“Plus de 50% des jeunes ont des réserves quant à la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants” a annoncé la secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Faten Kallel, dans une interview accordée à Express Fm, mercredi 28 décembre. Elle a indiqué qu’à l’issu du dialogue national sur la jeunesse, la majorité des jeunes sont contre l'incarcération des consommateurs de Cannabis. Elle a précisé que ces jeunes dénoncent la non-adéquation de la loi 52 avec la réalité en soulignant la nécessité de trouver d’autre solutions au problème de la consommation de drogues, comme par exemple des travaux d’intérêt général.
La prison n’est pas la bonne solution, a-t-elle noté dans une autre déclaration à Shems Fm. “Avec les mesures actuelles, on est en train de détruire ces jeunes au lieu de les aider” a-t-elle ajouté. “Je partage cet avis et je suis contre la punition carcérale,” a-t-elle affirmé.
Selon un dernier rapport de Human Rights Watch, 7451 personnes étaient emprisonnées, fin décembre 2015, en Tunisie au titre de la "loi 52" dont 70% pour consommation. La charge de chaque prisonnier par jour est estimée à 21 dinars tunisiens ce qui élève la charge des détenus pour consommation de drogue à 38.000.000 DT par an, rapporte la même source. Selon des statistiques fournies par l’Association tunisienne de prévention contre la toxicomanie (ATUPRET), les consommateurs sont en grande majorité des adolescents et des jeunes. 57% des consommateurs sont âgés entre 13 et 18 ans et 36% entre 19 et 25 ans, révèle la même source.
La "loi 52" prévoit une peine minimale d'un an de prison pour consommation de stupéfiants et interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes. Des amendements ont été proposés et la nouvelle loi sur les stupéfiants devra être examinée à l’ARP début janvier 2017.
La prison n’est pas la bonne solution, a-t-elle noté dans une autre déclaration à Shems Fm. “Avec les mesures actuelles, on est en train de détruire ces jeunes au lieu de les aider” a-t-elle ajouté. “Je partage cet avis et je suis contre la punition carcérale,” a-t-elle affirmé.
Selon un dernier rapport de Human Rights Watch, 7451 personnes étaient emprisonnées, fin décembre 2015, en Tunisie au titre de la "loi 52" dont 70% pour consommation. La charge de chaque prisonnier par jour est estimée à 21 dinars tunisiens ce qui élève la charge des détenus pour consommation de drogue à 38.000.000 DT par an, rapporte la même source. Selon des statistiques fournies par l’Association tunisienne de prévention contre la toxicomanie (ATUPRET), les consommateurs sont en grande majorité des adolescents et des jeunes. 57% des consommateurs sont âgés entre 13 et 18 ans et 36% entre 19 et 25 ans, révèle la même source.
La "loi 52" prévoit une peine minimale d'un an de prison pour consommation de stupéfiants et interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes. Des amendements ont été proposés et la nouvelle loi sur les stupéfiants devra être examinée à l’ARP début janvier 2017.
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