“Ceux qui ont participé à la guerre en Syrie sont des terroristes. C'est indubitable, ”a martelé Abdelfatteh Mourou, dirigeant du mouvement Ennahdha et vice-président à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), dans une interview accordée ce jeudi 5 janvier 2017 à Shems Fm. “Il ne faut pas nier que la Tunisie a exporté des terroristes en Syrie et en Irak,” a-t-il ajouté en expliquant que c’est la conséquence “des années perdues”, selon ses dires.
Mourou a avoué que des erreurs politiques et stratégiques ont été faites en rappelant l’affaire de Slimane et la dissolution du service de renseignement au lendemain de la révolution.
Il a, également, qualifié de “fautifs” ceux qui ont considéré le combat en Syrie comme “jihad”. “Ces derniers ne savent pas analyser la politique,” a-t-il souligné.
Revenant sur son avis quant à la proposition du Front Populaire appelant au rétablissement des relations diplomatiques avec la Syrie comme solution au dossier des terroristes venant des foyers de tension, Mourou a noté que cette proposition est une position politique par excellence.
Le dirigeant d’Ennahdha a estimé, d’autre part, que seul le terrorisme menace la réussite de l’expérience politique en Tunisie. “Notre réussite est tributaire de la lutte contre le terrorisme,” a-t-il dit en précisant que ce fléau est le défi majeur que la Tunisie doit relever en cette phase transitoire. “Ce n’est pas une carte politique,” a-t-il noté en ajoutant que son parti est pleinement convaincu que le terrorisme est un mal.
Réagissant à un article publié le 28 décembre 2016 par Jeune Afrique et selon lequel des dirigeants d’Ennahdha souhaitent que les dossiers de revenants des foyers de tension entrent dans le champ de compétence de la justice transitionnelle, chapeautée par l’Instance Vérité et Dignité (IVD), Mourou a manifesté son refus catégorique face à cette proposition tout en assurant que ce qui a été écrit n’engage en rien le mouvement. "Je ne collabore pas avec une personne qui déclare de telle proposition," a-t-il dit.
Mourou a, par ailleurs, manifesté sa crainte quant à l’internationalisation de l’affaire syrienne. "L’affaire de la Syrie s’est avérée un terrain de golf pour les forces internationales qui veulent s’affirmer ou rétablir leurs positions,"a-t-il conclu.
Mourou a avoué que des erreurs politiques et stratégiques ont été faites en rappelant l’affaire de Slimane et la dissolution du service de renseignement au lendemain de la révolution.
Il a, également, qualifié de “fautifs” ceux qui ont considéré le combat en Syrie comme “jihad”. “Ces derniers ne savent pas analyser la politique,” a-t-il souligné.
Revenant sur son avis quant à la proposition du Front Populaire appelant au rétablissement des relations diplomatiques avec la Syrie comme solution au dossier des terroristes venant des foyers de tension, Mourou a noté que cette proposition est une position politique par excellence.
Le dirigeant d’Ennahdha a estimé, d’autre part, que seul le terrorisme menace la réussite de l’expérience politique en Tunisie. “Notre réussite est tributaire de la lutte contre le terrorisme,” a-t-il dit en précisant que ce fléau est le défi majeur que la Tunisie doit relever en cette phase transitoire. “Ce n’est pas une carte politique,” a-t-il noté en ajoutant que son parti est pleinement convaincu que le terrorisme est un mal.
Réagissant à un article publié le 28 décembre 2016 par Jeune Afrique et selon lequel des dirigeants d’Ennahdha souhaitent que les dossiers de revenants des foyers de tension entrent dans le champ de compétence de la justice transitionnelle, chapeautée par l’Instance Vérité et Dignité (IVD), Mourou a manifesté son refus catégorique face à cette proposition tout en assurant que ce qui a été écrit n’engage en rien le mouvement. "Je ne collabore pas avec une personne qui déclare de telle proposition," a-t-il dit.
Mourou a, par ailleurs, manifesté sa crainte quant à l’internationalisation de l’affaire syrienne. "L’affaire de la Syrie s’est avérée un terrain de golf pour les forces internationales qui veulent s’affirmer ou rétablir leurs positions,"a-t-il conclu.
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