Le ministre de l’Education, Néji Jaloul a souligné, mercredi, que le phénomène de consommation des stupéfiants dans les établissements éducatifs est amplifié”.
Auditionné par la commission de la législation générale à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au sujet de la loi sur les stupéfiants, Jaloul a indiqué que 25 élèves ont comparu l’année dernière devant le conseil de discipline pour consommation de stupéfiants.
Néji Jalloul a, dans ce contexte, souligné que son département a entamé la mise en œuvre d’un programme visant à protéger les élèves contre les risques de délinquance, de violence, de terrorisme et de suicide.
Ce programme, a-t-il dit, s’articule autour de cinq principaux axes dont le premier a pour objectif de garantir la sécurité des élèves qui se retrouvent dans la rue pendant les heures creuses, puisque selon lui, près de 47% des établissements ne disposent pas de salles de révision.
“Ce premier axe sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’intérieur qui se chargera de multiplier les patrouilles de police afin de renforcer la sécurité des élèves”, a-t-il ajouté.
Il a été convenu, également, a-t-il dit, de renforcer l’équipe des surveillants à travers le recrutement d’agents bénéficiaires du mécanisme 16 et ce, dans l’objectif de mieux surveiller les élèves dans l’objectif d’assurer leur protection.
Jaloul a, par ailleurs, souligné que 13 campagnes d’encadrement psychologique ont été organisées dans les établissements éducatifs de toutes les régions de la République, dans le cadre du 2e axe de ce programme. Cela, a-t-il ajouté, a permis de réduire le nombre des suicides et d’accompagner un certain nombre d’élèves souffrant de difficultés d’apprentissage.
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que le 3e axe de ce programme a été consacré à la promotion des activités culturelles et sportives dans les établissements éducatifs et dans les foyers scolaires qui sont les plus exposés au terrorisme et à toutes les formes de délinquance.
Le quatrième axe du programme a pour objectif d’impliquer davantage les parents dans l’opération éducative à travers la création d’associations de parents d’élèves, a fait savoir le ministre de l’éducation.
S’agissant de l’abandon scolaire, Jalloul a révélé qu’une étude est en cours de réalisation en partenariat avec le ministère de la santé et dont les résultats seront publiés au cours des deux prochains mois.
Dans leurs interventions, les députés ont souligné la nécessité de réviser les méthodes pédagogiques en intégrant des matières culturelles et de sensibilisation afin de protéger les élèves des fléaux sociaux à l’instar des drogues, la violence, le terrorisme et les maladies sexuellement transmissibles.
Ils on appelé, aussi, à trouver une solution pour les heures creuses et à généraliser les salles de révision en plus de renforcer l’assistance psychologique.
Auditionné par la commission de la législation générale à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au sujet de la loi sur les stupéfiants, Jaloul a indiqué que 25 élèves ont comparu l’année dernière devant le conseil de discipline pour consommation de stupéfiants.
Ceci concorde avec la récente déclaration de Hédi Majdoub, ministère de l'Intérieur, révélant que "le nombre de procès relatifs à la consommation des stupéfiants a augmenté, de 732 en 2000 à 5.744 en 2016" lors de son audition devant la commission de la législation générale.
LIRE AUSSI: Le nombre de procès pour consommation de stupéfiants a été multiplié par huit entre 2000 et 2016
Néji Jalloul a, dans ce contexte, souligné que son département a entamé la mise en œuvre d’un programme visant à protéger les élèves contre les risques de délinquance, de violence, de terrorisme et de suicide.
Ce programme, a-t-il dit, s’articule autour de cinq principaux axes dont le premier a pour objectif de garantir la sécurité des élèves qui se retrouvent dans la rue pendant les heures creuses, puisque selon lui, près de 47% des établissements ne disposent pas de salles de révision.
“Ce premier axe sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’intérieur qui se chargera de multiplier les patrouilles de police afin de renforcer la sécurité des élèves”, a-t-il ajouté.
Il a été convenu, également, a-t-il dit, de renforcer l’équipe des surveillants à travers le recrutement d’agents bénéficiaires du mécanisme 16 et ce, dans l’objectif de mieux surveiller les élèves dans l’objectif d’assurer leur protection.
Jaloul a, par ailleurs, souligné que 13 campagnes d’encadrement psychologique ont été organisées dans les établissements éducatifs de toutes les régions de la République, dans le cadre du 2e axe de ce programme. Cela, a-t-il ajouté, a permis de réduire le nombre des suicides et d’accompagner un certain nombre d’élèves souffrant de difficultés d’apprentissage.
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que le 3e axe de ce programme a été consacré à la promotion des activités culturelles et sportives dans les établissements éducatifs et dans les foyers scolaires qui sont les plus exposés au terrorisme et à toutes les formes de délinquance.
Le quatrième axe du programme a pour objectif d’impliquer davantage les parents dans l’opération éducative à travers la création d’associations de parents d’élèves, a fait savoir le ministre de l’éducation.
S’agissant de l’abandon scolaire, Jalloul a révélé qu’une étude est en cours de réalisation en partenariat avec le ministère de la santé et dont les résultats seront publiés au cours des deux prochains mois.
Les données préliminaires de cette étude menée auprès de 10 mille élèves de 150 établissements éducatifs ont montré que 60% des élèves qui ont interrompu leurs études n’envisagent pas de retourner aux bancs de l’école a indiqué le ministre qui a précisé que 48% des élèves ont abandonné l’école en raison de violences faites par le cadre éducatif.
Dans leurs interventions, les députés ont souligné la nécessité de réviser les méthodes pédagogiques en intégrant des matières culturelles et de sensibilisation afin de protéger les élèves des fléaux sociaux à l’instar des drogues, la violence, le terrorisme et les maladies sexuellement transmissibles.
Ils on appelé, aussi, à trouver une solution pour les heures creuses et à généraliser les salles de révision en plus de renforcer l’assistance psychologique.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.