JUSTICE- "Dans le pôle anti-terroriste, huit juges d'instruction ont entre deux et trois mille et plus de dossiers à traiter", s'est offusqué Sofiène Silliti, porte-parole du ministère de la Justice sur les ondes de Mosaïque Fm, lundi, le 2 janvier. Cette déclaration s'inscrit dans le cadre de la stratégie de l'Etat en matière de lutte anti-terroriste.
"Si on aspire à lutter efficacement contre le terrorisme, il faut renforcer les capacités logistiques, matérielles et les ressources humaines de la Justice au même niveau que les forces de l'Ordre", a-t-il préconisé.
Le représentant du ministère de la Justice a indiqué par ailleurs que la loi anti-terroriste s'appliquera sur les Tunisiens, revenus des foyers de tensions en l'occurrence la loi qui prévoit jusqu'à 12 ans de prisons pour ce cas de figure.
Il est à noter que la stratégie de l'Etat face au retour des Tunisiens de foyers de tension a soulevé la polémique. Des citoyens ont manifesté contre le retour de terroristes, d'autres plaident, comme la femme politique Nadia Chaâbane, à mettre en place un dispositif juridictionnel lisible et transparent face au retour des djihadistes.
Rappelons que lors d’un entretien donné à la chaîne Euronews, le chef de l’Etat a expliqué que la Constitution tunisienne garantit le droit à tous les Tunisiens pour qu’ils puissent rentrer au pays et que les prisons du pays sont saturés. De ce fait, et toujours selon le président de la République, la Tunisie traitera tous les dossiers des "terroristes revenants" sur les niveaux politique et sécuritaire et ce sans violer aucune loi et aucun principe constitutionnel.
Provoquant un tollé sur les réseaux sociaux, ces propos ont obligé Béji Caid Essebsi à revenir sur ces déclarations quelques jours plus tard sur la chaine Alarabia.net indiquant qu'il refuse catégoriquement de gracier les terroristes tunisiens qui combattent dans les rangs des organismes terroristes à l’instar de Daech ou encore d’Al Qaeda. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a assuré être totalement opposé à ce que l’on appelle la loi du repentir et a insisté sur la nécessité de traduire tous les terroristes devant la justice.
"Si on aspire à lutter efficacement contre le terrorisme, il faut renforcer les capacités logistiques, matérielles et les ressources humaines de la Justice au même niveau que les forces de l'Ordre", a-t-il préconisé.
Le représentant du ministère de la Justice a indiqué par ailleurs que la loi anti-terroriste s'appliquera sur les Tunisiens, revenus des foyers de tensions en l'occurrence la loi qui prévoit jusqu'à 12 ans de prisons pour ce cas de figure.
Il est à noter que la stratégie de l'Etat face au retour des Tunisiens de foyers de tension a soulevé la polémique. Des citoyens ont manifesté contre le retour de terroristes, d'autres plaident, comme la femme politique Nadia Chaâbane, à mettre en place un dispositif juridictionnel lisible et transparent face au retour des djihadistes.
Rappelons que lors d’un entretien donné à la chaîne Euronews, le chef de l’Etat a expliqué que la Constitution tunisienne garantit le droit à tous les Tunisiens pour qu’ils puissent rentrer au pays et que les prisons du pays sont saturés. De ce fait, et toujours selon le président de la République, la Tunisie traitera tous les dossiers des "terroristes revenants" sur les niveaux politique et sécuritaire et ce sans violer aucune loi et aucun principe constitutionnel.
Provoquant un tollé sur les réseaux sociaux, ces propos ont obligé Béji Caid Essebsi à revenir sur ces déclarations quelques jours plus tard sur la chaine Alarabia.net indiquant qu'il refuse catégoriquement de gracier les terroristes tunisiens qui combattent dans les rangs des organismes terroristes à l’instar de Daech ou encore d’Al Qaeda. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a assuré être totalement opposé à ce que l’on appelle la loi du repentir et a insisté sur la nécessité de traduire tous les terroristes devant la justice.
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