Après un entretien dans l'après-midi avec le chef du gouvernement Youssef Chahed, le ministre des Transports a décidé de limoger la PDG de la SNCFT, Sabiha Derbal, a indiqué à l'AFP Mofdi Mssedi, responsable de communication à la présidence du gouvernement.
Au moins cinq personnes ont été tuées et 52 blessées mercredi en banlieue sud de Tunis dans une collision entre un bus de transport public et un train, dûe à des infrastructures défaillantes selon les premiers éléments de l'enquête.
L'accident est survenu avant l'aube vers 06H00 (05H00 GMT), a indiqué dans un communiqué le ministère de l'Intérieur. L'autocar appartenant à la société régionale de transport de Nabeul (50 km au sud de Tunis) a été coupé en deux par la violence du choc sur la voie ferrée, à hauteur de Sidi Fathallah, à une dizaine de km de la capitale, selon la même source.
L'identité des cinq victimes décédées, dont un enfant, n'a pas été communiquée. D'après le ministère, 52 blessés ont été hospitalisés dans divers établissements du Grand Tunis. Parmi eux figure huit militaires, a affirmé la radio privée Mosaïque FM.
La société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
Selon "les premières constatations sur le terrain, les feux designalisation et les barrières de sécurité étaient hors service", a déclaré sur Mosaïque FM le porte-parole du tribunal de première in stance de Ben Arous (sud de Tunis), Moez Bouraoui. "Cette défaillance est à l'origine de la collision".
Le président Béji Caïd Essebsi, qui s'est rendu au chevet de victimes à l'hôpital des grands brûlés de Ben Arous, s'en est offusqué.
"On m'a dit que les feux de signalisation ne marchaient pas depuis plus de 15 jours, ceci n'est pas normal. Il faut définir les responsabilités. Il faut en finir avec la fainéantise. C'est la responsabilité de tous", a-t-il clamé.
Le ministre des Transports Anis Ghedira a évoqué le "problème que constitue la destruction et le vol des barrières. Nous devons organiser des campagnes de sensibilisation sur l'importance de ces équipements qui protègent les vies".
Fin août, 16 personnes sont mortes et 85 ont été blessées lorsqu'un semi-remorque est entré en collision avec un bus de transport public et une quinzaine de voitures à Kasserine (centre), l'un des pires accidents de la route à avoir frappé le pays.
Plus d'un millier de personnes décèdent chaque année sur les routes de Tunisie, un pays de 11 millions d'habitants. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'agit du pays d'Afrique du nord le plus touché par la mortalité routière après la Libye.
Au moins cinq personnes ont été tuées et 52 blessées mercredi en banlieue sud de Tunis dans une collision entre un bus de transport public et un train, dûe à des infrastructures défaillantes selon les premiers éléments de l'enquête.
L'accident est survenu avant l'aube vers 06H00 (05H00 GMT), a indiqué dans un communiqué le ministère de l'Intérieur. L'autocar appartenant à la société régionale de transport de Nabeul (50 km au sud de Tunis) a été coupé en deux par la violence du choc sur la voie ferrée, à hauteur de Sidi Fathallah, à une dizaine de km de la capitale, selon la même source.
L'identité des cinq victimes décédées, dont un enfant, n'a pas été communiquée. D'après le ministère, 52 blessés ont été hospitalisés dans divers établissements du Grand Tunis. Parmi eux figure huit militaires, a affirmé la radio privée Mosaïque FM.
La société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
Selon "les premières constatations sur le terrain, les feux designalisation et les barrières de sécurité étaient hors service", a déclaré sur Mosaïque FM le porte-parole du tribunal de première in stance de Ben Arous (sud de Tunis), Moez Bouraoui. "Cette défaillance est à l'origine de la collision".
Le président Béji Caïd Essebsi, qui s'est rendu au chevet de victimes à l'hôpital des grands brûlés de Ben Arous, s'en est offusqué.
"On m'a dit que les feux de signalisation ne marchaient pas depuis plus de 15 jours, ceci n'est pas normal. Il faut définir les responsabilités. Il faut en finir avec la fainéantise. C'est la responsabilité de tous", a-t-il clamé.
Le ministre des Transports Anis Ghedira a évoqué le "problème que constitue la destruction et le vol des barrières. Nous devons organiser des campagnes de sensibilisation sur l'importance de ces équipements qui protègent les vies".
Fin août, 16 personnes sont mortes et 85 ont été blessées lorsqu'un semi-remorque est entré en collision avec un bus de transport public et une quinzaine de voitures à Kasserine (centre), l'un des pires accidents de la route à avoir frappé le pays.
Plus d'un millier de personnes décèdent chaque année sur les routes de Tunisie, un pays de 11 millions d'habitants. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'agit du pays d'Afrique du nord le plus touché par la mortalité routière après la Libye.
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