Six chapitres, un prologue écrit par Béji Caïd Essebsi et un avant-propos rédigé par Arlette Chabot. C'est ainsi que se présente l'ossature de "Tunisie: La démocratie en terre d'Islam". Ce livre-entretien édité chez Plon a permis d'évoquer des événements et des hommes ayant marqué leur temps. Un temps large de 90 ans et un pan historique équivalant à l'âge de l'homme au centre de l'oeuvre: le président de la République tunisienne. "J’ai l’âge de mon ambition pour la Tunisie. Et mon ambition est ce nouveau-né qu’est la démocratie", commente-t-il lui même.
Et en parlant de la naissance de la démocratie en Tunisie, il explique qu'avant 2011, on "condamnait les sociétés arabes au despotisme oriental du fait de la prétendue incompatibilité entre Islam et démocratie". Une éclosion et une réussite assurée dont il expose les arguments comme une revanche contre les sceptiques: "la réussite de la transition démocratique tunisienne représente le plus éloquent des démentis à cet inusable stéréotype". Le titre de l'ouvrage est ainsi commenté.
Toutefois, la nature de l'aventure révolutionnaire tunisienne- qui n'équivaut aucunement pour BCE à une exception (car "l'exception est fragile", selon son explication)- a besoin, selon lui du soutien étranger pour être pérenne. D'où ce livre plaidoyer pour que la Tunisie cesse d'intéresser occasionnellement, au gré des tragédies la frappant et du terrorisme malmenant sa sécurité et faisant fuir ses touristes.
Aux questions d'Arlette Chabot, BCE répond des fois d'une manière étendue et d'autres sur un mode plus laconique. Des questions évoluant elles-mêmes au gré de la thématique entre interrogations et assertions cherchant la relance d'un interlocuteur à la mémoire longue et à la verve détachée, mais que seule retient la réserve liée à son poste actuel.
Entre souvenirs personnels, questions politiques d'ordre national et celles d'ordre international, personnalités phares et sujets de nature idéologique, BCE et Arlette Chabot tracent, au fil des rencontres et des pages, une trame géopolitique et sociale dépassant le champ du personnel et les frontières du pays.
Kadhafi, Bachar, Mohamed VI, Chirac, Obama, Netanyahou... Sa perception des leaders du monde et de leurs politiques est ici exposée.
Dans "Démocratie en terre d'Islam", le politique et le personnel s'associent et étalent un regard historique et critique sur le monde. Un livre fait pour l'opinion française avec, pour essence, le reflet de ce pays d'Afrique du nord faisant du neuf avec du vieux et se régénérant pour sa jeunesse et pour un lendemain encore incertain mais prometteur.
Telle est la vision exposée: "Si vous avez la phobie de l’Islam, je puis vous assurer que la Tunisie apportera la preuve qu’Islam et démocratie ne sont pas incompatibles".
Une vision esquissée de l'avenir national et un passé qu'explore, de nouveau, une mémoire nonagénaire que les questions de la journaliste française accompagnent dans des pérégrinations sur pages.
Et en parlant de la naissance de la démocratie en Tunisie, il explique qu'avant 2011, on "condamnait les sociétés arabes au despotisme oriental du fait de la prétendue incompatibilité entre Islam et démocratie". Une éclosion et une réussite assurée dont il expose les arguments comme une revanche contre les sceptiques: "la réussite de la transition démocratique tunisienne représente le plus éloquent des démentis à cet inusable stéréotype". Le titre de l'ouvrage est ainsi commenté.
Toutefois, la nature de l'aventure révolutionnaire tunisienne- qui n'équivaut aucunement pour BCE à une exception (car "l'exception est fragile", selon son explication)- a besoin, selon lui du soutien étranger pour être pérenne. D'où ce livre plaidoyer pour que la Tunisie cesse d'intéresser occasionnellement, au gré des tragédies la frappant et du terrorisme malmenant sa sécurité et faisant fuir ses touristes.
LIRE AUSSI: "Interview d'Arlette Chabot: BCE est "conscient que le temps lui est compté"
Aux questions d'Arlette Chabot, BCE répond des fois d'une manière étendue et d'autres sur un mode plus laconique. Des questions évoluant elles-mêmes au gré de la thématique entre interrogations et assertions cherchant la relance d'un interlocuteur à la mémoire longue et à la verve détachée, mais que seule retient la réserve liée à son poste actuel.
Entre souvenirs personnels, questions politiques d'ordre national et celles d'ordre international, personnalités phares et sujets de nature idéologique, BCE et Arlette Chabot tracent, au fil des rencontres et des pages, une trame géopolitique et sociale dépassant le champ du personnel et les frontières du pays.
Kadhafi, Bachar, Mohamed VI, Chirac, Obama, Netanyahou... Sa perception des leaders du monde et de leurs politiques est ici exposée.
Dans "Démocratie en terre d'Islam", le politique et le personnel s'associent et étalent un regard historique et critique sur le monde. Un livre fait pour l'opinion française avec, pour essence, le reflet de ce pays d'Afrique du nord faisant du neuf avec du vieux et se régénérant pour sa jeunesse et pour un lendemain encore incertain mais prometteur.
Telle est la vision exposée: "Si vous avez la phobie de l’Islam, je puis vous assurer que la Tunisie apportera la preuve qu’Islam et démocratie ne sont pas incompatibles".
Une vision esquissée de l'avenir national et un passé qu'explore, de nouveau, une mémoire nonagénaire que les questions de la journaliste française accompagnent dans des pérégrinations sur pages.
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