Nabil Baffoun, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) s’est dit, mercredi, étonné du “flou” lié à la question des élections municipales censée être une priorité pour les citoyens et pour les acteurs politiques.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Baffoun a exhorté le parlement à examiner et à adopter dans les plus brefs délais, le projet de loi sur les élections municipales et à fixer une date pour le scrutin, assurant que tout retard aura une incidence sur les législatives et la présidentielle.
Pour rappel, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakher, avait indiqué, le 23 novembre dernier, en conférence de presse, que le gouvernement d’union nationale proposera une nouvelle initiative pour “débloquer la situation et trouver une solution concernant la loi relative aux élections municipales”. Le ministre a ajouté que le gouvernement attendra la fin des débats budgétaires pour présenter cette nouvelle initiative.
Il a rappelé que le gouvernement avait déjà soumis cette initiative aux différents groupes parlementaires, relevant que ” Le gouvernement est déterminé à organiser les élections municipales vers la fin de l’année 2017 “.
“Il est difficile d’organiser les élections à la fin du mois de novembre voire en décembre 2017, dans la mesure où le taux de participation durant cette période risque d’être faible voire nulle dans certaines régions “, avait expliqué Nabil Baffoun, le même jour.
Fixée dans un premier temps pour le 26 mars 2017, par le président de l’Instance, Chafik Sarsar, la date des élections municipales n'a cessée d'être retardée à cause de l'adoption du projet de loi sur les élections municipales.
Le 26 juillet dernier, Chafik Sarsar avait déjà affirmé l'impossibilité de tenir les élections municipales à la date prévue: "Le retard considérable pris dans l’adoption de la loi relative aux élections municipales et locales va entraîner la révision de la totalité du calendrier électoral établi par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE)“ avait-il indiqué.
Il avait en outre exhorté l'Assemblée des représentants du peuple à adopter au plus vite le projet de loi: "Il n'est pas du tout normal que le projet de loi électorale soit toujours bloqué au Parlement (...) Nous n'avons aucune visibilité" s'est-il emporté sur les ondes de la radio Express Fm.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar dans une interview à la radio Mosaïque FM indiquant qu' ""Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts".
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait entamé le 1er juin dernier l’examen du projet de loi amendant et complétant la loi relative aux élections et référendums, mais les discussions ont trébuché en raison de différends entre les groupes parlementaires autour de certaines questions, dont la parité horizontale et l’octroi du droit de vote aux policiers et aux militaires lors des élections.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Baffoun a exhorté le parlement à examiner et à adopter dans les plus brefs délais, le projet de loi sur les élections municipales et à fixer une date pour le scrutin, assurant que tout retard aura une incidence sur les législatives et la présidentielle.
Pour rappel, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakher, avait indiqué, le 23 novembre dernier, en conférence de presse, que le gouvernement d’union nationale proposera une nouvelle initiative pour “débloquer la situation et trouver une solution concernant la loi relative aux élections municipales”. Le ministre a ajouté que le gouvernement attendra la fin des débats budgétaires pour présenter cette nouvelle initiative.
Il a rappelé que le gouvernement avait déjà soumis cette initiative aux différents groupes parlementaires, relevant que ” Le gouvernement est déterminé à organiser les élections municipales vers la fin de l’année 2017 “.
“Il est difficile d’organiser les élections à la fin du mois de novembre voire en décembre 2017, dans la mesure où le taux de participation durant cette période risque d’être faible voire nulle dans certaines régions “, avait expliqué Nabil Baffoun, le même jour.
Fixée dans un premier temps pour le 26 mars 2017, par le président de l’Instance, Chafik Sarsar, la date des élections municipales n'a cessée d'être retardée à cause de l'adoption du projet de loi sur les élections municipales.
Le 26 juillet dernier, Chafik Sarsar avait déjà affirmé l'impossibilité de tenir les élections municipales à la date prévue: "Le retard considérable pris dans l’adoption de la loi relative aux élections municipales et locales va entraîner la révision de la totalité du calendrier électoral établi par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE)“ avait-il indiqué.
Il avait en outre exhorté l'Assemblée des représentants du peuple à adopter au plus vite le projet de loi: "Il n'est pas du tout normal que le projet de loi électorale soit toujours bloqué au Parlement (...) Nous n'avons aucune visibilité" s'est-il emporté sur les ondes de la radio Express Fm.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar dans une interview à la radio Mosaïque FM indiquant qu' ""Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts".
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait entamé le 1er juin dernier l’examen du projet de loi amendant et complétant la loi relative aux élections et référendums, mais les discussions ont trébuché en raison de différends entre les groupes parlementaires autour de certaines questions, dont la parité horizontale et l’octroi du droit de vote aux policiers et aux militaires lors des élections.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.