Après le carton suscité par le court-métrage du réalisateur Ted Hardy-Carnac "Tunisia 2045", prix de la mise en scène lors de la 6ème édition du Nikon Film Festival, cette fois-ci c'est peut-être un jeune réalisateur tunisien qui sera à l'honneur à la 7ème édition du Festival.
En compétition avec son court-métrage "Je suis l'oppression", Dhia Rajeb, jeune franco-tunisien, originaire de Dougga, espère obtenir un prix lors de ce festival: "J'ai beaucoup aimé 'Tunisie 2045', et son succès est largement mérité. Mais,nos moyens de production ne sont pas du tout les mêmes, et le temps de préparation non plus. En faisant ce court-métrage, je voulais seulement faire un film qui plaise et dont je serai fier, sans penser à la victoire finale" admet-il.
Acteur-réalisateur et scénariste, Dhia a effectué ses études d'art dramatique aux Cours Florent et Acting Internationale, avant de se tourner vers la réalisation.
L'idée de participer au Nikon Film Festival n'était pas à l'ordre du jour. Tout a commencé...par hasard: "En réalité, ce sont des amis qui m'ont soumis cette idée lors d'une soirée vers la mi-décembre. Nous savions pertinemment que la deadline (11 janvier) était très proche mais nous avions tous envie de travailler ensemble et ceux malgré l'absence de financement" affirme t-il au HuffPost Tunisie.
2 jours plus tard, le film était écrit: "J'ai d'abord écrit l'histoire, sans penser au titre. Mais le thème de l'oppression était une évidence. Car, ma volonté a toujours été de faire le lien entre les deux personnages principaux. Deux oppressions, de deux individus, à deux époques différentes" indique Dhia.
Le tournage se déroule le 7 et 8 janvier, le montage le 09 et le 10. Le 11 janvier, le court-métrage était en ligne...in extremis: "Il m'est difficile d'expliquer en quelques phrases toutes les nuances que j'ai voulu apporter au film. Pour faire simple, je voulais faire le lien entre l'histoire passé et celle qui risque de se répéter. La montée d'un racisme, le rejet de l'autre, et l'humanité oubliée par obéissance. Je pense qu'après tout, la meilleure façon de le comprendre est de le visionner".
Cette année, le jury de la Nikon Film Festival sera composé entre autres par le réalisateur Cédric Klapisch, la réalisatrice Lisa Azuelos ou encore Kyan Khojandi co-auteur et co-réalisateur de "Bref" et remettra son grand prix. Mais il ne sera pas le seul, puisque "le prix du public" sera décerné au court-métrage ayant obtenu le plus de soutien de la part des internautes.
Il vous reste encore jusqu'au 15 février pour voter pour votre court-métrage préféré et encourager le réalisateur tunisien Dhia Rajeb.
>> Pour visionner le film
En compétition avec son court-métrage "Je suis l'oppression", Dhia Rajeb, jeune franco-tunisien, originaire de Dougga, espère obtenir un prix lors de ce festival: "J'ai beaucoup aimé 'Tunisie 2045', et son succès est largement mérité. Mais,nos moyens de production ne sont pas du tout les mêmes, et le temps de préparation non plus. En faisant ce court-métrage, je voulais seulement faire un film qui plaise et dont je serai fier, sans penser à la victoire finale" admet-il.
Se déroulant en 2017, le court-métrage évoque l'arrive au pouvoir des extrêmes, les frontières se ferment, le droit d'asile aboli. Un homme, Jamal, est en fuite, il est suivi par des policiers. Un vieil homme, Aaron, accepte de l'accueillir, car ce que vit Jamal, interpelle le vieil homme.
Acteur-réalisateur et scénariste, Dhia a effectué ses études d'art dramatique aux Cours Florent et Acting Internationale, avant de se tourner vers la réalisation.
L'idée de participer au Nikon Film Festival n'était pas à l'ordre du jour. Tout a commencé...par hasard: "En réalité, ce sont des amis qui m'ont soumis cette idée lors d'une soirée vers la mi-décembre. Nous savions pertinemment que la deadline (11 janvier) était très proche mais nous avions tous envie de travailler ensemble et ceux malgré l'absence de financement" affirme t-il au HuffPost Tunisie.
2 jours plus tard, le film était écrit: "J'ai d'abord écrit l'histoire, sans penser au titre. Mais le thème de l'oppression était une évidence. Car, ma volonté a toujours été de faire le lien entre les deux personnages principaux. Deux oppressions, de deux individus, à deux époques différentes" indique Dhia.
Le tournage se déroule le 7 et 8 janvier, le montage le 09 et le 10. Le 11 janvier, le court-métrage était en ligne...in extremis: "Il m'est difficile d'expliquer en quelques phrases toutes les nuances que j'ai voulu apporter au film. Pour faire simple, je voulais faire le lien entre l'histoire passé et celle qui risque de se répéter. La montée d'un racisme, le rejet de l'autre, et l'humanité oubliée par obéissance. Je pense qu'après tout, la meilleure façon de le comprendre est de le visionner".
Cette année, le jury de la Nikon Film Festival sera composé entre autres par le réalisateur Cédric Klapisch, la réalisatrice Lisa Azuelos ou encore Kyan Khojandi co-auteur et co-réalisateur de "Bref" et remettra son grand prix. Mais il ne sera pas le seul, puisque "le prix du public" sera décerné au court-métrage ayant obtenu le plus de soutien de la part des internautes.
Il vous reste encore jusqu'au 15 février pour voter pour votre court-métrage préféré et encourager le réalisateur tunisien Dhia Rajeb.
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