls, qui a annoncé un renforcement du soutien financier pour la Tunisie, prendra la parole mardi matin à l'ouverture d'une conférence des investisseurs.
Ce rendez-vous, qui comptera plus de 2.000 participants d'une quarantaine de pays, a pour objectif de contribuer à la relance de l'économie tunisienne, en difficulté six ans après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Le retour de Manuel Valls à Paris est prévu dans l'après-midi.
Ce déplacement survient dans la foulée d'un déjeuner lundi à l'Elysée avec François Hollande lors duquel le Premier ministre a, selon son entourage, écarté de démissionner et exclu de se présenter contre le chef de l'Etat lors de la primaire du parti socialiste.
La tension au sommet de l'exécutif français était subitement montée la veille avec la publication par l'hebdomadaire Journal du dimanche d'un entretien de M. Valls dans lequel il n'excluait pas de se présenter contre François Hollande dans le cadre de ce scrutin.
Manuel Valls y a fait une brève allusion dans son discours devant les entrepreneurs. "Il y avait des rumeurs sur le fait que je ne viendrais pas (mais) j'ai dit au président (Essebsi) qu'il ne pouvait être question de rater ce rendez-vous" de Tunis, a-t-il noté.
Après avoir été accueilli à l'aéroport par son homologue tunisien Youssef Chahed, vers 17H30 (16H30 GMT), M. Valls, qui est notamment accompagné du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, s'est rendu au palais présidentiel, pour un entretien d'environ une demi-heure avec M. Essebsi.
Il a paraphé, au terme de cet échange, une "déclaration contre le terrorisme et pour la tolérance et la solidarité entre les peuples, les cultures et les religions" et souligné la "responsabilité" de la France "à l'égard de la Tunisie dans cette période cruciale qu'elle traverse".
"Le monde de demain a besoin d'une Tunisie et d'une France main dans la main (...). Plus que jamais nous devons être au côté de la Tunisie", "seul exemple d'une transition réussie après les printemps arabes de 2011", a affirmé Manuel Valls lors d'une rencontre avec des acteurs économiques à la résidence de France.
A l'issue de cette réception, le chef du gouvernement devait retrouver M. Chahed pour signer des accords bilatéraux et tenir un point de presse conjoint.
M. Valls, qui a annoncé un renforcement du soutien financier pour la Tunisie, prendra la parole mardi matin à l'ouverture d'une conférence des investisseurs.
Ce rendez-vous, qui comptera plus de 2.000 participants d'une quarantaine de pays, a pour objectif de contribuer à la relance de l'économie tunisienne, en difficulté six ans après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Le retour de Manuel Valls à Paris est prévu dans l'après-midi.
Ce déplacement survient dans la foulée d'un déjeuner lundi à l'Elysée avec François Hollande lors duquel le Premier ministre a, selon son entourage, écarté de démissionner et exclu de se présenter contre le chef de l'Etat lors de la primaire du parti socialiste.
La tension au sommet de l'exécutif français était subitement montée la veille avec la publication par l'hebdomadaire Journal du dimanche d'un entretien de M. Valls dans lequel il n'excluait pas de se présenter contre François Hollande dans le cadre de ce scrutin.
Manuel Valls y a fait une brève allusion dans son discours devant les entrepreneurs. "Il y avait des rumeurs sur le fait que je ne viendrais pas (mais) j'ai dit au président (Essebsi) qu'il ne pouvait être question de rater ce rendez-vous" de Tunis, a-t-il noté.
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