Ayant reçu quatre prix en l'occurrence la meilleure mise en scène pour Walid Daghsni, meilleure interprétation féminine pour Amani Belaaj, meilleure interprétation masculine pour Yahiya Feydi, et meilleur costumier Abdesselam Jmal au Festival international du théâtre de la Jordanie en décembre et celui de la meilleure interprétation féminine pour Mouna Talmoudi à la dernière édition des Journées Théâtrales de Carthage, la pièce de théâtre "NetherWorld" (La révolution de Don Quichotte en arabe) interpelle et ne laisse pas indifférent.
Quant aux auteurs de ce chaos post-révolutionnaire, la mise en scène met en relief le contraste entre leur position sociale élevée et leur tromperie, on y voit une journaliste manipulatrice, interprétée par Mouna Talmoudi, un homme politique machiavélique et corrompu interprété par Néji Kanaweti et un cadre sécuritaire truand. Tantôt, ils sont dans un centre de détention, tantôt dans une cimetière etc, les lieux choisis ne sont pas ainsi aléatoires mais symboliques selon les circonstances des événements.
Le cadre général n'est pas précisé mais "il peut être n'importe quelle ville en Tunisie ou dans d'autres pays de la région rongés par l'anarchie comme l'Egypte, la Libye, la Syrie et autres", a déclaré au HuffPost Tunisie Souhir Lahiani Smaoui, directrice de la troupe Clandestino, qui produit cette pièce.
On comprend ainsi l'illusion au roman "L'ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche" écrit par Miguel de Cervantes, qui trace une époque charnière en Espagne à travers l'itinéraire des personnages qui reflètent sa sociologie.
La pièce présententera la Tunisie au festival arabe du Théatre en Algérie du 10 au 19 janvier.
Création théâtrale du metteur en scène Walid Daghsni, la pièce dessine la Tunisie post-révolution dans ses tumultes et ses chamboulements. La Tunisie qui a donné naissance à des impostures, la Tunisie prise en otage par des fossoyeurs aussi bien sur la scène politique que médiatique, économique, etc, une Tunisie du fourre-tout agonisante, qui a fait jaillir des abominations sur tous les niveaux, des assassinats politiques, terrorisme, viols, toutes sortes de manipulations médiatiques...
Cette Tunisie handicapée est illustrée par le personnage de Hannibal ( référence au général et homme politique carthaginois) interprété par Mounir Laamari, dans une chaise roulante, tourmenté par cette désolation mais incapable de se redresser.
Quant aux auteurs de ce chaos post-révolutionnaire, la mise en scène met en relief le contraste entre leur position sociale élevée et leur tromperie, on y voit une journaliste manipulatrice, interprétée par Mouna Talmoudi, un homme politique machiavélique et corrompu interprété par Néji Kanaweti et un cadre sécuritaire truand. Tantôt, ils sont dans un centre de détention, tantôt dans une cimetière etc, les lieux choisis ne sont pas ainsi aléatoires mais symboliques selon les circonstances des événements.
Le cadre général n'est pas précisé mais "il peut être n'importe quelle ville en Tunisie ou dans d'autres pays de la région rongés par l'anarchie comme l'Egypte, la Libye, la Syrie et autres", a déclaré au HuffPost Tunisie Souhir Lahiani Smaoui, directrice de la troupe Clandestino, qui produit cette pièce.
On comprend ainsi l'illusion au roman "L'ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche" écrit par Miguel de Cervantes, qui trace une époque charnière en Espagne à travers l'itinéraire des personnages qui reflètent sa sociologie.
La pièce présententera la Tunisie au festival arabe du Théatre en Algérie du 10 au 19 janvier.
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