SCIENCE - Un homme sur trois de plus de 40 ans est concerné par des troubles de l'érection. Pour près de 10% de la population masculine de cette tranche d'âge, c'est même un problème "sévère". Si la première solution qui vient en tête, c'est le viagra, celui-ci ne fonctionne pas sur près d'un tiers des personnes concernées, selon l'université de Wisconsin-Madison.
Face à ce problème, des chercheurs ont mis au point un implant pénien bien particulier, entouré d'une sorte d'exosquelette de "Nitinol". Ce matériau est un mélange de titane et de nickel. Sa particularité? Alors qu'il est normalement mou, il peut se durcir et prendre une forme préenregistrée s'il est chauffé jusqu'à une certaine température. Les quatre chercheurs ont publié leurs tests dans le numéro de janvier de la revue Urology, repéré par Science Alert.
Regardez ci-dessous une démonstration du prototype en question:
Comment ça marche? les chercheurs ont calibré l'alliage pour qu'il se durcisse quand la température dépasse les 42°C. La température interne du corps humain ne doit normalement jamais l'atteindre, mais cette limite se situe pourtant en dessous du seuil de douleur, précisent les auteurs.
Des implants destinés au pénis existent déjà, mais celui-ci serait plus efficace, affirme l'étude. Les chercheurs ont en effet testé, en laboratoire, trois autres implants différents, représentant le haut-de-gamme du marché actuel. Après divers tests mécaniques, ils affirment que leur implant réagit mieux aux divers mouvements et pressions qui peuvent s'exercer dans cette zone. De plus, cette nouvelle technologie ne nécessite ni pompe ni réservoir.
Reste à régler quelques problèmes: comment, par exemple, activer la mémoire de forme de l'implant? Les auteurs évoquent pour l'instant un transfert de chaleur par induction, grâce à une sorte de "télécommande" externe à rapprocher de l'entrejambe, voire l'utilisation d'un simple coussin chauffant.
Reste aussi à trouver un moyen efficace de ramollir l'implant une fois l'affaire réglée. Encore une fois, la piste la plus prometteuse est celle d'un gant de toilette bien froid, tout simplement.
Les auteurs espèrent que ces implants à base de Nitinol pourraient être commercialisés d'ici 5 à 10 ans, si les tests cliniques sur des animaux, puis sur des humains, se passent bien.
Face à ce problème, des chercheurs ont mis au point un implant pénien bien particulier, entouré d'une sorte d'exosquelette de "Nitinol". Ce matériau est un mélange de titane et de nickel. Sa particularité? Alors qu'il est normalement mou, il peut se durcir et prendre une forme préenregistrée s'il est chauffé jusqu'à une certaine température. Les quatre chercheurs ont publié leurs tests dans le numéro de janvier de la revue Urology, repéré par Science Alert.
Regardez ci-dessous une démonstration du prototype en question:
Comment ça marche? les chercheurs ont calibré l'alliage pour qu'il se durcisse quand la température dépasse les 42°C. La température interne du corps humain ne doit normalement jamais l'atteindre, mais cette limite se situe pourtant en dessous du seuil de douleur, précisent les auteurs.
Des implants destinés au pénis existent déjà, mais celui-ci serait plus efficace, affirme l'étude. Les chercheurs ont en effet testé, en laboratoire, trois autres implants différents, représentant le haut-de-gamme du marché actuel. Après divers tests mécaniques, ils affirment que leur implant réagit mieux aux divers mouvements et pressions qui peuvent s'exercer dans cette zone. De plus, cette nouvelle technologie ne nécessite ni pompe ni réservoir.
Reste à régler quelques problèmes: comment, par exemple, activer la mémoire de forme de l'implant? Les auteurs évoquent pour l'instant un transfert de chaleur par induction, grâce à une sorte de "télécommande" externe à rapprocher de l'entrejambe, voire l'utilisation d'un simple coussin chauffant.
Reste aussi à trouver un moyen efficace de ramollir l'implant une fois l'affaire réglée. Encore une fois, la piste la plus prometteuse est celle d'un gant de toilette bien froid, tout simplement.
Les auteurs espèrent que ces implants à base de Nitinol pourraient être commercialisés d'ici 5 à 10 ans, si les tests cliniques sur des animaux, puis sur des humains, se passent bien.
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