Le président Béji Caïd Essebsi s'est dit confiant jeudi sur la tenue des élections locales, "essentielles dans la construction démocratique" de la Tunisie, dans une première réaction aux propos du chef de l'instance électorale dénonçant un blocage de la transition politique.
Pour que ces scrutins municipaux et régionaux, les premiers depuis la révolution de 2011, puissent avoir lieu, le Parlement doit adopter une loi attendue depuis des mois.
"C'est vrai que ça a traîné un peu. Mais ça n'est pas le fait du gouvernement. Nous avons une législation très encombrée. L'Assemblée travaille sans relâche", a fait valoir à l'AFP M. Caïd Essebsi, interrogé à l'issue d'une réception au palais présidentiel.
Selon lui, les points de blocage, dont le fait d'accorder le droit de vote à l'armée et à la police, "ont été réglés" et le projet de loi électorale est "désormais sur la table". "Je pense que ça va passer maintenant largement. C'est une loi essentielle dans notre construction démocratique".
Questionné sur la possibilité de tenir ces scrutins d'ici la fin de l'année, il a rétorqué que ceci n'était "pas de (sa) compétence" mais souligné qu'il ne fallait "pas traîner".
Mardi, le chef de l'Instance électorale Chafik Sarsar s'était emporté contre le blocage "inadmissible" de la "marche vers la démocratie", en référence à la non tenue des élections locales mais aussi aux difficultés dans la mise en place d'une Cour constitutionnelle et d'un Conseil supérieur de la magistrature.
"Nous sommes une démocratie naissante, nous n'avons pas de précédent (...). Il est certain que nous apprenons un peu comment on règle ces problèmes dans une démocratie, et évidemment ça prend du temps", a dit M. Caïd Essebsi.
La transition démocratique en Tunisie a été saluée comme une réussite après l'adoption en 2014 d'une nouvelle Constitution et la tenue d'élections législatives et présidentielle libres.
Les municipalités en revanche sont toujours gérées par de simples "délégations spéciales", en charge des affaires courantes (infrastructures défaillantes, ramassage déficient des ordures...).
Selon le président du groupe de réflexion Joussour, Khayam Turki, ces élections locales doivent apporter "un véritable maillage démocratique" et leur report incessant est la "grande fragilité démocratique actuelle du pays".
Pour que ces scrutins municipaux et régionaux, les premiers depuis la révolution de 2011, puissent avoir lieu, le Parlement doit adopter une loi attendue depuis des mois.
"C'est vrai que ça a traîné un peu. Mais ça n'est pas le fait du gouvernement. Nous avons une législation très encombrée. L'Assemblée travaille sans relâche", a fait valoir à l'AFP M. Caïd Essebsi, interrogé à l'issue d'une réception au palais présidentiel.
Selon lui, les points de blocage, dont le fait d'accorder le droit de vote à l'armée et à la police, "ont été réglés" et le projet de loi électorale est "désormais sur la table". "Je pense que ça va passer maintenant largement. C'est une loi essentielle dans notre construction démocratique".
Questionné sur la possibilité de tenir ces scrutins d'ici la fin de l'année, il a rétorqué que ceci n'était "pas de (sa) compétence" mais souligné qu'il ne fallait "pas traîner".
Mardi, le chef de l'Instance électorale Chafik Sarsar s'était emporté contre le blocage "inadmissible" de la "marche vers la démocratie", en référence à la non tenue des élections locales mais aussi aux difficultés dans la mise en place d'une Cour constitutionnelle et d'un Conseil supérieur de la magistrature.
"Nous sommes une démocratie naissante, nous n'avons pas de précédent (...). Il est certain que nous apprenons un peu comment on règle ces problèmes dans une démocratie, et évidemment ça prend du temps", a dit M. Caïd Essebsi.
La transition démocratique en Tunisie a été saluée comme une réussite après l'adoption en 2014 d'une nouvelle Constitution et la tenue d'élections législatives et présidentielle libres.
Les municipalités en revanche sont toujours gérées par de simples "délégations spéciales", en charge des affaires courantes (infrastructures défaillantes, ramassage déficient des ordures...).
Selon le président du groupe de réflexion Joussour, Khayam Turki, ces élections locales doivent apporter "un véritable maillage démocratique" et leur report incessant est la "grande fragilité démocratique actuelle du pays".
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