La Banque Centrale de Tunisie vient de rendre public son rapport sur les évolutions économiques et monétaires et les perspectives à moyen long termes de l’économie nationale.
La BCT a mis en exergue la croissance relative du taux de croissance au cours du troisième trimestre 2016 et la légère baisse du taux de chômage pour s’établir à 15,5% au cours de la même période de référence.
Selon les prévisions l’inflation devrait poursuivre son trend haussier pour clôturer l’année 2016 à 4,6% par glissement annuel, le déficit courant devrait s’établir à 7,5% du PIB.
La BCT souligne par ailleurs une évolution modérée de la masse salariale au cours des10 premiers mois de l’année en cours et un léger apaisement des tensions sur la liquidité bancaire. Sur le plan budgétaire, une détérioration du déficit budgétaire de 3.708 MDT a été enregistrée à fin octobre 2016 contre 1.527 MDT au cours de la même période 2015.
Hormis ces évolutions mi-figue, mi-raisin, les prévisions de croissance à moyen et long termes de l’institut d’émission ne sont pas si apaisantes. La BCT prévoit le retour des tensions inflationnistes, l’élargissement du déficit courant et la réalisation d’une croissance molle en 2017. L’atermoiement des réformes relatives aux finances publiques fragiliserait le rythme de la croissance économique à moyen terme.
La faible production agricole freinerait le rythme de la croissance
"La croissance économique devrait se maintenir sur une trajectoire ascendante quoiqu’à un rythme plus lent que celui estimé en juillet dernier. Les récentes projections tablent sur une progression du PIB, aux prix constants de 2010, de 1,4% en 2016, 2,2% en 2017 et 2,8% en 2018. Hors agriculture, la croissance s’établirait autour de 1,8% en 2016, 2,2% en 2017 et 2,6% en 2018", prévoit la BCT.
La faible croissance économique attendue s’explique par les perspectives sectorielles disparates notamment au niveau de l’agriculture. Néanmoins, la BCT table sur une amélioration modérée de la production minière et chimique mais aussi sur le renforcement graduel de l’activité touristique. L’activité exportatrice pourrait être affectée par la morosité de la croissance du marché de l’Union Européenne, premier partenaire commercial de la Tunisie avec plus de 70% des échanges.
Au niveau de l’inflation, les tensions inflationnistes sont de retour. « Les tensions inflationnistes semblent se profiler à l’horizon de prévision et risquent de persister au cours des trimestres à venir. Les nouvelles prévisions tablent sur une poursuite de la tendance haussière de l’inflation pour atteindre une moyenne annuelle de 5,0% en 2017, avant de revenir à 4,2% en 2018», souligne l’étude empirique de la BCT.
Prolongement de la période de désinvestissement
Ainsi la croissance potentielle a été revue à la baisse pour 2017 et ce en raison de facteurs endogènes et exogènes.
Parmi les facteurs exogènes, la BCT souligne la dégradation de la situation géopolitique en relation avec la crise libyenne et le ralentissement de l’économie de la zone euro.
A l’échelle nationale, la BCT met l’accent sur les risques afférents à la persistance du risque sécuritaires, les retards accusés dans la mise en place des réformes administratives et fiscales, la baisse de la pluviométrie et le creusement du déficit hydrique, la récurrence des grèves et troubles sociaux, la détérioration de la situation des finances publiques et l’affaiblissement du potentiel de la croissance dû au prolongement de la période de désinvestissement.
D’où les prévisions de croissance potentielle qui ont été revues à la baisse pour 2017, laquelle devra s’établir au même niveau de celui à enregistrer en 2016, soit 2,5%.
La BCT a mis en exergue la croissance relative du taux de croissance au cours du troisième trimestre 2016 et la légère baisse du taux de chômage pour s’établir à 15,5% au cours de la même période de référence.
Selon les prévisions l’inflation devrait poursuivre son trend haussier pour clôturer l’année 2016 à 4,6% par glissement annuel, le déficit courant devrait s’établir à 7,5% du PIB.
La BCT souligne par ailleurs une évolution modérée de la masse salariale au cours des10 premiers mois de l’année en cours et un léger apaisement des tensions sur la liquidité bancaire. Sur le plan budgétaire, une détérioration du déficit budgétaire de 3.708 MDT a été enregistrée à fin octobre 2016 contre 1.527 MDT au cours de la même période 2015.
Hormis ces évolutions mi-figue, mi-raisin, les prévisions de croissance à moyen et long termes de l’institut d’émission ne sont pas si apaisantes. La BCT prévoit le retour des tensions inflationnistes, l’élargissement du déficit courant et la réalisation d’une croissance molle en 2017. L’atermoiement des réformes relatives aux finances publiques fragiliserait le rythme de la croissance économique à moyen terme.
La faible production agricole freinerait le rythme de la croissance
"La croissance économique devrait se maintenir sur une trajectoire ascendante quoiqu’à un rythme plus lent que celui estimé en juillet dernier. Les récentes projections tablent sur une progression du PIB, aux prix constants de 2010, de 1,4% en 2016, 2,2% en 2017 et 2,8% en 2018. Hors agriculture, la croissance s’établirait autour de 1,8% en 2016, 2,2% en 2017 et 2,6% en 2018", prévoit la BCT.
La faible croissance économique attendue s’explique par les perspectives sectorielles disparates notamment au niveau de l’agriculture. Néanmoins, la BCT table sur une amélioration modérée de la production minière et chimique mais aussi sur le renforcement graduel de l’activité touristique. L’activité exportatrice pourrait être affectée par la morosité de la croissance du marché de l’Union Européenne, premier partenaire commercial de la Tunisie avec plus de 70% des échanges.
Au niveau de l’inflation, les tensions inflationnistes sont de retour. « Les tensions inflationnistes semblent se profiler à l’horizon de prévision et risquent de persister au cours des trimestres à venir. Les nouvelles prévisions tablent sur une poursuite de la tendance haussière de l’inflation pour atteindre une moyenne annuelle de 5,0% en 2017, avant de revenir à 4,2% en 2018», souligne l’étude empirique de la BCT.
Prolongement de la période de désinvestissement
Ainsi la croissance potentielle a été revue à la baisse pour 2017 et ce en raison de facteurs endogènes et exogènes.
Parmi les facteurs exogènes, la BCT souligne la dégradation de la situation géopolitique en relation avec la crise libyenne et le ralentissement de l’économie de la zone euro.
A l’échelle nationale, la BCT met l’accent sur les risques afférents à la persistance du risque sécuritaires, les retards accusés dans la mise en place des réformes administratives et fiscales, la baisse de la pluviométrie et le creusement du déficit hydrique, la récurrence des grèves et troubles sociaux, la détérioration de la situation des finances publiques et l’affaiblissement du potentiel de la croissance dû au prolongement de la période de désinvestissement.
D’où les prévisions de croissance potentielle qui ont été revues à la baisse pour 2017, laquelle devra s’établir au même niveau de celui à enregistrer en 2016, soit 2,5%.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.