En colère, la députée du Courant démocrate, Samia Abbou s’est emportée lors de son intervention au cours de la plénière de ce vendredi consacrée à l’affaire de Mohamed Zouari en critiquant la politique sécuritaire adoptée dans la lutte contre le terrorisme. “Notre politique sécuritaire se trouve, parfois, complice”, a-elle dit en la qualifiant de “floue”.
Elle a noté que la Tunisie a connu trois assassinats à savoir ceux de Belaid, Brahmi et Zouari dont les circonstances sont similaires, selon ses dires. “Les trois, haïssaient fortement l’entité sioniste,” a-elle martelé.
Abbou a mentionné que pour l’assassinat de Zouari les commanditaires sont connus sans pour autant connaitre les exécuteurs directs contrairement aux deux autres assassinats. "Ce n'est pas un manque de compétences, mais un manque de volonté politique" a-t-elle noté.
“Monsieur le ministre de l'Intérieur, vous êtes incapable de lancer la moindre accusation à l’encontre de l’entité sioniste,” l'a t-elle apostrophé. Elle a estimé que le ministre de l’Intérieur n’a pas le courage nécessaire pour accuser l'entité sioniste d'être responsable de l'assassinat de Mohamed Zouari, malgré la certitude de certains dirigeants et politiciens de son implication dans les faits, selon ses propos.
“Vous nous avez manqué, monsieur le président de la République (…) à l’opposition” a-t-elle renchéri en indiquant que Béji Caïd Essebsi avait l’habitude de prendre des positions tranchantes dans de telles circonstances. Elle a expliqué que s’il était dans l’opposition, il aurait appelé à la démission de l’assemblée, du gouvernement et de toutes les institutions de l’État.
Abbou a estimé, par ailleurs, que les autorités ne sont pas en train de lutter contre le terrorisme mais de s’y investir pleinement. “Votre investissement dans cet assassinat est bien clair,” a-t-elle dit.
Elle a noté que la Tunisie a connu trois assassinats à savoir ceux de Belaid, Brahmi et Zouari dont les circonstances sont similaires, selon ses dires. “Les trois, haïssaient fortement l’entité sioniste,” a-elle martelé.
Abbou a mentionné que pour l’assassinat de Zouari les commanditaires sont connus sans pour autant connaitre les exécuteurs directs contrairement aux deux autres assassinats. "Ce n'est pas un manque de compétences, mais un manque de volonté politique" a-t-elle noté.
“Monsieur le ministre de l'Intérieur, vous êtes incapable de lancer la moindre accusation à l’encontre de l’entité sioniste,” l'a t-elle apostrophé. Elle a estimé que le ministre de l’Intérieur n’a pas le courage nécessaire pour accuser l'entité sioniste d'être responsable de l'assassinat de Mohamed Zouari, malgré la certitude de certains dirigeants et politiciens de son implication dans les faits, selon ses propos.
“Vous nous avez manqué, monsieur le président de la République (…) à l’opposition” a-t-elle renchéri en indiquant que Béji Caïd Essebsi avait l’habitude de prendre des positions tranchantes dans de telles circonstances. Elle a expliqué que s’il était dans l’opposition, il aurait appelé à la démission de l’assemblée, du gouvernement et de toutes les institutions de l’État.
Abbou a estimé, par ailleurs, que les autorités ne sont pas en train de lutter contre le terrorisme mais de s’y investir pleinement. “Votre investissement dans cet assassinat est bien clair,” a-t-elle dit.
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