Invité à s'exprimer sur la chaine Al Arabya sur l'interview donnée par le gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, le directeur et journaliste de la chaine Attessia, Moez Ben Gharbia s'est défendu d'avoir tenté de blanchir celui-ci.
"Où est le problème (...) s'il exprime son avis? La Tunisie ne traverse-t-elle pas une transition démocratique? La démocratie n'est-elle pas entrain d'émerger en Tunisie, où chacun exprime son avis? Les terroristes ont exprimé leur avis en Tunisie. Abu Iyadh a exprimé son avis en Tunisie" a tenu à rappeler le directeur de la chaine.
Poursuivi pour de nombreux délits en Tunisie, la chaine a t-elle offert une tribune à Belhassen Trabelsi s'interroge la journaliste d'Al Arabiya: "Quel est le problème à cela?" a rétorqué Moez Ben Gharbia: "Khomeini a été interviewé avant la révolution en Iran alors qu'il était recherché. Ben Laden a été interviewé alors qu'il était recherché. Tout les journalistes à travers le monde cherchent le scoop (...)quelque soit l'interviewé".
Si plusieurs internautes ont accusé la chaine de blanchir le gendre de Ben Ali, le directeur d'Attessia réfute: "Médiatiquement, le blanchiment de Belhassen Trabelsi a t-il eu lieu? Naturellement non! Tous ceux qui étaient sur le plateau étaient contre ce que disait Belhassen Trabelsi, ils lui ont tous demandé plus de modestie et surtout des excuses."
"La déontologie journalistique interdit-elle aux journalistes de faire une interview avec un homme recherché? On ne nous a pas appris ça dans les écoles de journalisme (...) Si vous aviez la possibilité de faire une interview avec Abou Iyadh, qui est recherché en Tunisie (...) la refuseriez-vous?" a t-il indiqué avant d'ajouter qu' "il n'y a pas de limite à la recherche de scoops".
Les Trabelsi, une minorité
Reprochant au journaliste le reportage effectué sur les conditions de vie de la famille Trabelsi depuis la révolution, Moez Ben Gharbia affirme que "la démocratie c'est aussi donner la parole aux minorités. Les Trabelsi sont devenu une minorité (...) une forme de racisme s'exerce sur eux en Tunisie. Le nom de famille Trabelsi est devenu celui des corrompus et des voleurs".
"Nous leur avons donné la parole certes, mais sans montrer une position qui est va dans leur sens, sans affirmer que ce qu'ils vivent est une humiliation" a t-il rappelé indiquant qu'il refuse que "ce qu'a fait Ben Ali aux islamistes" ne se "reproduise de nouveau en Tunisie".
Le 09 janvier dernier, le gendre de Ben Ali avait accordé une interview exclusive à la chaine Attessia TV à travers Skype, une première depuis sa fuite du pays en janvier 2011, le frère de Leila Ben Ali ayant jusque là refusé toute apparition médiatique.
L'interview avait créé un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes avaient affirmé qu'il s'agissait d'"une mascarade" visant à "laver" Belhassen Trabelsi de ces exactions, reprochant à la chaîne Attesia TV d'essayer de blanchir le gendre de Ben Ali.
"Où est le problème (...) s'il exprime son avis? La Tunisie ne traverse-t-elle pas une transition démocratique? La démocratie n'est-elle pas entrain d'émerger en Tunisie, où chacun exprime son avis? Les terroristes ont exprimé leur avis en Tunisie. Abu Iyadh a exprimé son avis en Tunisie" a tenu à rappeler le directeur de la chaine.
Poursuivi pour de nombreux délits en Tunisie, la chaine a t-elle offert une tribune à Belhassen Trabelsi s'interroge la journaliste d'Al Arabiya: "Quel est le problème à cela?" a rétorqué Moez Ben Gharbia: "Khomeini a été interviewé avant la révolution en Iran alors qu'il était recherché. Ben Laden a été interviewé alors qu'il était recherché. Tout les journalistes à travers le monde cherchent le scoop (...)quelque soit l'interviewé".
Si plusieurs internautes ont accusé la chaine de blanchir le gendre de Ben Ali, le directeur d'Attessia réfute: "Médiatiquement, le blanchiment de Belhassen Trabelsi a t-il eu lieu? Naturellement non! Tous ceux qui étaient sur le plateau étaient contre ce que disait Belhassen Trabelsi, ils lui ont tous demandé plus de modestie et surtout des excuses."
"La déontologie journalistique interdit-elle aux journalistes de faire une interview avec un homme recherché? On ne nous a pas appris ça dans les écoles de journalisme (...) Si vous aviez la possibilité de faire une interview avec Abou Iyadh, qui est recherché en Tunisie (...) la refuseriez-vous?" a t-il indiqué avant d'ajouter qu' "il n'y a pas de limite à la recherche de scoops".
Les Trabelsi, une minorité
Reprochant au journaliste le reportage effectué sur les conditions de vie de la famille Trabelsi depuis la révolution, Moez Ben Gharbia affirme que "la démocratie c'est aussi donner la parole aux minorités. Les Trabelsi sont devenu une minorité (...) une forme de racisme s'exerce sur eux en Tunisie. Le nom de famille Trabelsi est devenu celui des corrompus et des voleurs".
"Nous leur avons donné la parole certes, mais sans montrer une position qui est va dans leur sens, sans affirmer que ce qu'ils vivent est une humiliation" a t-il rappelé indiquant qu'il refuse que "ce qu'a fait Ben Ali aux islamistes" ne se "reproduise de nouveau en Tunisie".
Le 09 janvier dernier, le gendre de Ben Ali avait accordé une interview exclusive à la chaine Attessia TV à travers Skype, une première depuis sa fuite du pays en janvier 2011, le frère de Leila Ben Ali ayant jusque là refusé toute apparition médiatique.
L'interview avait créé un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes avaient affirmé qu'il s'agissait d'"une mascarade" visant à "laver" Belhassen Trabelsi de ces exactions, reprochant à la chaîne Attesia TV d'essayer de blanchir le gendre de Ben Ali.
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