Bahi Ladgham, homme politique tunisien d'envergure aurait eu 104 ans aujourd'hui.
Ancien Premier ministre de Bourguiba entre 1969 et 1970, il a également occupé le poste de ministre de la Défense de 1957 à 1966 puis en 1968, de ministre des Finances en 1958 et en 1960.
Il a également été le vice-premier ministre de Bourguiba dans l'immédiat post-indépendance de 1956 à 1957, poste qu'il aura été le seul à occuper, celui-ci ayant été supprimé par la suite.
Décédé en 1998, il est l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, ayant participé aux négociations franco-tunisiennes pour l'indépendance.
Après avoir rencontré Habib Bourguiba lors d'une manifestation, il rejoint le néo-destour, parti formé en 1934. Arrêté lors des manifestations du 09 avril 1938, il est condamné à 15 ans de travaux forcés.
A la fin de la seconde guerre mondiale, il est gracié par le Général De Gaulle.
Devenu directeur de la Chambre de commerce de Tunis, il participe à la création d’organisations nationales, telles que l'Union générale tunisienne du travail et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat. Il fût également membre fondateur du journal "Mission" dont il a été le rédacteur en chef.
Ayant joué un rôle phare dans la diplomatie tunisienne, il a permis de raffermir les relations tuniso-égyptiennes grâce à des relations privilégiées avec Abdennaser.
Il fût une figure emblématique de la résolution de la crise de Bizerte. Il réussit à obtenir l'appui des États-Unis de Kennedy et rencontre à plusieurs reprises le Général De Gaulle pour mettre fin à la crise.
Ancien Premier ministre de Bourguiba entre 1969 et 1970, il a également occupé le poste de ministre de la Défense de 1957 à 1966 puis en 1968, de ministre des Finances en 1958 et en 1960.
Il a également été le vice-premier ministre de Bourguiba dans l'immédiat post-indépendance de 1956 à 1957, poste qu'il aura été le seul à occuper, celui-ci ayant été supprimé par la suite.
Décédé en 1998, il est l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, ayant participé aux négociations franco-tunisiennes pour l'indépendance.
Après avoir rencontré Habib Bourguiba lors d'une manifestation, il rejoint le néo-destour, parti formé en 1934. Arrêté lors des manifestations du 09 avril 1938, il est condamné à 15 ans de travaux forcés.
A la fin de la seconde guerre mondiale, il est gracié par le Général De Gaulle.
Devenu directeur de la Chambre de commerce de Tunis, il participe à la création d’organisations nationales, telles que l'Union générale tunisienne du travail et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat. Il fût également membre fondateur du journal "Mission" dont il a été le rédacteur en chef.
Ayant joué un rôle phare dans la diplomatie tunisienne, il a permis de raffermir les relations tuniso-égyptiennes grâce à des relations privilégiées avec Abdennaser.
Il fût une figure emblématique de la résolution de la crise de Bizerte. Il réussit à obtenir l'appui des États-Unis de Kennedy et rencontre à plusieurs reprises le Général De Gaulle pour mettre fin à la crise.
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