De retour en Tunisie après 10 ans de carrière en Gestion logistique, en Chine puis au Vietnam, Anys Fatnassi a des choses à raconter aux jeunes.
Il crée le personnage de "Harrouss", un voyageur futé ("sangour", comme il le décrit en dialecte tunisien).
À travers ses voyages et ses multiples rencontres avec d'autres tunisiens qui lui racontent leur expériences, il décide de les partager.
Un message pour les jeunes tunisiens, en quête d'expériences signifiantes, qui les incite à partir explorer un monde émergent d'opportunités, au lieu de s'accrocher au "rêve européen", souvent difficile d'accès ou coûteux.
Dans un article paru sur Leaders, il y a quelques années, on peut découvrir le parcours épatant d'Anys Fatnassi. Pour résumer, ce n'était pas un élève des plus brillants, mais sa persévérance est épatante.
Ayant toujours été passionné de géopolitique, cette orientation universitaire lui a été refusée en Tunisie, il suit une maitrise, dans un domaine qui ne l'inspirait pas tant que ça. Parallèlement, il rejoint une association à travers laquelle il se fait remarquer et décroche plusieurs stages.
Il est accepté à plusieurs reprises dans des universités françaises, pour suivre les études de ses rêves, mais le visa lui est refusé à trois reprises.
Loin de s'abattre sur son sort, il réaménage le garage de sa grand-mère et le transforme en gargote (de "ftayer" et fricassés), économise et s'envole pour la Chine.
Anys étudie d'abord la langue pendant quelques mois, il enchaine les rôles dans les publicités et les films pour arrondir ses fins de mois.
Il obtient une bourse pour suivre un Master et continue ses études. Une fois son diplôme en poche, c'est une société, partenaire d'une entreprise française, qui le recrute, moins de 3 ans après, il se retrouve à la tête de la filiale vietnamienne.
Le pays qui lui avait autrefois refusé le visa pour ses études devient sa destination principale de ses voyages d'affaire.
Le HuffPost Tunisie est allé à la rencontre de ce jeune homme au parcours atypique. Interview.
Qui est Harrouss?
"Harrouss" est un jeune Tunisien qui veut partir découvrir de nouvelles destinations, moins traditionnelles.
Sur son chemin, à travers ses voyages, il fait des expériences et rencontre d'autres tunisiens qui avaient déjà franchi le pas.
Comment avez-vous eu l'idée de "Harrouss"?
C’est ma propre expérience qui m’a poussé à réfléchir sur le sujet. Je voulais aussi trouver un moyen ludique pour en parler et partager cette vision. Mon but c'est de faire prendre conscience aux jeunes qu'il y a beaucoup d'endroits dans ce monde où ils pourraient trouver des opportunités beaucoup plus intéressantes que dans les destinations d'immigration classiques.
Qu'est ce qui vous a poussé à vous lancer?
La nécessité du moment, d’abord sur le plan personnel où je voulais faire un grand voyage avant de rentrer en Tunisie, après dix ans de carrière en Asie, puis notre contexte économique Tunisien qui nous oblige à traiter des problématiques telles que le chômage et l’immigration, avec une nouvelle approche.
Quels sont les pays que vous avez visité? Les pays dans lesquels vous avez filmé?
Les pays émergents de l'Asie principalement, mais pour le moment, je préfère garder un peu le suspens.
À quelle phase du projet êtes-vous?
La phase de lancement. A partir de la deuxième semaine de janvier, le personnage "Harrouss" va s’approprier sa page et va commencer à s’exprimer. Il va entre autres partager des photos et des vidéos des Tunisiens qu’il a rencontré sur son chemin.
Est-ce que vous voyagez seul ou avec une équipe?
Tout seul comme un grand, le pire c’est que c’est la première fois que je manipule vraiment une camera.
Hormis "l'immigration intelligente", y'a-t-il d'autres thèmes que vous allez traiter?
Pour l’instant c’est le thème général, "immigrer intelligemment", peu importe où.
