La première session de la Conférence internationale sur l'investissement vient de prendre fin. Voici une sélection des réactions officielles à l'échelle nationale et un retour sur les premiers chiffres témoignant du soutien des pays représentés.
Ils ont dit:
Lors d'une rencontre tenue à Dar Dhiafa, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a estimé que la Tunisie est revenue en force en tant que destination phare pour les investisseurs étrangers. Youssef Chahed a mis en évidence l'emplacement géographique du pays et son capital humain.
Présent à l'inauguration de la Conférence, le secrétaire-général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi, a assuré que la centrale syndicale représente un réel soutien pour les sociétés à vocation économique. Pour lui, l'implication de l'UGTT dans les négociations qui ont réussi à améliorer la condition sociale du pays ne peut qu'encourager les différents investisseurs à choisir la Tunisie comme prochaine destination.
Le ministre de l'Environnement et des Affaires locales, Riadh Mouakher, a déclaré, lors d'une intervention accordée à la radio Mosaïque FM, qu'une cinquantaine de projets environnementaux ont été proposés et étudiés lors de cette première journée.
Toutefois, cette journée a été marquée par un petit incident: le secrétaire général du Mouvement pour la Tunisie, Mohsen Marzouk, et le président de l'Union patriotique libre, Slim Riahi, ont quitté la Conférence. Selon les concernés, les organisateurs de l'événement ont ignoré les protocoles en les empêchant d'avoir des sièges dans la première lignée.
Ils ont promis
L'Emir du Qatar Tamim, Ben Hamad Al Thani, a annoncé que son pays accordera à la Tunisie un milliard 250 millions de dollars (2750 millions de dinars /MD/) pour renforcer son économie et son processus de développement. Par ailleurs, le Qatar s'est engagé de prendre en charge tous les frais de l'organisation de ladite Conférence.
Visant à encourager les jeunes Tunisiens et à développer le secteur de la formation professionnelle, la Suisse a décidé d'investir 250 millions de dollars. Selon le président de la Confédération Suisse, Samuel Schmid, cette somme sera échelonnée sur la période 2016-2020, soit de 50 millions de dinars par année.
De son côté, le Canada a annoncé avoir l'intention d'investir 24 millions de dollars en Tunisie au cours des quatre prochaines années. Lors de son intervention, la ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada, Marie-Claude Bibeau, a expliqué que cette enveloppe servira à financer des investissements en matière de formation professionnelle, d'économie verte et d'entrepreneuriat.
Lors d'un point de presse tenu, hier, au palais de la Kasbah, le premier ministre Français, Manuel Valls, a annoncé que les dettes françaises seront, bientôt, converties en projets en Tunisie. Suite à cette annonce, six accords de financement de projets et programmes en Tunisie ont été signés entre le gouvernement tunisien et l’Agence française de développement (AFD).
Ils ont dit:
Lors d'une rencontre tenue à Dar Dhiafa, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a estimé que la Tunisie est revenue en force en tant que destination phare pour les investisseurs étrangers. Youssef Chahed a mis en évidence l'emplacement géographique du pays et son capital humain.
Présent à l'inauguration de la Conférence, le secrétaire-général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi, a assuré que la centrale syndicale représente un réel soutien pour les sociétés à vocation économique. Pour lui, l'implication de l'UGTT dans les négociations qui ont réussi à améliorer la condition sociale du pays ne peut qu'encourager les différents investisseurs à choisir la Tunisie comme prochaine destination.
Le ministre de l'Environnement et des Affaires locales, Riadh Mouakher, a déclaré, lors d'une intervention accordée à la radio Mosaïque FM, qu'une cinquantaine de projets environnementaux ont été proposés et étudiés lors de cette première journée.
Toutefois, cette journée a été marquée par un petit incident: le secrétaire général du Mouvement pour la Tunisie, Mohsen Marzouk, et le président de l'Union patriotique libre, Slim Riahi, ont quitté la Conférence. Selon les concernés, les organisateurs de l'événement ont ignoré les protocoles en les empêchant d'avoir des sièges dans la première lignée.
Ils ont promis
L'Emir du Qatar Tamim, Ben Hamad Al Thani, a annoncé que son pays accordera à la Tunisie un milliard 250 millions de dollars (2750 millions de dinars /MD/) pour renforcer son économie et son processus de développement. Par ailleurs, le Qatar s'est engagé de prendre en charge tous les frais de l'organisation de ladite Conférence.
Visant à encourager les jeunes Tunisiens et à développer le secteur de la formation professionnelle, la Suisse a décidé d'investir 250 millions de dollars. Selon le président de la Confédération Suisse, Samuel Schmid, cette somme sera échelonnée sur la période 2016-2020, soit de 50 millions de dinars par année.
De son côté, le Canada a annoncé avoir l'intention d'investir 24 millions de dollars en Tunisie au cours des quatre prochaines années. Lors de son intervention, la ministre du Développement international et de la Francophonie du Canada, Marie-Claude Bibeau, a expliqué que cette enveloppe servira à financer des investissements en matière de formation professionnelle, d'économie verte et d'entrepreneuriat.
Lors d'un point de presse tenu, hier, au palais de la Kasbah, le premier ministre Français, Manuel Valls, a annoncé que les dettes françaises seront, bientôt, converties en projets en Tunisie. Suite à cette annonce, six accords de financement de projets et programmes en Tunisie ont été signés entre le gouvernement tunisien et l’Agence française de développement (AFD).
Le Bilan en chiffres:
- Canada: 24 millions de dollars
- France: 1,1 milliard de dollars sur 4 ans
- Koweit: 500 millions de dollars (prêt)
- Qatar: 1,250 milliard de dollars (don)
- Suisse: 250 millions de dollars
- Turquie: 500 millions de dollars
- Allemagne: 1,4 milliard de dollars sur 4 ans
- Union Européenne: 407 millions de dollars
- Banque Européenne de reconstruction et de développement: 650 millions d'euros sur 5 ans
- Banque Mondiale: 4 milliards de dollars sur 4 ans
- Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES) : 1,5 milliard de dollars
- Banque Européenne d'Investissement (BEI): 2,5 milliards d'euros sur 4 ans
- Fonds Saoudien au développement: 600 millions de dollars
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