De passage dans une école au Bardo, le ministre des Collectivités locales et de l'environnement, Riadh Mouakher a été surpris par le degré de conscience écologique d'un jeune élève.
"On a beaucoup de problèmes. Notre cour n'est pas grande, les toits laissent fuiter de l'eau..." se plaint l'enfant avant d'ajouter: "Parfois les toilettes ne sont pas propres. Les toilettes des garçons sont fissurées".
"La porte est toujours ouverte, ici à l'école (...). Ca fait presque 6 mois qu'ils réparent et rien n'a toujours été fait" affirme l'élève ajoutant qu' "il y a beaucoup d'élèves qui sont tombés, beaucoup de mes amis de 1ère année sont aussi tombés, il y a même des profs ..."
"On viendra vous rendre visite...Et la cours, comment est-elle sale?" interroge le ministre "Elle est pleine de pierres" rétorque l'enfant.
L'interrogeant si les élèves avaient proposé une initiative pour nettoyer leur cour, l'enfant répond timidement: "Nous n'avons pas pris cette initiative, car si on va nettoyer, les voisins viendront déposer leurs poubelles devant notre école, ce qui n'est pas normal".
"Quand on rentre à l'école, on marche sur des déchets et ça ne se fait pas" déclare cet élève de première année. Ce à quoi répond le ministre: "Ça nous allons nous en occuper, mais à l'intérieur de l'école, prends l'initiative, va voir le directeur et propose-le lui".
La question environnementale revient régulièrement au devant de la scène médiatique depuis quelques mois. Lors d'une récente étude publiée par la fondation Heinrich Böll, plus de 80% des Tunisiens approuvent qu'une amende soit imposée à toute personne qui jetterait des déchets dans l’espace public.
Par ailleurs, près de 60% des Tunisiens sont fortement concernés par la question environnementale quoiqu’elle ne figure pas à la tête de leurs préoccupations, et ce contrairement aux questions politiques et économiques.
"On a beaucoup de problèmes. Notre cour n'est pas grande, les toits laissent fuiter de l'eau..." se plaint l'enfant avant d'ajouter: "Parfois les toilettes ne sont pas propres. Les toilettes des garçons sont fissurées".
"La porte est toujours ouverte, ici à l'école (...). Ca fait presque 6 mois qu'ils réparent et rien n'a toujours été fait" affirme l'élève ajoutant qu' "il y a beaucoup d'élèves qui sont tombés, beaucoup de mes amis de 1ère année sont aussi tombés, il y a même des profs ..."
"On viendra vous rendre visite...Et la cours, comment est-elle sale?" interroge le ministre "Elle est pleine de pierres" rétorque l'enfant.
L'interrogeant si les élèves avaient proposé une initiative pour nettoyer leur cour, l'enfant répond timidement: "Nous n'avons pas pris cette initiative, car si on va nettoyer, les voisins viendront déposer leurs poubelles devant notre école, ce qui n'est pas normal".
"Quand on rentre à l'école, on marche sur des déchets et ça ne se fait pas" déclare cet élève de première année. Ce à quoi répond le ministre: "Ça nous allons nous en occuper, mais à l'intérieur de l'école, prends l'initiative, va voir le directeur et propose-le lui".
La question environnementale revient régulièrement au devant de la scène médiatique depuis quelques mois. Lors d'une récente étude publiée par la fondation Heinrich Böll, plus de 80% des Tunisiens approuvent qu'une amende soit imposée à toute personne qui jetterait des déchets dans l’espace public.
Par ailleurs, près de 60% des Tunisiens sont fortement concernés par la question environnementale quoiqu’elle ne figure pas à la tête de leurs préoccupations, et ce contrairement aux questions politiques et économiques.
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