Le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, a annoncé, lundi 2 janvier 2017, la construction d’une nouvelle prison "hautement sécurisée" pour abriter les détenus impliqués dans des affaires de terrorisme.
Jribi a fait savoir, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, que cette décision a été prise après la tenue, récemment, d’un conseil ministériel restreint.
D’après le ministre, la Tunisie a opté durant ces dernières années pour deux expériences totalement différentes en matière de traitement des détenus impliqués dans des affaires de terrorisme. La première consiste à mettre “les terroristes” à l’écart en leur réservant des ailes aménagées pour les accueillir. “Ce n’est pas une bonne idée” a précisé Jribi en arguant que le fait de les regrouper ne fait que favoriser la création de nouvelles cellules terroristes.
Quant à la deuxième expérience, elle consiste à mettre en isolement les terroristes classés dangereux et placer les autres terroristes avec les prisonniers de droit commun. “Le taux de regroupement des terroristes avec des détenus de droit commun est entre 10 à 15%” a-t-il précisé. "Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients", a noté Jribi en estimant que la deuxième méthode est plus favorable puisqu’elle permet de limiter le taux de polarisation et d'affaiblir leur réseau.
Cette décision intervient au moment où le débat portant sur la perspective d’un retour en Tunisie de jihadistes venant des zones de conflit, prend de l'ampleur. En effet, depuis la révélation du ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, quant au retour en Tunisie de 800 jihadistes des zones de conflits, les réactions des partis politiques se sont enchaînées et les propositions se sont multipliées. Le Chef du gouvernement s’est exprimé, à ce sujet, et a indiqué, dans une brève déclaration accordée à la Télévision nationale, que la position du gouvernement est claire et refuse catégoriquement leur retour.
Jribi a fait savoir, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, que cette décision a été prise après la tenue, récemment, d’un conseil ministériel restreint.
D’après le ministre, la Tunisie a opté durant ces dernières années pour deux expériences totalement différentes en matière de traitement des détenus impliqués dans des affaires de terrorisme. La première consiste à mettre “les terroristes” à l’écart en leur réservant des ailes aménagées pour les accueillir. “Ce n’est pas une bonne idée” a précisé Jribi en arguant que le fait de les regrouper ne fait que favoriser la création de nouvelles cellules terroristes.
Quant à la deuxième expérience, elle consiste à mettre en isolement les terroristes classés dangereux et placer les autres terroristes avec les prisonniers de droit commun. “Le taux de regroupement des terroristes avec des détenus de droit commun est entre 10 à 15%” a-t-il précisé. "Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients", a noté Jribi en estimant que la deuxième méthode est plus favorable puisqu’elle permet de limiter le taux de polarisation et d'affaiblir leur réseau.
Cette décision intervient au moment où le débat portant sur la perspective d’un retour en Tunisie de jihadistes venant des zones de conflit, prend de l'ampleur. En effet, depuis la révélation du ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, quant au retour en Tunisie de 800 jihadistes des zones de conflits, les réactions des partis politiques se sont enchaînées et les propositions se sont multipliées. Le Chef du gouvernement s’est exprimé, à ce sujet, et a indiqué, dans une brève déclaration accordée à la Télévision nationale, que la position du gouvernement est claire et refuse catégoriquement leur retour.
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