On verra après comment ça pourrait évoluer, ce qui est sûr, c’est que les idées ne manquent pas mais le plus important c’est la façon dont elles seront exécutées.
Il crée le personnage de "Harrouss", un voyageur futé ("sangour", comme il le décrit en dialecte tunisien).
À travers ses voyages et ses multiples rencontres avec d'autres tunisiens qui lui racontent leur expériences, il décide de les partager.
Un message pour les jeunes tunisiens, en quête d'expériences signifiantes, qui les incite à partir explorer un monde émergent d'opportunités, au lieu de s'accrocher au "rêve européen", souvent difficile d'accès ou coûteux.
Dans un article paru sur Leaders, il y a quelques années, on peut découvrir le parcours épatant d'Anys Fatnassi. Pour résumer, ce n'était pas un élève des plus brillants, mais sa persévérance est épatante.
Ayant toujours été passionné de géopolitique, cette orientation universitaire lui a été refusée en Tunisie, il suit une maitrise, dans un domaine qui ne l'inspirait pas tant que ça. Parallèlement, il rejoint une association à travers laquelle il se fait remarquer et décroche plusieurs stages.
Il est accepté à plusieurs reprises dans des universités françaises, pour suivre les études de ses rêves, mais le visa lui est refusé à trois reprises.
Loin de s'abattre sur son sort, il réaménage le garage de sa grand-mère et le transforme en gargote (de "ftayer" et fricassés), économise et s'envole pour la Chine.
Anys étudie d'abord la langue pendant quelques mois, il enchaine les rôles dans les publicités et les films pour arrondir ses fins de mois.
Il obtient une bourse pour suivre un Master et continue ses études. Une fois son diplôme en poche, c'est une société, partenaire d'une entreprise française, qui le recrute, moins de 3 ans après, il se retrouve à la tête de la filiale vietnamienne.
Le pays qui lui avait autrefois refusé le visa pour ses études devient sa destination principale de ses voyages d'affaire.
Le HuffPost Tunisie est allé à la rencontre de ce jeune homme au parcours atypique. Interview.
Qui est Harrouss?
"Harrouss" est un jeune Tunisien qui veut partir découvrir de nouvelles destinations, moins traditionnelles.
Sur son chemin, à travers ses voyages, il fait des expériences et rencontre d'autres tunisiens qui avaient déjà franchi le pas.
Comment avez-vous eu l'idée de "Harrouss"?
C’est ma propre expérience qui m’a poussé à réfléchir sur le sujet. Je voulais aussi trouver un moyen ludique pour en parler et partager cette vision. Mon but c'est de faire prendre conscience aux jeunes qu'il y a beaucoup d'endroits dans ce monde où ils pourraient trouver des opportunités beaucoup plus intéressantes que dans les destinations d'immigration classiques.
Qu'est ce qui vous a poussé à vous lancer?
La nécessité du moment, d’abord sur le plan personnel où je voulais faire un grand voyage avant de rentrer en Tunisie, après dix ans de carrière en Asie, puis notre contexte économique Tunisien qui nous oblige à traiter des problématiques telles que le chômage et l’immigration, avec une nouvelle approche.
Quels sont les pays que vous avez visité? Les pays dans lesquels vous avez filmé?
Les pays émergents de l'Asie principalement, mais pour le moment, je préfère garder un peu le suspens.
À quelle phase du projet êtes-vous?
La phase de lancement. A partir de la deuxième semaine de janvier, le personnage "Harrouss" va s’approprier sa page et va commencer à s’exprimer. Il va entre autres partager des photos et des vidéos des Tunisiens qu’il a rencontré sur son chemin.
Est-ce que vous voyagez seul ou avec une équipe?
Tout seul comme un grand, le pire c’est que c’est la première fois que je manipule vraiment une camera.
Hormis "l'immigration intelligente", y'a-t-il d'autres thèmes que vous allez traiter?
Pour l’instant c’est le thème général, "immigrer intelligemment", peu importe où.
On verra après comment ça pourrait évoluer, ce qui est sûr, c’est que les idées ne manquent pas mais le plus important c’est la façon dont elles seront exécutées.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.